L'actualité de la Nature

Vigie Nature Ecole

vneAppel à  participation

Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et Natureparif ont créé Vigie Nature Ecole, une plateforme dédiée aux animations nature à  déployer à  l’école et sur les temps périscolaires* (centre de loisirs, TAP, etc.).

vne-logoLancé en 2010, Vigie-Nature à‰cole est un programme de sciences participatives qui vise à  suivre la biodiversité ordinaire sur l’ensemble du territoire métropolitain. Vigie-Nature à‰cole propose des protocoles scientifiques à  réaliser avec les enfants qui permettent d’observer la biodiversité (faune et flore) qui les entoure mais aussi de faire avancer la science ! Les enfants avec l’aide des animateurs transmettront leurs observations au Muséum national d’Histoire naturelle via le site internet dédié afin que les chercheurs puissent les analyser pour mieux comprendre le fonctionnement et l’évolution de cette biodiversité ordinaire. A ce jour, sept protocoles (ou observatoires) sont disponibles ; ils permettent d’étudier des groupes très variés (plantes sauvages, oiseaux, escargots, vers de terre…) à  choisir selon l’âge des enfants et la période de l’année. Ancré dans le concret et la proximité, ce programme invite à  sortir avec les enfants et offre aux éducateurs et aux animateurs des activités nouvelles, motivantes et pluridisciplinaires.

Vigie-Nature à‰cole, une façon simple d’aborder la biodiversité, de recréer du lien entre les enfants et la nature, et de les rendre acteurs et responsables de leur environnement !

Le Muséum national d’Histoire naturelle et Natureparif proposent également des formations (qui ne prennent que quelques heures) afin de mieux connaitre le programme et d’aider au déploiement des observatoires :

Elles peuvent également s’organiser à  la demande et peuvent avoir lieu dans votre commune,  en regroupant au besoin plusieurs collectivités.

Pour s’inscrire à  la formation du 18 octobre 2016

10 propositions d’activités pour favoriser la biodiversité dans son école

L'actualité de la Nature

Gratte la puce

 

© Gilles Carcassès
Ce renard se gratte vigoureusement la poitrine à  l’aide d’une patte postérieure – Vu au parc du Peuple de l’herbe à  Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Il existe environ 2000 espèces de puces dans la Monde dont une centaine en France, plus ou moins inféodées à  leur hôte principal, toujours un mammifère ou un oiseau. Ainsi, il existe une puce de l’Homme (Pulex irritans), mais celle-ci est devenue très rare chez l’humain en France. Nous la partageons avec le porc, le renard et le blaireau. M. de La Fontaine aurait pu en faire une jolie fable… On dit que c’est en choisissant de s’abriter dans des cavernes que l’homme préhistorique a séjourné près de terriers de renard et que Pulex irritans l’a adopté. Curieux : et pourquoi pas la puce de l’ours ?

Lorsque des puces nous piquent c’est presque toujours le fait de l’espèce Ctenocephalides felis, la puce du chat. Cette espèce, capable de se reproduire sur le chat, le chien, le lapin, le furet et le mouton peut piquer l’Homme, à  l’occasion, pour se nourrir de son sang. Il existe aussi une puce du chien qui ne vit que sur le chien, un puce du hérisson, et puis celles de la pipistrelle, du moineau, de la souris, de la taupe, de la poule, du lérot, de l’hirondelle de rivage etc. Sans oublier Xenopsylla cheopsis, la puce du rat, susceptible, avec la puce de l’Homme, de transmettre la peste.

Sur le renard on peut rencontrer la puce du renard (Chaetopsylla globiceps), et aussi parfois celles de l’Homme, du hérisson, du lapin et du blaireau. Potentiellement, un chien qui va souvent visiter des terriers de renard et de blaireau pourrait très bien rapporter à  son maître la puce de l’Homme… D’où l’intérêt de bien déparasiter son chien, surtout s’il gambade beaucoup dans la nature.

Tout savoir sur les insectes ectoparasites

Révélations étonnantes sur les puces

L'actualité de la Nature

La belle à  rayures

Cette argiope fasciée femelle a capturé une abeille - Cergy © Gilles Carcassès
Cette argiope fasciée femelle a capturé une abeille qu’elle a emmaillotée de fils de soie – Cergy © Gilles Carcassès

Cette araignée de grande taille a l’habitude de se tenir tête en bas au centre de sa toile, les deux premières paires de pattes rassemblées. Avec son look à  rayures noires, jaunes et blanches, on ne peut pas la confondre. Argiope bruennichi est d’origine méridionale. Elle progresse peu à  peu vers le Nord depuis le début du vingtième siècle semble-t-il et est présente maintenant dans toute la France.

Durant toute sa vie, d’avril à  novembre, elle peut capturer jusqu’à  900 proies, surtout des insectes de grande taille comme des criquets, des guêpes, des mouches qui se jettent imprudemment dans sa toile.

En automne, la femelle, pour abriter sa ponte des rigueurs de l’hiver, fabrique un cocon en forme de montgolfière renversée qu’elle fixe dans la végétation basse par un réseau de fils de soie. Plusieurs centaines de jeunes araignées sortiront du cocon au printemps.

 © Gilles Carcassès
Malgré sa taille, le cocon de l’argiope est difficile à  repérer, en raison de ses couleurs et de son aspect rayé qui le dissimulent dans les touffes d’herbes – Cergy © Gilles Carcassès
Argiope bruennichi et son cocon © Gilles Carcassès
Argiope bruennichi femelle et son cocon « en papier de soie » – Cergy © Gilles Carcassès

Le mâle de cette espèce est beaucoup plus mince et plus terne. Il ne survit généralement pas à  l’accouplement.

L'actualité des jardins

Fleurissement 2016 : mon coup de cœur parisien

Le square du Serment-de-Koufra dans la 14ème arrondissement de Paris a été labellisé Ecojardin en 2013 pour sa gestion écologique. Cette année, les jardiniers de ce square ont conçu et réalisé des massifs fleuris particulièrement réussis.

Une composition tendre et légère en jaune, rose, mauve et gris © Gilles Carcassès
Une composition tendre et légère en jaune, rose, mauve et gris © Gilles Carcassès

Les cannes à  sucre pourpres structurent le massif, les bouquets de scabieuses, de dahlias et de rudbeckias annuels lui donnent du rythme.

Dahlia et scabieuse © Gilles Carcassès
Dahlia et scabieuse © Gilles Carcassès

Il faut bien connaître les plantes pour trouver des accords de teintes aussi parfaits.

Paon de jour © Gilles Carcassès
Paon de jour © Gilles Carcassès

Les papillons aussi semblent se régaler.

Le broullard de cette fine graminée adoucit la rondeur des fleurs de zinnias © Gilles Carcassès
Le brouillard de cette fine graminée, un Panicum, adoucit la rondeur des fleurs de zinnias © Gilles Carcassès

Plus loin un massif dense, étroit et haut de plus de deux mètres donne l’effet d’un mur végétalisé… sans mur !

Le massi intègre un monumental dahlia imperialis qui fait le bonheur des habitués en lorsqu'il fleurit en début d'hiver © Gilles Carcassès
Une composition très verticale © Gilles Carcassès

Le massif intègre un monumental Dahlia imperialis qui fait le bonheur des habitués lorsqu’il fleurit en début d’hiver.

L'art de créer des effets de verticalité avec des floraisons retombantes, ici d'une amarante pourpre © Gilles Carcassès
L’art de créer des effets de verticalité avec des floraisons retombantes, ici au premier plan celle d’une amarante © Gilles Carcassès
Une belle harmonie de pourpre © Gilles Carcassès
Une belle harmonie de pourpre © Gilles Carcassès

Les feuilles découpées sont celle d’un Hibiscus acetosella.

 

 

Agenda

MOOC Botanique

mooc-botanique

Une série de cours gratuits par vidéos sur quelques semaines, qui ne vous demande que quelques heures par semaine pour suivre les enseignements et faire les exercices : c’est un MOOC !

Le MOOC de botanique lancé par Tela-Botanica connaît un énorme succès : plus de personnes se sont 25 000 inscrites !

Vous avez raté le lancement de ce MOOC  ? Ce n’est pas grave, vous pouvez encore vous inscrire et rattraper les cours.

 RAPPEL DU PLANNING

  • Inscription : dès le 15 avril 2016
  • Début du cours : 5 septembre 2016
  • Durée du cours : 7 semaines
  • Fin des inscriptions : 6 novembre 2016
  • Effort estimé : 2h/semaine minimum

Rà‰ALISà‰ PAR TELA BOTANICA (maîtrise d’œuvre et d’ouvrage)

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Setaria pumila est une graminée annuelle indigène
Setaria pumila est une graminée annuelle indigène – vue au Verger à  Cergy
Agenda, L'actualité des jardins

Journées d’automne 2016 à  la ferme d’Ecancourt

Depuis 20 ans, c’est le rendez-vous traditionnel de début octobre : la Ferme d’Ecancourt fait la fête et invite tous ses partenaires à  faire la démonstration de leurs talents. Chaque année un public nombreux se régale des animations proposées.ja-2016ja-2016-2

Sur le stand de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, nous vous proposerons de jouer à  un quizz sur les insectes, et nous donnerons à  14h samedi et dimanche une mini-conférence pour faire découvrir les arthropodes du jardin de la ferme d’Ecancourt.

Notez bien les dates  : samedi 1er octobre à  partir de 14h et dimanche toute la journée à  partir de 10h. La ferme d’Ecancourt est à  Jouy-le-Moutier.

Retour sur les Journées d’automne 2015

© Gilles Carcassès
Démonstration de chiens de berger à  la ferme d’Ecancourt © Gilles Carcassès
L'actualité des jardins

La cicadelle pruineuse est en Ile-de-France !

Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès
Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès

Cet homoptère américain  invasif est arrivé à  Marseille en 1985. Depuis, il s’est répandu dans tout le sud de la France. C’est un ravageur de la vigne et des espèces fruitières, mais il peut s’attaquer à  beaucoup d’espèces d’arbres et d’arbustes. Il sécrète un miellat si abondant que des apiculteurs commercialisent du miel de metcalfa !

Dans les régions infestées, l’introduction d’un micro-hyménoptère parasitoà¯de américain Neodryinus typhlocybae  en 1996 a permis d’engager une lutte biologique par acclimatation qui semble efficace.

Cet insecte vient d’être signalé pour la première fois en Ile-de-France par le Jardin du Luxembourg, sur des troènes.

Surveillez vos troènes !…

Source : Actualités Phyto – la lette d’information phytosanitaire, n°80 de la DRIAAF Ile-de-France, aoà»t 2016

 

L'actualité des jardins

« Quand la nature fait la ville »

la fleurette et le camionneurLa Bibliothèque d’Etude et d’Information (B.E.I.) de Cergy-Pontoise  propose le samedi 17 septembre 2016 à  15 h une présentation du livre « La fleurette et le camionneur, à  la découverte de la nature en ville », inspiré de nombreux articles de ce blog.

Cette présentation sera suivie d’une conférence sur le Mouvement des Incroyables comestibles et d’une démonstration de jardin en lasagne, une méthode naturelle pour produire des légumes sur un sol non cultivable. En complément seront exposées à  la B.E.I. du 10 au 24 septembre 2016 des photographies de jardins en ville à  Cergy-Pontoise, issues d’un travail de ce mouvement.

Jardin des Incroyables comestibles au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Jardin des Incroyables comestibles au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

 

 

L'actualité de la Nature

Mais que fait-elle sur ce laiteron ?

Femelle Braconidae sur un laiteron © Gilles Carcassès
Femelle Braconidae sur un laiteron © Gilles Carcassès

Dans le jardin devant l’ESSEC à  Cergy, j’ai observé cet hyménoptère noir et jaune posé sur un laiteron. Ce parasitoà¯de va-t-il s’attaquer aux pucerons installés juste en-dessous sur la tige florale ?

Puceron vert sur un tige de laiteron - Cergy © Gilles Carcassès
Pucerons verts (peut-être du genre Hyperomyzus ?) sur un tige de laiteron – Cergy © Gilles Carcassès

Pas du tout, c’est dans le capitule qu’elle pond ! Y aurait-il un trésor caché dans cette inflorescence fanée ?

Bracon en ponte © Gilles Carcassès
Bracon en ponte © Gilles Carcassès

Cette femelle est en train d’insérer son oeuf juste sur le dos d’une larve de Tephritis formosa, jolie petite mouche que l’on voit souvent sur les laiterons et qui pond dans les fleurs de cette plante.

L'actualité de la Nature

A quoi servent les cornicules ?

Tout le monde un jour, se pose cette question : à  quoi servent les cornicules des pucerons ?

Attention, il ne faut pas confondre pas les cornicules et la cauda ! Les cornicules sont ces deux tubes implantés de chaque côté de la partie arrière de l’abdomen ; la cauda est un organe situé tout à  fait à  l’extrémité de l’abdomen, dont la fonction est d’orienter le flux du miellat. Ci-dessous, Uroleucon cirsii (reconnaissable à  ses longues antennes et ses genoux sombres) possède deux cornicules noires assez grandes et une petite cauda claire.

Uroleucon cirsi - Cergy © Gilles Carcassès
Uroleucon cirsii vu à  Cergy sur un chardon des champs © CACP – Gilles Carcassès

Certes, la taille et la forme des cornicules sont des critères importants pour la détermination des espèces de pucerons, mais la Nature n’a pas du les inventer juste pour satisfaire notre insatiable besoin de classer les choses et les êtres.

 Macrosiphoniella absinthii a des cornicules courtes et une cauda en forme de queue de castor © Gilles Carcassès
Macrosiphoniella absinthii a des cornicules courtes et une cauda en forme de queue de castor – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

La vérité est étonnante : les cornicules sont des tubes de colle à  prise rapide !

Lorsqu’un puceron est inquiété par la proximité d’un danger, il émet par ses cornicules une gouttelette d’un triglycéride à  séchage rapide capable d’engluer les mandibules d’un prédateur. Le liquide émis contient aussi une phéromone d’alarme qui prévient les pucerons voisins.

Une goutte d'un liquide orange sort d'une cornicule d'Aphis nerii © Gilles Carcassès
Une goutte d’un liquide orange sort d’une cornicule d’un Aphis nerii inquiété par un photographe © CACP – Gilles Carcassès

Source :

Tout savoir sur la vie des pucerons – INRA

Retrouvez nos articles :

Le mystère du puceron géant

Le puceron jaune de l’asclépiade

L’étrange caverne des pucerons soldats