Mais à qui sont ces œufs ?

Pondeuses putatives :

La réponse dans quelques jours…
Quelques indices pour les indécis :
Les larves de Dryocosmus kuriphilus, le cynips du châtaignier, se développent à l’intérieur de galles qui déforment les feuilles. Les adultes de ce petit hyménoptère émergent en été ; les femelles pondent dans les bourgeons et les galles se développent seulement au printemps suivant.
Le cynips du châtaignier constitue la principale préoccupation sanitaire pour cette espèce : la production de fruits peut chuter de 80% en cas d’attaque grave. On comprend que les castanéiculteurs soient sur les dents dans les régions de production. Mais c’est aussi toute la biodiversité de la forêt qui peut être bouleversée, les châtaignes étant consommées par de nombreuses espèces.
Ravageur émergent originaire de Chine, il est arrivé en France en 2006.
Heureusement, il existe une solution : un autre micro-hyménoptère chinois Torymus sinensis parasite les larves de Dryocosmus kuriphilus.
On ne peut élever en laboratoire ce Torymus : il faut récolter dans la nature, dans les zones où il s’est établi, les galles qu’il a parasitées. Les adultes lâchés au bon moment dans les châtaigneraies vont se reproduire aux dépens des cynips et constituer en quelques années une population suffisante pour réguler le ravageur. Cette technique de « lutte biologique par acclimatation » a fait ses preuves au Japon. En France, on l’utilise depuis 2010, prioritairement dans les régions où la culture des châtaignes est un enjeu économique. Cette année 470 lâchers sont programmés en Corse où les acteurs locaux se sont fortement mobilisés.
La dissémination naturelle de ce parasite sera peut-être plus rapide que prévu : il aurait été repéré en Suisse, issu de lâchers effectués en Italie.
La situation du cynpis du châtaignier en Ile-de-France
http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Toutes-les-actualites/Cynips-du-chataignier
Cette larve de syrphe est capable de détruire cinquante pucerons par jour : autant dire que cet asticot verdâtre est un grand allié du jardinier !
Au pays des roses, la vie ne dure que l’espace d’un matin. Photographies prises au parc François-Mitterrand à Cergy dans un massif de rosiers.
La bryone s’accroche aux haies qu’elle escalade sur plusieurs mètres grâce à ses vrilles spiralées. L’hiver elle fane, laissant voir ses baies rouges toxiques. Chaque printemps, elle repousse avec vigueur depuis sa grosse racine charnue qui lui a valu son surnom de « navet du diable ». Chez la bryone dioà¯que, seule cucurbitacée sauvage visible en Ile-de-France, les sexes sont séparés : on trouve des pieds mâles et des pieds femelles.
Avril voit ses premières fleurs et avec elles, ses visiteuses assidues : les andrènes des fleurs. Ces petites abeilles solitaires qui creusent leur nid au sol sont dépendantes de la bryone pour leur nourriture. Aussi, il suffit de se poster quelques minutes devant une bryone en fleurs pour en voir quelques-unes venir se ravitailler. A l’inverse il suffirait de suivre le vol d’une andrène des fleurs sur quelques kilomètres pour arriver aux pieds de bryone. Le naturaliste avisé choisira la première méthode.
Comme toutes les andrènes, Andrena florea transporte le pollen sur les poils de ses pattes. Avec le pollen et du nectar elle confectionne des boulettes qu’elle place dans les logettes au fond de son terrier pour la nourriture de sa descendance.
Jardiniers, laissez donc une petite place à la bryone dans un coin de votre jardin.
Cette petite plante vivace à fleurs blanches a été photographiée il y a quelques jours au bord de la N 184, à Achères, tout près du pont de Conflans. Qui l’aurait vue sur Cergy-Pontoise ?
Le genre saxifrage comprend une quarantaine d’espèces en France, presque toutes montagnardes, croissant dans les fissures des rochers. Cet habitat leur a valu leur nom, du latin saxum (rocher) et frangere (briser). Le saxifrage à bulbilles ou « herbe à la gravelle » est l’un des rares saxifrages à se plaire en plaine. On le rencontre sur les sols sableux.
Par la théorie des signatures, on attribuait autrefois à la plante le pouvoir de soigner les calculs urinaires (gravelle ou petite pierre). En quelque sorte, les bulbilles à la base de la plante, semblables à de petits cailloux, auraient signalé son indication dans les cas de lithiase.
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75348-synthese
Les bà»ches perforées des hôtels à insectes intéressent souvent les osmies, ces excellentes pollinisatrices, pour y construire leur nid. L’osmie installe dans le trou plusieurs boulettes de pollen séparées par des parois de terre. Chaque boulette nourrira la larve issue de l’œuf qu’elle y aura placé. Mais si la sinistre mouche coucou a pondu aussi, en profitant de l’absence momentanée de l’hôte légitime, ses asticots vont tout dévorer.
Toute l’histoire racontée en détail par mon regretté professeur
La Maison de la nature de Vauréal organise un concours photo sur le thème de « la nature à Vauréal ».
Il vous faudra envoyer vos clichés (3 maximum) à l’adresse mail suivante maisondelanature@mairie-vaureal.fr ou les remettre en mairie de Vauréal avec votre clé USB ou votre carte mémoire.
Attention la date limite de remise de photos est fixée au dimanche 4 mai !
Seuls deux critères sont à respecter : vos clichés doivent être des photos de l’année et doivent être pris à Vauréal.
Une exposition sera réalisée à partir de vos plus belles photos et présentée à la Maison de la nature du 21 mai au 4 juin 2014 avec une remise des lots aux gagnants lors de la Fête de la nature le samedi 24 mai à 16h30.
En ce début de printemps, on voit apparaitre des insectes à pattes grêles à l’allure de moustiques. Voyons cela de plus près, avant de sortir l’artillerie.
Toutes ces bestioles font partie du sous-ordre des Nématocères qui compte en Europe 7000 espèces différentes. Autant dire qu’on ne va pas les passer toutes en revue !
Pour être un moustique, il faudrait une trompe raide et pointue pour piquer et sucer le sang.
Mais revenons à nos moustiques. Leur heure n’est pas encore venue : il faut pour voir apparaître les adultes au moins 10 jours consécutifs avec une température de l’ordre de 23 ° le jour, et pas inférieure à 15 ° la nuit. En ce moment, la nuit, ça frise encore le o°, les gratteurs de pare-brise ne me contrediront pas.
En savoir plus :
Vu ce jour au parc François-Mitterrand à Cergy, au pied de la préfecture, intéressé par les alevins de poissons rouges qui naviguent en bandes dans le bassin.
On voit régulièrement un héron à cet endroit depuis au moins quatre ans ; la place doit être bonne ! Parfois, de bon matin, avant l’heure de la marée humaine, il patrouille dans la pelouse du parc, et chasse des insectes, ou quelque limaçon.
La saison des champignons printanniers démarre tout doucement, avec ces dernières semaines bien trop sèches. Juste de quoi faire un petit panier, pour une poêlée de riz de veau aux champignons.
En éclaireur, pousse la pézize du cèdre, champignon mycorhizien strictement associé aux racines du cèdre. Nous l’avions repéré dès la mi-mars, à la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Ce curieux champignon émerge à peine du sol. Il est toxique à l’état cru, comme la morille d’ailleurs. Il serait même mortel.
Notre mousseron, Calocybe gambosa, serait mycorhizien des rosacées, ce qui explique sans doute qu’on le trouve très souvent dans les ronciers.
La morille blonde semble pouvoir être purement saprophyte, se nourrissant des matières organiques du sol (on la rencontre près de vieux tas de pommes pourries, dans les jardins, les anciennes décharges…) ou dans une relation mycorhizienne avec les frênes.
Les relations mycorhiziennes sont essentielles au bon développement de beaucoup d’arbres, mais aussi à la germination de nombreuses plantes, dont l’oignon, le poireau et la carotte ! L’excès d’engrais et certains traitements du sol nuisent aux champignons mycorhiziens. A l’inverse, certaines associations de plantes leur sont bénéfiques.
Jardins de France vous dit tout sur les mycorhizes au jardin
La recette du riz de veau aux mousserons :
Et n’oubliez pas que chaque année des accidents tragiques se produisent avec la consommation des champignons : ne mangez que ce que vous connaissez parfaitement !