En visite à la Ferme pédagogique de Pontoise, j’ai pu assister à une séance de médiation animale.
La présence d’animaux aux qualités physiques et comportementales particulières permet de créer un contact positif avec des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie.
La joie éprouvée par ces personnes faisait plaisir à voir.
Si vous souhaitez apprendre ces techniques, sachez que la Ferme pédagogique de Pontoise organise une formation de 5 jours. Les inscriptions sont ouvertes pour la session du 25 au 29 juillet 2016.
Retrouvez sur la chaîne vidéo du master de Constance et Maxime le reportage qu’ils ont réalisé d’une séance de médiation animale à la Ferme pédagogique de Pontoise. Leur projet tuteuré à la mission Développement durable et biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a consisté à identifier des initiatives méconnues de développement durable sur le territoire de Cergy-Pontoise et à les faire connaître par des clips vidéos.
Le concours Jardiner Autrement récompense chaque année depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au jardin à travers la réduction ou l’abandon de l’usage de produits phytosanitaires.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 mai 2016.
Un concours ouvert à tous
Tous les jardiniers engagés dans une démarche visant à réduire ou à éviter l’usage des pesticides dans leurs jardins peuvent présenter leurs candidatures.
Quelle que soit la surface de l’espace de jardinage, avec ou sans potager, en extérieur ou en intérieur, le concours est ouvert à tous.
Les jardiniers présentent leur espace ainsi que leurs pratiques de jardinage, en particulier celles permettant de réduire ou d’éviter l’usage des pesticides.
Les dossiers sont évalués sur la mise en œuvre d’une démarche globale de jardinage raisonné, sur l’évolution des pratiques et sur le partage des savoir-faire avec l’entourage du jardinier.
Un jury composé de membres de la Société Nationale d’Horticulture de France et de partenaires de Jardiner Autrement effectue une première sélection basée sur les informations fournies dans les dossiers écrits.
Les 10 candidats présélectionnés sont prévenus par téléphone et convoqués pour un rendez-vous téléphonique. A l’issue de ces entretiens, le jury choisit 5 lauréats et 5 prix d’encouragement.
J’ai cru entendre un loriot sur les hauteurs de Vauréal. Ca m’a rappelé ma jeunesse. La cousine de mon grand-père me racontait qu’autrefois tout le monde à la campagne comprenait le chant des oiseaux et que ceux-ci chantaient en occitan.
Ecoutons la cousine :
Le paysan, à la vigne depuis le lever du soleil, ouvre son panier pour sortir sa collation de 10 heures. Sa femme lui a préparé un bon morceau d’omelette. Le loriot, jamais avare de remarques sur la nourriture, siffle : « Biro l’iou. Biro l’iou. Se l’avio, lou biraio ! » (Retourne l’œuf. Retourne l’œuf. Si je l’avais, je le retournerais ! »). Et s’il n’y a pas d’omelette, le gourmand entonne : « Son maduras las cerièsas ? Se n’aviai, ne manjariai ! » (Elles sont mà»res les cerises ? S’il y en avait, j’en mangerais ! »).
Les paysans modernes, avec le bruit des tracteurs, ont perdu ce contact intime avec les oiseaux dont le chant rythmait les journées de labeur de leurs aà¯eux. Leurs conversations leur faisaient une compagnie. Et ils écoutaient leurs sages conseils : « Paie tes dettes, paie tes dettes ! » disait la caille des blés.
Aujourd’hui, il n’y a plus guère que les ornithologues pour s’intéresser à ces mimologismes. Moi qui les fréquente, je peux vous assurer qu’à Cergy-Pontoise, les oiseaux sédentaires chantent en français. Perché sur son grand arbre, le pigeon ramier assoiffé ne répète-t-il pas inlassablement « Paye ton coup, tonton !… » ? Il n’est pas le seul à avoir soif, le pic vert appelle la pluie : « Pleut ! Pleut! Pleut! Pleut ! ».
Pour le bruant jaune, un peu bellâtre, rien de plus facile, il chante : « Je suis le bruant jooooone ». Et l’insouciante fauvette à tête noire : « Allons donc, il fait beau, faut sortir ! ». Quant au pinson, qu’est-ce qu’il fringote mille fois par jour ? « Dis, dis, veux-tu que je t’estropie, mon p’tiot ? ». D’accord, ça n’a pas beaucoup de sens, mais on ne va pas exiger un discours d’académicien d’une si petite cervelle…
Cet article a été publié le 9 avril 2016 dans le numéro Hein??? du journal « Dur de la feuille », créé dans le cadre de la manifestation Traits bruyants à Cergy-Pontoise.
Ces galeries de larves de scolytes dessinent d’élégantes gravures sous l’écorce d’un érable champêtre mort, trouvé à Cergy. Ces dessins sont nommés entomoglyphes. Leurs caractéristiques permettent dans certains cas de déterminer l’espèce du scolyte responsable.
La femelle a foré une courte galerie rectiligne et a aligné ses œufs de chaque côté dans des encoches de ponte. Chaque larve a ensuite creusé sa propre galerie en s’éloignant de la galerie maternelle.
Les adultes issus de ces galeries larvaires ont perforé l’écorce pour sortir.
Ces petits coléoptères, lorsqu’ils pullulent dans les forêts, peuvent provoquer de graves dégâts aux arbres. La plupart des espèces de scolytes s’attaquent aux arbres affaiblis par une sécheresse prolongée, ou par d’autres causes.
Il existe 140 espèces en France de ces scolytes qui creusent leurs galeries sous les écorces.
Programme bien rempli pour les animations de la Maison de la Nature de Vauréal pendant les vacances d’avril 2016 : un atelier sur les poules, de l’art floral, de la déco à partir d’objets récupérés, des sorties… Les enfants ne sont pas oubliés avec des ateliers gourmands et rigolos.
Nous sommes partenaires pour l’animation de l’atelier « La nature au fil des saisons, source d’inspiration pour le photographe ». Justement la Maison de la Nature organise un concours photos…
Plusieurs couples de faucons crécerelles se reproduisent à Cergy-Pontoise. Voici un joli mâle, reconnaissable à sa tête et sa queue grises, observé ces jours-ci près de l’Université de Cergy-Pontoise à Neuville. Il scrute le sol depuis le sommet d’un jeune frêne au bord d’un champ. Cette espèce consomme essentiellement des petits mammifères, notamment des campagnols. Avec les chouettes et la buse, ils assurent une nécessaire régulation de ces rongeurs.
Comme l’an dernier, Natureparif organise en Ile-de-France une série de formations au protocole Florilèges pour le suivi floristique des prairies urbaines. L’objectif de ce protocole est de fournir aux gestionnaires un outil d’évaluation de l’état écologique de leurs prairies et de faire le lien avec les modes de gestion.
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, partenaire de Natureparif, accueillera un groupe de stagiaires le 3 juin de 9h à 12 h. Les interprétations des relevés effectués en 2015 sur les prairies de l’agglomération et celles de la commune de Vauréal seront également présentées.
Fruit d’une collaboration avec l’association Ocelles, partenaire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, un rucher a été inauguré aux jardins familiaux des coteaux de Cergy samedi 26 mars 2016, dans un espace clos créé pour cet usage.
Les abeilles, en vols rapides de repérage, inspectent les alentours. Les fleurs des plantes aromatiques, des légumes et des arbustes fruitiers dans les parcelles vont forcément les intéresser. Au-delà , elles ont les bois des coteaux et les vastes propriétés en bord d’Oise à explorer.
Les jardiniers y gagneront une meilleure pollinisation de leurs cultures, et le plaisir de rencontres régulières et instructives avec les apiculteurs amateurs d’Ocelles. Une occasion aussi de faire naître de nouvelles vocations ?
L’association Ocelles gère pour la CACP le rucher de l’arboretum, situé rue de Courdimanche à Cergy, lui aussi idéalement exposé. L’association fournit à la mission Développement durable et biodiversité de l’agglomération des petits pots de miel pour ses animations en direction des enfants et des familles.
On vante souvent les vertus d’associations de plantes au jardin, et ce sujet est abondamment relayé sur internet. Mais quelle est la part de ce qui est scientifiquement prouvé dans ce domaine de connaissance encore largement empirique ?
Le lin provoque la levée des graines de l’orobanche du pois. On peut donc épuiser par la culture du lin le stock de graines de cette plante parasite des fabacées (source : Joseph Pousset – Agricultures sans herbicides – 2003).
Les plantes qui nuisent à certains ravageurs
L’oeillet d’Inde bloque le développement et la multiplication des nématodes qui attaquent les racines des tomates (source INRA : http://www7.inra.fr/lecourrier/assets/C17Cayrol.pdf).
Les plantes relais
Certaines plantes hébergent un ravageur spécifique qui ne risque pas de contaminer les cultures, mais va attirer les auxiliaires, dont certains sont généralistes. Ceux-ci se multiplient alors et prospectent le reste du jardin au bénéfice des cultures à protéger. Les plantes qui suivent hébergent un ravageur spécifique, puceron ou psylle, et méritent une place dans tout jardin : le lierre, le sureau noir, l’arbre de Judée, le nerprun alaterne, la viorne tin, le laurier-sauce et chez les plantes herbacées le dactyle aggloméré, l’ortie dioà¯que, le bleuet, le compagnon blanc, la tanaisie, l’achillée mille-feuilles.
Le laurier sauce, par exemple, héberge un psylle spécifique qui attire une punaise prédatrice du psylle du poirier.
(sources Pierre Michelot – La production en pépinière – 2010 ; Fabien Liagre – Les haies rurales : rôles, création, entretien – 2006).
J’ai observé que les molènes sont attaquées par une chenille spécifique qui attire un hyménoptère parasitoà¯de réputé pour s’intéresser aussi à la piéride du chou.
Pour moi, les plantes compagnes les plus sà»res pour le potager sont les arbustes de la haie variée, plantée de préférence d’espèces locales, et les plantes fleuries sauvages de la prairie naturelle.