L'actualité des jardins

Fleurissement 2016 : mon coup de cœur parisien

Le square du Serment-de-Koufra dans la 14ème arrondissement de Paris a été labellisé Ecojardin en 2013 pour sa gestion écologique. Cette année, les jardiniers de ce square ont conçu et réalisé des massifs fleuris particulièrement réussis.

Une composition tendre et légère en jaune, rose, mauve et gris © Gilles Carcassès
Une composition tendre et légère en jaune, rose, mauve et gris © Gilles Carcassès

Les cannes à  sucre pourpres structurent le massif, les bouquets de scabieuses, de dahlias et de rudbeckias annuels lui donnent du rythme.

Dahlia et scabieuse © Gilles Carcassès
Dahlia et scabieuse © Gilles Carcassès

Il faut bien connaître les plantes pour trouver des accords de teintes aussi parfaits.

Paon de jour © Gilles Carcassès
Paon de jour © Gilles Carcassès

Les papillons aussi semblent se régaler.

Le broullard de cette fine graminée adoucit la rondeur des fleurs de zinnias © Gilles Carcassès
Le brouillard de cette fine graminée, un Panicum, adoucit la rondeur des fleurs de zinnias © Gilles Carcassès

Plus loin un massif dense, étroit et haut de plus de deux mètres donne l’effet d’un mur végétalisé… sans mur !

Le massi intègre un monumental dahlia imperialis qui fait le bonheur des habitués en lorsqu'il fleurit en début d'hiver © Gilles Carcassès
Une composition très verticale © Gilles Carcassès

Le massif intègre un monumental Dahlia imperialis qui fait le bonheur des habitués lorsqu’il fleurit en début d’hiver.

L'art de créer des effets de verticalité avec des floraisons retombantes, ici d'une amarante pourpre © Gilles Carcassès
L’art de créer des effets de verticalité avec des floraisons retombantes, ici au premier plan celle d’une amarante © Gilles Carcassès
Une belle harmonie de pourpre © Gilles Carcassès
Une belle harmonie de pourpre © Gilles Carcassès

Les feuilles découpées sont celle d’un Hibiscus acetosella.

 

 

Agenda

MOOC Botanique

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Une série de cours gratuits par vidéos sur quelques semaines, qui ne vous demande que quelques heures par semaine pour suivre les enseignements et faire les exercices : c’est un MOOC !

Le MOOC de botanique lancé par Tela-Botanica connaît un énorme succès : plus de personnes se sont 25 000 inscrites !

Vous avez raté le lancement de ce MOOC  ? Ce n’est pas grave, vous pouvez encore vous inscrire et rattraper les cours.

 RAPPEL DU PLANNING

  • Inscription : dès le 15 avril 2016
  • Début du cours : 5 septembre 2016
  • Durée du cours : 7 semaines
  • Fin des inscriptions : 6 novembre 2016
  • Effort estimé : 2h/semaine minimum

Rà‰ALISà‰ PAR TELA BOTANICA (maîtrise d’œuvre et d’ouvrage)

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Setaria pumila est une graminée annuelle indigène
Setaria pumila est une graminée annuelle indigène – vue au Verger à  Cergy
Agenda, L'actualité des jardins

Journées d’automne 2016 à  la ferme d’Ecancourt

Depuis 20 ans, c’est le rendez-vous traditionnel de début octobre : la Ferme d’Ecancourt fait la fête et invite tous ses partenaires à  faire la démonstration de leurs talents. Chaque année un public nombreux se régale des animations proposées.ja-2016ja-2016-2

Sur le stand de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, nous vous proposerons de jouer à  un quizz sur les insectes, et nous donnerons à  14h samedi et dimanche une mini-conférence pour faire découvrir les arthropodes du jardin de la ferme d’Ecancourt.

Notez bien les dates  : samedi 1er octobre à  partir de 14h et dimanche toute la journée à  partir de 10h. La ferme d’Ecancourt est à  Jouy-le-Moutier.

Retour sur les Journées d’automne 2015

© Gilles Carcassès
Démonstration de chiens de berger à  la ferme d’Ecancourt © Gilles Carcassès
L'actualité des jardins

La cicadelle pruineuse est en Ile-de-France !

Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès
Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès

Cet homoptère américain  invasif est arrivé à  Marseille en 1985. Depuis, il s’est répandu dans tout le sud de la France. C’est un ravageur de la vigne et des espèces fruitières, mais il peut s’attaquer à  beaucoup d’espèces d’arbres et d’arbustes. Il sécrète un miellat si abondant que des apiculteurs commercialisent du miel de metcalfa !

Dans les régions infestées, l’introduction d’un micro-hyménoptère parasitoà¯de américain Neodryinus typhlocybae  en 1996 a permis d’engager une lutte biologique par acclimatation qui semble efficace.

Cet insecte vient d’être signalé pour la première fois en Ile-de-France par le Jardin du Luxembourg, sur des troènes.

Surveillez vos troènes !…

Source : Actualités Phyto – la lette d’information phytosanitaire, n°80 de la DRIAAF Ile-de-France, aoà»t 2016

 

L'actualité des jardins

« Quand la nature fait la ville »

la fleurette et le camionneurLa Bibliothèque d’Etude et d’Information (B.E.I.) de Cergy-Pontoise  propose le samedi 17 septembre 2016 à  15 h une présentation du livre « La fleurette et le camionneur, à  la découverte de la nature en ville », inspiré de nombreux articles de ce blog.

Cette présentation sera suivie d’une conférence sur le Mouvement des Incroyables comestibles et d’une démonstration de jardin en lasagne, une méthode naturelle pour produire des légumes sur un sol non cultivable. En complément seront exposées à  la B.E.I. du 10 au 24 septembre 2016 des photographies de jardins en ville à  Cergy-Pontoise, issues d’un travail de ce mouvement.

Jardin des Incroyables comestibles au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Jardin des Incroyables comestibles au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

 

 

L'actualité de la Nature

Mais que fait-elle sur ce laiteron ?

Femelle Braconidae sur un laiteron © Gilles Carcassès
Femelle Braconidae sur un laiteron © Gilles Carcassès

Dans le jardin devant l’ESSEC à  Cergy, j’ai observé cet hyménoptère noir et jaune posé sur un laiteron. Ce parasitoà¯de va-t-il s’attaquer aux pucerons installés juste en-dessous sur la tige florale ?

Puceron vert sur un tige de laiteron - Cergy © Gilles Carcassès
Pucerons verts (peut-être du genre Hyperomyzus ?) sur un tige de laiteron – Cergy © Gilles Carcassès

Pas du tout, c’est dans le capitule qu’elle pond ! Y aurait-il un trésor caché dans cette inflorescence fanée ?

Bracon en ponte © Gilles Carcassès
Bracon en ponte © Gilles Carcassès

Cette femelle est en train d’insérer son oeuf juste sur le dos d’une larve de Tephritis formosa, jolie petite mouche que l’on voit souvent sur les laiterons et qui pond dans les fleurs de cette plante.

L'actualité de la Nature

A quoi servent les cornicules ?

Tout le monde un jour, se pose cette question : à  quoi servent les cornicules des pucerons ?

Attention, il ne faut pas confondre pas les cornicules et la cauda ! Les cornicules sont ces deux tubes implantés de chaque côté de la partie arrière de l’abdomen ; la cauda est un organe situé tout à  fait à  l’extrémité de l’abdomen, dont la fonction est d’orienter le flux du miellat. Ci-dessous, Uroleucon cirsii (reconnaissable à  ses longues antennes et ses genoux sombres) possède deux cornicules noires assez grandes et une petite cauda claire.

Uroleucon cirsi - Cergy © Gilles Carcassès
Uroleucon cirsii vu à  Cergy sur un chardon des champs © CACP – Gilles Carcassès

Certes, la taille et la forme des cornicules sont des critères importants pour la détermination des espèces de pucerons, mais la Nature n’a pas du les inventer juste pour satisfaire notre insatiable besoin de classer les choses et les êtres.

 Macrosiphoniella absinthii a des cornicules courtes et une cauda en forme de queue de castor © Gilles Carcassès
Macrosiphoniella absinthii a des cornicules courtes et une cauda en forme de queue de castor – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

La vérité est étonnante : les cornicules sont des tubes de colle à  prise rapide !

Lorsqu’un puceron est inquiété par la proximité d’un danger, il émet par ses cornicules une gouttelette d’un triglycéride à  séchage rapide capable d’engluer les mandibules d’un prédateur. Le liquide émis contient aussi une phéromone d’alarme qui prévient les pucerons voisins.

Une goutte d'un liquide orange sort d'une cornicule d'Aphis nerii © Gilles Carcassès
Une goutte d’un liquide orange sort d’une cornicule d’un Aphis nerii inquiété par un photographe © CACP – Gilles Carcassès

Source :

Tout savoir sur la vie des pucerons – INRA

Retrouvez nos articles :

Le mystère du puceron géant

Le puceron jaune de l’asclépiade

L’étrange caverne des pucerons soldats

Agenda, L'actualité des jardins

Formation sur la taille des arbustes

Quel crime ont commis ces arbustes pour mériter un tel châtiment ? © Gilles Carcassès
Quel crime ont commis ces arbustes pour mériter un tel châtiment ? © Gilles Carcassès

Le CAUE du Val d’Oise organise une formation intitulée :

« Taille et gestion rationnelle des arbustes d’ornement »

le vendredi 18 novembre 2016, à  Vauréal.

Au cours de la matinée qui se déroulera en salle,  seront abordés les points suivants :

  • Les différentes utilisations des arbustes d’ornement
  • Les modes de ramification et de floraison
  • Une démarche pour bien tailler les arbustes
  • Les différents types de taille possibles
  • Les tailles à  éviter
  • Bien réaliser les coupes
  • Intégrer la taille des arbustes dans la gestion différenciée

L’après-midi sera consacrée à  des démonstrations et des travaux pratiques sur site.

Intervenant : Jac Boutaud

Informations pratiques :

  • Contact : Christiane WALTER – Téléphone : 01 30 38 68 68
  • Horaires : De 9 h à  17 h
  • Tarif : Adhérents : 50€ – Non Adhérents : 100 €
  • Publics ciblés : élus, responsables des services urbanisme, espaces verts et environnement, techniciens.
  • Le déjeuner est à  la charge des participants.

Pour s’inscrire

L'actualité de la Nature

J’ai trouvé un serpent cyclope !

Proserpinus proserpina © Gilles Carcassès
Proserpinus proserpina © Gilles Carcassès

Près de la passerelle du Théâtre 95 à  Cergy, j’ai rencontré ce « serpent cyclope ». Ce n’est pas un pokémon rare, mais c’est tout de même une espèce protégée par un arrêté national.

Proserpinus proserpina est le sphinx de l’épilobe. Le passage des jardiniers armés de leur débroussailleuse ne m’a pas permis de connaître sa plante-hôte. Je crois me souvenir qu’il y avait là  quelques pieds d’oenothères, plantes qui peuvent nourrir aussi cette chenille.

L’ocelle dessiné sur son corps mime un œil menaçant. Mais, détail étonnant, celui-ci est placé sur la partie arrière de son abdomen et non sur sa tête. Ainsi, lorsque la chenille se sent menacée et qu’elle dresse et agite soudainement son abdomen, elle crée l’illusion d’un serpent prêt à  déclencher une attaque. Il m’a fallu me raisonner pour affronter la bête.

Le sphinx de l'épilobe © Gilles Carcassès
Le sphinx de l’épilobe © Gilles Carcassès

Pour renforcer la duperie, l’extrémité de l’abdomen de la chenille est en forme de bouche !

Le sphinx de l’épilobe par Lépi’Net