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La belle à  rayures

Cette argiope fasciée femelle a capturé une abeille - Cergy © Gilles Carcassès
Cette argiope fasciée femelle a capturé une abeille qu’elle a emmaillotée de fils de soie – Cergy © Gilles Carcassès

Cette araignée de grande taille a l’habitude de se tenir tête en bas au centre de sa toile, les deux premières paires de pattes rassemblées. Avec son look à  rayures noires, jaunes et blanches, on ne peut pas la confondre. Argiope bruennichi est d’origine méridionale. Elle progresse peu à  peu vers le Nord depuis le début du vingtième siècle semble-t-il et est présente maintenant dans toute la France.

Durant toute sa vie, d’avril à  novembre, elle peut capturer jusqu’à  900 proies, surtout des insectes de grande taille comme des criquets, des guêpes, des mouches qui se jettent imprudemment dans sa toile.

En automne, la femelle, pour abriter sa ponte des rigueurs de l’hiver, fabrique un cocon en forme de montgolfière renversée qu’elle fixe dans la végétation basse par un réseau de fils de soie. Plusieurs centaines de jeunes araignées sortiront du cocon au printemps.

 © Gilles Carcassès
Malgré sa taille, le cocon de l’argiope est difficile à  repérer, en raison de ses couleurs et de son aspect rayé qui le dissimulent dans les touffes d’herbes – Cergy © Gilles Carcassès
Argiope bruennichi et son cocon © Gilles Carcassès
Argiope bruennichi femelle et son cocon « en papier de soie » – Cergy © Gilles Carcassès

Le mâle de cette espèce est beaucoup plus mince et plus terne. Il ne survit généralement pas à  l’accouplement.

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