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Gratte la puce

 

© Gilles Carcassès
Ce renard se gratte vigoureusement la poitrine à  l’aide d’une patte postérieure – Vu au parc du Peuple de l’herbe à  Carrières-sous-Poissy © Gilles Carcassès

Il existe environ 2000 espèces de puces dans la Monde dont une centaine en France, plus ou moins inféodées à  leur hôte principal, toujours un mammifère ou un oiseau. Ainsi, il existe une puce de l’Homme (Pulex irritans), mais celle-ci est devenue très rare chez l’humain en France. Nous la partageons avec le porc, le renard et le blaireau. M. de La Fontaine aurait pu en faire une jolie fable… On dit que c’est en choisissant de s’abriter dans des cavernes que l’homme préhistorique a séjourné près de terriers de renard et que Pulex irritans l’a adopté. Curieux : et pourquoi pas la puce de l’ours ?

Lorsque des puces nous piquent c’est presque toujours le fait de l’espèce Ctenocephalides felis, la puce du chat. Cette espèce, capable de se reproduire sur le chat, le chien, le lapin, le furet et le mouton peut piquer l’Homme, à  l’occasion, pour se nourrir de son sang. Il existe aussi une puce du chien qui ne vit que sur le chien, un puce du hérisson, et puis celles de la pipistrelle, du moineau, de la souris, de la taupe, de la poule, du lérot, de l’hirondelle de rivage etc. Sans oublier Xenopsylla cheopsis, la puce du rat, susceptible, avec la puce de l’Homme, de transmettre la peste.

Sur le renard on peut rencontrer la puce du renard (Chaetopsylla globiceps), et aussi parfois celles de l’Homme, du hérisson, du lapin et du blaireau. Potentiellement, un chien qui va souvent visiter des terriers de renard et de blaireau pourrait très bien rapporter à  son maître la puce de l’Homme… D’où l’intérêt de bien déparasiter son chien, surtout s’il gambade beaucoup dans la nature.

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