L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Drôle de fruit !

Merci à  ceux qui ont joué et tenté de résoudre l’énigme de la photo mystère ! Bravo à  Patrick, Eric, Jean-Louis, Carole, Béatrice, Germain, Marie-France et Thierry qui ont vu juste ! Ce n’était pas trop difficile, car c’est un fruit que je vous ai déjà  montré.

Fruit tombé de Maclura pomifera, l’oranger des Osages – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Pour qui sont ces gros fruits ?

L’arbre est américain. Un gros fruit comme ça, produit en grand nombre, qui ne semble intéresser à  peu près aucun animal, n’est-ce pas étrange ? Et si l’animal en question, qui cueillait peut-être ces fruits dans l’arbre, avait disparu ? Il aurait alors laissé l’oranger des Osages orphelin de son consommateur spécialisé qui facilitait sa dissémination naturelle… Certains évoquent le mégathérium, sorte de paresseux américain de 6 mètres de long et de 4 tonnes, éteint il y a 11 000 ans. Il n’est pas interdit de rêver.

Source :

Oranger des Osages par jardinage.ooreka

L'actualité des jardins

L’orange des Osages

Fruit de Maclura pomifera - Cergy © Gilles Carcassès
Fruit de Maclura pomifera ou oranger des Osages – Cergy © Gilles Carcassès

Une promeneuse m’a parlé d’un fruit étrange qu’elle a trouvé sous un arbre à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Sur ses indications, j’ai reconnu un groupe de Maclura pomifera près de la base nautique.

Un maclura pomifera dans un espace vert © Gilles Carcassès
Un Maclura pomifera dans un espace vert, près de Niort © Gilles Carcassès

Cet arbre de petite taille nous vient d’Amérique du Nord.

Son fruit non comestible de la taille d’une orange a de quoi surprendre. C’est ce qui fait l’intérêt décoratif de cette espèce parfois plantée dans les parcs. Aux Etats-Unis, on en fait aussi des haies taillées.

Les indiens de la tribu des Osages utilisaient le latex que contient cette plante pour leurs peintures corporelles et pour teindre leurs vêtements. Il paraît que cela teint la peau en jaune. Je n’ai pas essayé. Le bois est très dur, il servait à  la confection d’arcs et de poteaux.

Source :

L’oranger des Osages, par Gardenbreizh