Cette année encore, nos inventaires de terrain nous ont conduit à réaliser près de 60 collections SPIPOLL, soit 20 heures d’observation et de photographies d’insectes. De tous ces clichés récoltés seulement quelques uns d’entre eux ont pu être publiés au cours de l’année, il nous en reste plein à partager. Nous profitons donc de cette période de fin d’année où l’ambiance est à la fête et aux vacances pour vous offrir quelques rappels de couleurs estivales. Voici les plus beaux insectes de 2022 en une galerie désordonnée et en 3 tomes.
L’année s’achève bientôt, en ce premier jour de vacances scolaires nous n’allons pas retourner sur le terrain avant les derniers jours de 2022. Aussi, comme tous les ans, nous vous proposons une rétrospective de la saison de terrain avec les plus beaux portraits d’oiseaux pris cette année. Il y a un point commun entre tous ces clichés, saurez-vous le trouver* ?
Et toujours, notre ami rougegorge rencontré à l’île de loisirs pendant les comptages du WetLand.
*Hormis les grives de Maurecourt et Cergy, tous les autres oiseaux ont été pris à proximité d’un point d’eau. Il y a-t-il un lien de causalité entre présence d’eaux et photo d’oiseaux réussie…difficile à dire.
Cette année encore de nombreux talents se sont révélés lors du défi lancé par l’OPIE de dessiner un insecte (ou presque) par jour. Voici les productions que vous nous avez partagées :
Fresque In(se)ktober 2022
Mention spéciale à nos collègues de Deuil-la-Barre et plus particulièrement à Laurent De Andrade qui a réalisé et partagé les 31 dessins proposés cette année. Voici son œuvre (que l’on trouve particulièrement réussie) :
Nous espérons que ce défi vous aura amusé et surtout que vous en aurez profité pour découvrir des insectes que vous ne connaissiez pas encore.
Nous vous donnons bien sûr rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau défi et d’ici là, ouvrez l’œil sur les petites bêtes qui vous entourent et taillez vos crayons !
Cette année encore, nos inventaires de terrain nous ont conduit à réaliser près de 60 collections SPIPOLL, soit 20 heures d’observation et de photographies d’insectes. De tous ces clichés récoltés seulement quelques uns d’entre eux ont pu être publiés au cours de l’année, il nous en reste plein à partager. Nous profitons donc de cette période de fin d’année où l’ambiance est à la fête et aux vacances pour vous offrir quelques rappels de couleurs estivales. Voici les plus beaux insectes de 2022 en une galerie désordonnée et en 3 tomes.
L’hiver s’installe petit à petit, le froid revient, les premiers flocons tombent et les migrateurs hivernaux reprennent leurs quartiers. Les mouettes sont de retour dans le parc François Mitterrand. Il est temps de nous lancer dans un de nos jeux préférés : profiter de la pause déjeuner pour aller repérer les bagues sur les pattes des mouettes rieuses.
« TAXP » nous dit sa bague jaune. Le site European Colour-ring Birding nous indique qu’il s’agit d’une mouette baguée en Pologne. Un petit mail à nos homologues du muséum polonais (en anglais!) et nous avons maintenant sa fiche d’identité. Elle a été baguée le 31 mai 2021, elle ne devait pas être bien vieille si on en croit la couleur de ses pattes, à Jankowo en Pologne. D’après les coordonnées, elle était sur une île au milieu du lac Pakoskie.
Elle a parcouru plus de 1330 kilomètres pour rejoindre la balustrade du parc François Mitterrand ! Où elle a apparemment décidé de passer quelques temps puisque certains d’entre vous nous ont également indiqué l’avoir vue ces derniers jours.
« Witamy małą mewę » *Bienvenue petite mouette, en polonais d’après Google Traduction.
C’est la première fois que nous voyons cette mouette. Si on trouve tous les ans des mouettes rieuses baguées, venant d’un peu partout en Europe de l’Est ce ne sont jamais les mêmes individus. Peut-être une information importante à noter dans les trajets migratoires des mouettes ?
Retournons un instant en juillet dernier : le soleil brille, les fleurs éclosent et les insectes bourdonnent. Et notamment autour de ce magnifique chardon crépu du cimetière intercommunal à Puiseux-Pontoise. La session SPIPOLL devant ce massif de fleurs violettes m’a permis d’observé par moins de 21 espèces d’insectes !
Et bien d’autres petites bêtes, dont une plus intrigante encore que les autres. En effet elle se détache bien du chardon avec sa couleur vert émeraude.
La communauté du SPIPOLL m’apprend qu’il s’agit d’un Chalcidien, de la famille des Chacidoidae. Gilles m’indique qu’il ressemble à des insectes du genre Torymus, mais avec ces photos nous sommes bien en peine d’aller plus loin dans l’identification. Au moins un point nous parait sûr : c’est une femelle en train de pondre. L’ovipositeur est planté dans l’ensemble des bractées de l’inflorescence.
Mais où pond-elle ? Ou plutôt, dans qui ? Les Torymus sont connus pour être des parasites des gales de Cynipidae. L’espèce Torymus sinensis, venue de Chine, est utilisée en lutte biologique contre le cynips du châtaignier qui cause beaucoup de dégâts dans les exploitations de châtaigniers. Quel œuf, larve ou gale notre insecte aura trouvé pour installer sa progéniture, cela reste un mystère.
Pour ma part, une chose est certaine, je le trouve très joli.
Et voilà, c’est aujourd’hui avec le noyer royal que nous allons terminer cette belle série des chatons dans les arbres. Nous concluons en beauté avec cet arbre des plus intéressants en bien des points.
Juglans regia, le noyer commun ou noyer royal, est un arbre fruitier de la famille des JUGLANDACEAE naturalisé en France. Il est le seul arbre amentifère présent à l’état naturel dans notre région à avoir des feuilles composées.
Ce grand arbre caduc atteignant 20 à 30 mètres de haut est un grand classique des campagnes, on le retrouve en effet dans les haies bocagères, les coteaux, les bords de chemins, les fruticées… Mais on peut aussi le rencontrer en contexte plus urbain dans les massifs, les friches vivaces ou encore les talus et plates-bandes d’autoroutes.
Ses grandes feuilles alternes et imparipennées sont composées de 5 à 9 folioles ovales. Pour ce qu’il s’agit des fleurs, cet arbre produit de longs et épais chatons mâles pendants et des petites fleurs femelles caractéristiques par leurs deux gros stigmates sortants du futur fruit.
Outre le fait qu’il soit essentiellement cultivé pour ses fruits, les noix, le noyer est également très recherché en menuiserie et ébénisterie pour son bois qui prend un beau poli. Il est également utilisé dans la fabrication d’instruments de musiques comme les guitares ou les violons.
Sur l’agglomération, un projet a été mené en partenariat avec la LPO pour l’installation de nichoirs à chevêches sur certains arbres dont principalement des noyers, plus d’informations par ici.
Souvent connus comme étant de grands chasseurs d’abeilles, les frelons, qu’ils soient européens ou asiatiques, ne sont carnivores qu’à l’état larvaire. Les adultes chassent des proies pour nourrir les larves. Mais eux-mêmes ne se nourrissent que de matières végétales sucrées : de nectar (notamment celui du lierre en automne), du miellat, ou des fruits. En effet, on les voit fréquemment tourner autour des raisins sur les vignes. Et quand ils s’attablent autour d’une pomme, ils en creusent la chaire entièrement ne laissant que la peau.
Cyanistes caeruleus, plus connue sous le nom de mésange bleue, est sans nul doute, avec sa fameuse cousine la mésange charbonnière, l’oiseau le plus commun à la mangeoire. En cette toute fin de mois de novembre, en pleine session de BirdLab, elles sont légions à se régaler de délicieuses graines de tournesol.
Ce petit passereau de la famille des PARIDAE, est un grand habitué des jardins, parcs, bosquets, mais son optimum écologique reste tout de même les forêts de feuillus et plus particulièrement les chênaies. Ce petit cavernicole sédentaire niche dans toutes sortes de trous qu’ils soient artificiels ou naturels comme par exemple une petite cavité dans un arbre.
La mésange bleue se nourrit d’une large palette d’insectes dont une grande partie de chenilles. Parmi elles, celles de la processionnaire du pin contre qui elle est un bon moyen de lutte biologique. Lorsque le froid arrive et que les proies se raréfient, les abondantes graines et petites baies sont volontiers ajoutées au régime alimentaire de la mésange.
Pour reconnaitre la mésange bleue par rapport à la mésange charbonnière avec qui elle pourrait être confondue, rien de plus simple que de regarder la tête :
Pour la mésange bleue notez la calotte de couleur bleue (d’où son nom), le front et les joues blanches et le liserai noir sous le bec et au niveau des yeux.
Pour la mésange charbonnière, il faut constater que seules les joues sont blanches et que le reste de la tête est intégralement noire.