L'actualité des jardins

La coupe de saison

© Gilles Carcassès
Un travail à  la main respectueux de la biodiversité © Gilles Carcassès

Un jardinier en cuissardes s’affaire sur les berges du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy. La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a choisi ce prestataire spécialisé qui travaille seul pour l’entretien sélectif de la végétation aquatique. Il arrache les semis naturels de saules, limite l’expansion des phragmites (plantes rhizomateuses particulièrement envahissantes), dégage les plantes les plus rares ou fragiles. Armé d’une cisaille, il coupe les tiges et les feuilles des massettes (1) au-dessus de l’eau. Son but : évacuer une bonne partie de cette matière organique qui, sans son intervention, irait pourrir au fond du bassin et accélèrerait l’envasement. « C’est que de la matière organique, m’explique-t-il, il y en a pléthore avec tout ce pain distribué en grande quantité aux oiseaux. L’excès de pain et la surpopulation de canards qui résulte du nourrissage engendrent une pollution de l’eau qui dépasse les capacités d’épuration naturelle du bassin. »

© Gilles Carcassès
Pas d’inquiétude : au printemps prochain, la végétation reprendra de plus belle. © Gilles Carcassès

(1) Ca ressemble à  quoi des massettes ?

Trois bonnes raisons pour arrêter de nourrir les canards et les cygnes : https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/10/28/ca-ne-mange-pas-de-pain/

L'actualité de la Nature

Le glouton des profondeurs

l'un des silures glanes de l'étang de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.  © André Mahé
L’un des silures glanes de l’étang de la base de loisirs de Cergy-Pontoise. © André Mahé

Le silure glane est le plus gros poisson d’eau douce d’Europe. Il peut dépasser en France les 2,50 mètres de long et peser plus de 100 kilos. Originaire d’Europe de l’Est et introduit en France en 1857, il est présent maintenant dans tous les bassins hydrographiques de notre pays. C’est un carnivore qui consomme beaucoup d’écrevisses invasives et de coquillages. Les tortues de Floride et les poissons sont aussi à  son menu. Lorsqu’il est de belle taille, il peut aussi consommer des oiseaux : des canards et même des pigeons comme le montre cette vidéo étonnante : http://www.francetvinfo.fr/decouverte/video-les-silures-d-albi-ont-trouve-de-nouvelles-proies-des-pigeons_184607.html

Des cas de captures de cormorans ont été aussi rapportés.

Ce grand cormoran a attrapé un jeune silure au lac de Créteil  © Michel Noà«l
La vengeance du cormoran : celui-ci a attrapé un jeune silure au lac de Créteil et compte bien le consommer © Michel Noà«l
Après une lutte vigoureuse, le poisson va finalement être englouti.  © Michel Noà«l
Après une lutte vigoureuse, le poisson va finalement être englouti. © Michel Noà«l

L’introduction contrôlée du silure en 1988 dans les lacs du bois de Boulogne a permis de juguler la prolifération des brèmes et d’améliorer la biodiversité, le nombre d’espèces de poissons présents étant passé de 3 à  10 en quelques années.

http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1996/08/08/le-silure-poisson-tueur-du-boisbb-denonce-l-introduction-du-monstre-dans-le-lac-inferieur_180102

Nos sources pour cet article :

http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=364

http://www.onema.fr/BFPP/bfpp/Article/357_360/357p533.pdf

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/05/16/Le-silure-merite-t-il-sa-reputation-de-glouton-1466625

http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/67585/tab/fiche

L'actualité de la Nature

A la poursuite du conocéphale bigarré

Quatre étudiants en DUT « génie de l’environnement » à  l’IUT de Cergy-Pontoise ont choisi de s’intéresser à  la biodiversité de l’île astronomique de l’Axe majeur de Cergy. Mais pour cela il faut déjà  s’y rendre…

Embarquement de l'expédition sous les encouragements des cygnes © Gilles Carcassès
Embarquement de l’expédition sous l’oeil des cygnes moqueurs © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Cap sur l’Ile astronomique. Notons au passage que pagaie et pagaille auraient la même éthymologie. Heureusement, on avait vent arrière. © Gilles Carcassès

Sur l’île, toutes les observations sont notées, repérées sur un plan et photographiées.

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Une belle galle du diptère Urophora cardui sur un tige de chardon des champs (Cirsium arvense) © Gilles Carcassès
Plus loin, nous découvrons un diplopode, peut-être caché sous une pelote de réjection de rapace. Il parît s'intéresser à  un fémur d'orthoptère mal digéré... © Gilles Carcassès
Plus loin, nous découvrons un diplopode, peut-être Polydesmus angustus caché sous une pelote de réjection de rapace. Il paraît s’intéresser à  un fémur d’orthoptère mal digéré… © Gilles Carcassès
vol de hérons cendrés sous un ciel de novembre © Gilles Carcassès
Vol de hérons cendrés sous un ciel de novembre © Gilles Carcassès
Enfin, nous l'avons trouvé ! Le conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus). Il fréquente les rives des étangs. Avec son oviscapte, cette femelle ira pondre dans les tiges des cypéracées. © Gilles Carcassès
Enfin, nous l’avons trouvé ! Le conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus). Il fréquente les rives des étangs. Avec son oviscapte, cette femelle ira peut-être pondre dans les tiges des carex ou dans les joncs. © Gilles Carcassès

L’île astronomique était à  sa naissance un tas de cailloux sans végétation. Elle est maintenant couverte d’une friche de plantes pionnières : cardères, onagres, aristoloches, cynoglosses, épilobes, carex, milleperthuis, cirses, picrides, tanaisies… Cette friche est en train de s’embroussailler de ligneux épineux, notamment des ronces, des églantiers, des robiniers, des aubépines. On y trouve aussi des sureaux, des cornouillers sanguins, des saules, des aulnes, des frênes, des érables. C’est son évolution naturelle vers la forêt. L’étape suivant est déjà  enclenchée : nous avons repéré le premier chêne, né d’un gland abandonné là  par une corneille ou un geai sans doute.

Or, cette friche ouverte est particulièrement propice à  l’expression d’une biodiversité rare, notamment en qui concerne les oiseaux, et sans doute aussi les criquets et les papillons. Sans gestion, cet espace perdra sa richesse singulière. Un pâturage serait sans doute une très bonne option pour freiner la fermeture de l’espace et avec elle la banalisation de la flore et de la faune.

En savoir plus :

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i80coutin-seyot.pdf

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/index.php?pid=decouv_chapC_p5&zoom_id=zoom_c1_1

http://ephytia.inra.fr/fr/C/11175/hypp-Myriapodes-Myriapoda

http://tela-orthoptera.org/wakka.php?wiki=ConocephalusFuscus

Sur les vertus écologiques du pâturage :

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_2013_cle07b943.pdf

 

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Champions de la race

solognotes
Les Solognotes de la Ferme d’Ecancourt © Marion Poiret

Ces brebis Solognotes paissent dans le parc du château de Menucourt. Leur propriétaire participe à  un programme national de sauvegarde et d’amélioration de cette race remarquablement rustique et très bien adaptée aux terroirs pauvres et humides, mais menacée en raison de ses faibles effectifs.

On comptait en 1850 en France 300 000 Solognotes, il en reste aujourd’hui moins de 3000 !

Pour maintenir les caractéristiques de la race dans une bonne variabilité génétique, les différents élevages sont répartis en 10 familles accouplées entre elles selon un plan précis de rotation. Dans le cadre de ce dispositif, les meilleurs jeunes béliers nés à  Cergy-Pontoise ont été envoyés dans le centre de sélection national pour cette race. Quelques-uns ont accédé au statut enviable de reproducteurs agréés : ils partiront en 2015 vers d’autres élevages choisis pour leur compatibilité génétique. Toutes nos félicitations au personnel d’élevage de la Ferme d’Ecancourt !

Le reportage dans le blog de la Ferme d’Ecancourt

http://www.agroparistech.fr/svs/genere/especes/ovins/sologno.htm

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Vauréal et Saint-Ouen-l’Aumône dans la course pour la première fleur

L’Hôtel du département du Val d’Oise a accueilli le 27 octobre 2014 les participants au concours départemental des villes et villages fleuris.

L'ensemble des lauréats du concours pour la traditionnelle photo de groupe © Gilles Carcassès
Les lauréats du concours réunis pour la traditionnelle photo de groupe © Gilles Carcassès

Félicitations aux communes de Saint-Ouen-l’Aumône et de Vauréal qui ont décroché le prix d’excellence, sésame pour une éventuelle qualification au niveau régional ! Ces deux villes de notre agglomération de Cergy-Pontoise décrocheront-elles leur première fleur l’été prochain ? Elles ont huit mois devant elles pour présenter au jury régional un circuit de visite et des réalisations qui devront mettre en valeur leur territoire au regard de l’ensemble des 61 critères du label.

La grille d’évaluation du label leur permettra de faire leur auto-analyse, d’identifier leurs points faibles et de se préparer au mieux.

Le label villes fleuries récompense les communes qui entretiennent un environnement favorable à  la qualité de vie des habitants et à  l’accueil des touristes, par leurs actions d’aménagement, d’animation et de gestion durable de leur territoire. Les actions en faveur de la biodiversité sont maintenant prises en compte dans l’évaluation selon quatre critères : connaissance et inventaire, protection, amélioration et sensibilisation.

Le palmarès du concours départemental 2014 des villes fleuries en Val d’Oise

Tout savoir sur le label : http://www.villes-et-villages-fleuris.com/

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Le lactaire à  toison

Le lactaire à  toison
Le lactaire à  toison (Lactarius torminosus) est un champignon mycorhizien étroitement associé aux bouleaux. Il a été photographié ici dans un espace vert du quartier Grand centre à  Cergy. Ce champignon n’est pas comestible. © Gilles Carcassès
Gros plan sur la toison © Gilles Carcassès
Gros plan sur la toison © Gilles Carcassès

Les bouleaux hébergent un grand nombre d’espèces de champignons mycorhiziens, pour l’essentiel des russules, des lactaires, des bolets et des cortinaires. D’autres espèces s’associent volontiers aux bouleaux et à  des conifères, notamment aux épicéas : c’est le cas de l’amanite tue-mouches et du paxille enroulé.

Les mycorhizes sont extrêmement répandues et essentielles à  l’écologie de la forêt. Les truffes, les cèpes, les girolles sont des champignons mycorhiziens. La relation mycorhizienne se joue au niveau des fines racines de l’arbre : le mycelium du champignon explore le sol dans un grand volume et rapporte à  l’arbre eau et éléments minéraux. En retour, le champignon reçoit de l’arbre des sucres utiles pour sa croissance.

Au potager aussi, les mycorhizes sont essentielles : l’oignon, le poireau, la carotte sont très dépendants de champignons mycorhiziens.

En savoir plus sur les mycorhizes

Nos sources :

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/5673/25_40.pdf

http://myco-conflans.org/dossierCommun/VisualFiches.php?mode=lec&idFiche=1064&division=basidiomycota

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Incroyables comestibles à  Cergy-Pontoise

A Courdimanche, d'étranges bacs de légumes ou de plantes aromatiques fleurissent sur les trottoirs © Gilles Carcassès
A Courdimanche, d’étranges bacs de légumes ou de plantes aromatiques fleurissent sur les trottoirs © Gilles Carcassès

Incroyables comestibles est un mouvement altruiste mondial né en Angleterre en 2008. Son principe est la culture de légumes par des bénévoles sur des espaces ouverts, au bénéfice de tous.

Les 7 et 8 novembre 2014 se tenait à  Cergy une conférence internationale autour de ce mouvement. Il y fut question du respect des sols, de circuits courts, d’autosuffisance alimentaire, d’agriculture urbaine, de permaculture, de partage, de lien social.

Pour en savoir plus sur les Incroyables comestibles, voici un reportage de TF1 passé le 16 octobre 2014 au journal de 20 heures, dans cette page : http://vimeo.com/109310835

Quelques images d’une expérience de permaculture à  Courdimanche : http://inccomestiblescourdimanche.wordpress.com/2014/08/17/buttes-de-permaculture-aux-croizettes-en-aout/

L’été 2013, les célèbres Kew gardens de Londres mettaient à  l’honneur les « IncrEdibles » comme en témoigne ces plantations saisonnières de prestige et cette stupéfiante installation de porcelaine.

Poireaux et betteraves pour les broderies de Kew gardens © Gilles Carcassès
Poireaux, aubergines, choux, céleris, maà¯s et betteraves pour les massifs de Kew gardens © Gilles Carcassès
Un banquet botanique comestible digne d'Alice au pays des merveilles © Gilles Carcassès
Un banquet botanique comestible digne d’Alice au pays des merveilles © Gilles Carcasses

La cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a le plaisir de mettre à  votre disposition une exposition à  télécharger : plantes en partage

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Quelques champignons du BRF

Le bois raméal fragmenté (BRF) issu des opérations d’élagage ou de débroussaillage est souvent utilisé en paillage de massifs d’arbustes. Ce matériau est fréquemment colonisé par des champignons plus ou moins rares. On y trouve à  côté de classiques espèces forestières, des représentants d’autres continents qui trouvent là  des milieux artificiels à  coloniser.

Une petite espèce de coprin vue à  Maurecourt dans la réserve naturelle au bord de l'Oise © Gilles Carcassès
Diverses espèces de coprins se plaisent dans les paillis. Ici, une petite espèce dorée, vue à  Maurecourt au bord de l’Oise, peut-être Parasola auricoma © Gilles Carcassès
Leraciomyces ceres, la strophaire orangée est un mériodional qui gagne du terrain depuis quelques années. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Le strophaire orangé, Stropharia aurantiaca, est d’origine incertaine. On le rencontre ça et là  en Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande sur la sciure et les copeaux. Sa dissémination par les transports de matériaux horticoles est très probable. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Stropharia rugosoannulata est d'origine américaine, en Europe depuis les années 1950 semble-t-il. C'est un comestible cultivé sur copeaux de bois et paille. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Stropharia rugosoannulata serait d’origine américaine, arrivé en Europe vers 1950. Il semble plus fréquent dans les pays nordiques. C’est un comestible facile à  cultiver sur des copeaux de bois et de la paille. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Les Cyathus ressemblent à  de minuscules nids d'oiseaus. les périodioles (les"oeufs") sont expulsés par la pluie qui facilite ainsi la dissémination © Gilles Carcassès
Les Cyathus ressemblent à  de minuscules nids d’oiseaux. On les trouve sur les débris de bois mort. Les péridioles (les »oeufs ») sont expulsés avec force par les gouttes de pluie, ce qui facilite la dissémination des spores. Photographie prise au Verger à  Cergy, quartier Grand centre © Gilles Carcassès

Les champignons des milieux rudéraux par Patrick Laurent

http://www.c-e-a-h.be/doc/index.php?2008/01/11/31-a-propos-de-quelques-especes-de-champignons-invasifs-par-pierre-pierart

 

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Le meilleur resto des sentes de Pontoise !

Une floraison discrète, mais généreuse à  une période ou pollen et nectar se raréfient ?

© Marion Poiret
Eh oui, le lierre fleurit : de septembre à  novembre, période à  laquelle les plantes à  fleurs, pour la plupart, ont déjà  fructifié. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Ces minuscules fleurettes jaunes verdâtres, regroupées en inflorescence orbiculaire, libèrent un abondant nectar. De nombreuses glandes nectarifères recouvrent le réceptacle bombé de chaque fleur. On distingue aussi nettement les petites anthères sur leurs filets. Ils forment ensemble l’étamine (ou organe reproducteur mâle de la fleur). Le pollen se développe à  l’intérieur de l’anthère. © Marion Poiret

Le dernier bar ouvert attire de nombreux insectes butineurs venus constituer leurs dernières réserves avant l’hiver sur notre principale liane indigène (hyménoptères, diptères, lépidoptères).

© Marion Poiret
Ici, Apis mellifera, l’abeille domestique. Elle est dotée de peignes et de brosses sur ses pattes, lui permettant de récupérer les grains de pollen accumulés sur son corps pour les regrouper ensuite dans les corbeilles de ses tibias postérieurs sous la forme de pelotes humides. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Côte à  côte papillon et éristale se déléctent. Comme toute espèce de la famille des syrphidae (500 espèces de syrphes en France), l’éristale est floricole. Les syrphidaes, pour la plupart, miment les abeilles, les guêpes ou les bourdons : une stratégie de défense contre les prédateurs insectivores. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Un autre petit diptère profite de l’open bar. Il appartient très certainement à  la famille des syrphidae. La photo n’est pas exploitable pour une identification sà»re, les détails de la nervation alaire et des pattes n’étant pas visibles © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les petites baies noires commencent doucement à  se teinter de pourpre et seront mà»res en fin d’hiver. A cette époque de l’année, les autres plantes n’ont pas grand chose à  proposer et les baies du lierre feront le bonheur des oiseaux comme par exemple, la fauvette à  tête noire ou le merle (attention ces baies sont toxiques pour l’Homme). Une vespidae suçote ici, le nectar présent sur le réceptacle floral © Marion Poiret

Un cycle de vie décalé, un feuillage dense et persistant l’hiver…Notre lierre est un véritable petit écosystème à  lui seul ! Il nourrit et abrite de nombreuses espèces tout au long de l’année et les protège des rigueurs hivernales comme des grandes chaleurs estivales. Les passereaux y nichent et se nourrissent des baies et des nombreux insectes et araignées présents. D’autres petits mammifères comme les lérots et les écureuils y trouvent aussi refuge. Il agit aussi comme régulateur thermique pour son support (arbre ou mur). Plusieurs espèces lui sont inféodées comme la colette du lierre, l’orobanche du lierre (plante parasite), ou encore le marasme du lierre (champignon qui se fixe sur les feuilles en décomposition).

© Marion Poiret
La colette du lierre, Colletes hederae. Cette abeille solitaire s’est spécialisée et nourrit ses petits essentiellement avec le nectar et le pollen récoltés sur les fleurs de lierre. © Marion Poiret

Ces photos ont été prises fin octobre, chemin de la sente Saint-Denis à  Pontoise.

http://vigienature.mnhn.fr/blog/focus/lincontournable-lierre

Faut-il supprimer le lierre sur les arbres ?

 plante mellifère

 plantes grimpantes et dégradation des murs ?

la collète du lierre

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/le-lierre-grimpant