Je vous les recommande. Ces informations scientifiques sont synthétisées dans un langage accessible à tous et elles sont joliment illustrées. A suivre au quotidien pendant dix jours !
La toiture terrasse de la Cité de la mode et du Design à Paris est un lieu d’évènements et d’installations temporaires. Jusqu’au 31 janvier 2016, elle accueille le Living roof, une étonnante démonstration d’agriculture urbaine hors-sol.
Cet espace écosystémique intégré n’est pas une usine à gaz, c’est un prototype d’aquaponie. Le principe est séduisant et fait l’objet de recherches et de développements à grande échelle un peu partout dans le Monde, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Ethiopie, au Ghana, en France aussi dans un ambitieux programme en Auvergne Rhône-Alpes et en Bretagne.
L’eau des bassins, enrichie des déjections des poissons qui y vivent à l’ombre des plantes, irrigue des jardinières et des tuyauteries où poussent des salades, des physalis, d’autres légumes ou des espèces condimentaires…
On peut donner de la verdure aux poules, elles n’attendent que ça. Et avec l’argent des œufs, on achète la nourriture pour les poissons rouges. C’est de l’économie circulaire !
On m’avait parlé d’un poulailler connecté. Renseignements pris sur place, les poules n’envoient pas de SMS quand elles ont pondu. Dommage…
J’ai retrouvé les trognes de mon enfance. Ces saules têtards me paraissaient déjà vieux quand, tout gamin, je jouais dans ce qui était pour moi la jungle de Robinson Crusoé.
Leurs cavités sont une vraie chance pour la biodiversité : des reptiles, des oiseaux cavernicoles comme le troglodyte ou la chouette chevêche, des chauves-souris, des crapauds, de nombreux insectes et araignées peuvent y trouver refuge.
L’arbre têtard est le résultat d’une taille régulière qui consiste en la suppression des toutes les branches sur un tronc court qui prend au fil des cicatrisations une forme en massue. Cette conduite donne à l’arbre une très grande résistance au vent et une exceptionnelle longévité.
Ces formes que l’on rencontre typiquement dans le bocage permettaient la récolte aisée de bois jeune, pour la vannerie, le fourrage ou le foyer.
Certains paysagistes et des gestionnaires d’espaces verts renouent avec cette tradition, y compris dans des sites urbanisés.
Voilà un aménagement économique : ces saules ont été bouturés. Ils sont taillés régulièrement de façon à former un tronc d’une hauteur d’un mètre cinquante.
Ceux-là ont quelques années de plus.
Ils sont malins, ces anglais ! En utilisant la technique du tressage de boutures de saule, ils vont obtenir en une dizaine années seulement des formations végétales très semblables à des trognes qui seront aussi creuses et accueillantes pour la faune que des saules têtards centenaires.
Pour ceux-là , tout n’est pas perdu. Car le jardinier saura supprimer ces bâches en plastique si néfastes à la vie du sol et choisir un mode de conduite durable pour ces saules. Il pourra soit les rabattre très près du sol tous les deux ans et former ainsi une haie d’allure naturelle, soit ne conserver que les meilleures tiges pour former les futurs troncs de trognes, à tailler régulièrement, espacées de quelques mètres.
Dans le cadre du colloque « Climat et biodiversité, la nature source de solutions en Ile-de-France » que Natureparif organisait du 28 au 30 septembre 2015, un groupe de visiteurs est venu lundi 28 septembre à Cergy-Pontoise pour une sortie commentée, conduite par la mission Développement durable et Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.
Une promeneuse m’a parlé d’un fruit étrange qu’elle a trouvé sous un arbre à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Sur ses indications, j’ai reconnu un groupe de Maclura pomifera près de la base nautique.
Cet arbre de petite taille nous vient d’Amérique du Nord.
Son fruit non comestible de la taille d’une orange a de quoi surprendre. C’est ce qui fait l’intérêt décoratif de cette espèce parfois plantée dans les parcs. Aux Etats-Unis, on en fait aussi des haies taillées.
Les indiens de la tribu des Osages utilisaient le latex que contient cette plante pour leurs peintures corporelles et pour teindre leurs vêtements. Il paraît que cela teint la peau en jaune. Je n’ai pas essayé. Le bois est très dur, il servait à la confection d’arcs et de poteaux.
Avec l’automne, est revenu le temps des feuilles mortes. La communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise dans l’entretien de ses parcs publics, limite au maximum l’emploi des souffleuses de feuilles. Seuls les souffleurs électriques, moins bruyants, sont tolérés pour dégager les allées et les pelouses. Et les feuilles dans les bosquets sont laissées en place pour l’amélioration de la biodiversité et de la qualité des sols.
Les feuilles mortes participent en effet au cycle de la vie : la matière organique est alors restituée au milieu, via le travail des animaux du sol, et l’humus ainsi constitué assure le bon développement et la bonne santé des arbres.
Les vers de terre sont en première ligne dans cette transformation vitale. Ceux qui vivent près de la surface sortent la nuit, prennent dans leur bouche les débris végétaux et les emmènent avec eux dans les premiers centimètres du sol. Des champignons et des bactéries dégradent alors ces éléments en matières organiques que consomment les lombrics. Ce travail d’enfouissement est facile à observer sous les arbres en écartant la litière : les brindilles et les feuilles sont assemblés en cabanes.
Les brindilles dressées dans la cabane sont enfoncées dans le sol et se dégradent très rapidement.
A leur tour de nombreux oiseaux de nos jardins (les merles, les grives, le rouge-gorge, l’accenteur mouchet…) consomment ces vers de terre ainsi que les petits habitants de la litière comme les cloportes, les limaces ou les mille-pattes.
Le jardin partagé de la dalle du Ponceau a été présenté par Danielle Goumain à la session 2015 du concours Jardiner Autrement qui récompense les pratiques innovantes et exemplaires en jardinage sans pesticides. Les dossiers des concurrents sont évalués sur la mise en œuvre d’une démarche globale de jardinage raisonné et sur la qualité du partage des savoir-faire avec l’entourage ou le public.
A ce concours national très sélectif, soutenu par le ministère de l’Ecologie dans le cadre du plan Ecophyto, notre jardinière cergyssoise a obtenu un prix d’encouragement. C’est un résultat très honorable ! Les participants de la journée « butinage urbain » avaient pu découvrir le 30 mai 2015 ce jardin et ses acteurs épatants dans le circuit de visite concocté par la ville de Cergy.
Initié en 2008, le plan Ecophyto vise à réduire progressivement l’usage des produits phytosanitaires. Les espaces verts gérés par des professionnels et jardins d’amateurs consomment 7% des quantités vendues en France. Entre 2009 et 2013, l’utilisation dans les zones non agricoles a baissé de 3,4%.
Le projet Jardiner Autrement* vise à informer, sensibiliser et aider les 17 millions de jardiniers amateurs à préparer au mieux la prochaine interdiction.
*Avec le soutien de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), du ministère chargé de l’Ecologie (MEDDE) et du ministère chargé de l’Agriculture (MAAF).
Facile à élever, la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) a été produite pour protéger des cultures sous serres des attaques de pucerons. Ce qui devait arriver arriva. Un jour la porte d’une serre est restée ouverte et les coccinelles se sont disséminées dans la nature. Elles ont même été utilisées en plein champ et dans des jardins comme agent de lutte biologique.
Cette espèce originaire d’Asie se reproduit très bien chez nous. Aussi, elle est devenue l’une des coccinelles les plus communes en Ile-de-France.
Elle n’est pas facile à reconnaître, car son aspect est très variable. Sa grande taille est cependant le meilleur indice. Son thorax blanc est généralement orné d’un motif noir qui évoque un W ou une empreinte de patte de chat. Mais ce n’est pas la seule espèce à présenter ce type de dessin. Il existe d’ailleurs une autre espèce d’Harmonia qui est indigène. C’est pourquoi il ne faut pas chercher à détruire cette invasive : on risquerait fort de se tromper. De plus, elle est tellement bien installée que l’éradication est définitivement hors de portée. Il faut l’accepter : cette espèce fait maintenant partie de notre biodiversité.
Voici une forme noire à gros points jaunes. On peut rencontrer des individus aux élytres jaunes à points noirs, rouges à points noirs, noirs à quatre points rouges, ou encore unis, jaunes, orange ou rouges.
Les différentes formes de coccinelles asiatiques s’accouplent bien volontiers.
Les larves de cette espèce sont très voraces et le cannibalisme n’est pas rare. On les reconnaît aux quatre picots orange disposés en carré sur dessus de l’abdomen, encadrés par deux bandes latérales de la même couleur.
Le Comité technique des arbres remarquables du département du Val d’Oise s’est réuni en juillet pour statuer sur la qualification très enviée d’arbre remarquable pour une promotion d’une dizaine de lauréats en remplacement des arbres remarquables disparus ces dernières années.
Les candidatures de 40 arbres présélectionnés par les services du département ont été passées au crible des critères.
Sur les 12 lauréats qui accèdent au statut d' »arbre remarquable du Val d’Oise », 4 se trouvent sur le territoire de Cergy-Pontoise, sur le domaine privé.
– dans le parc du Clos Levallois à Vauréal (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) :
un noyer noir d’Amérique
un groupe pins noirs
un tilleul à feuilles laciniées
– et dans les jardins du campus Veolia à Jouy-le-Moutier :
un groupe de catalpas au port tortueux (à l’unanimité du Comité)
Honneur aux nouveaux lauréats !
Le conseil départemental peut aider par conventionnement les propriétaires d' »arbres remarquables » pour une expertise et les accompagner dans les travaux préconisés par cette dernière.
Temps superbe et beaucoup d’affluence pour cette 19ème édition des Journées d’automne à la Ferme d’Ecancourt, les 3 et 4 octobre 2015.
Les présidents de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et du Parc naturel régional du Vexin français s’étaient donnés rendez-vous à la ferme pour signer leur nouvelle convention, s’engageant à poursuivre et développer leurs partenariats.
Les visiteurs du stand de Cergy-Pontoise ont pu découvrir, en s’amusant, la grande diversité des orchidées sauvages qui poussent sur notre territoire.