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Quiz des chatons dans l’arbre

Bravo à Sophie qui a réussi à reconnaitre les chatons de ce quiz !

Corylus avellana, le noisetier commun © CACP – Gilles Carcassès

En premier nous avions la fleur femelle si particulière du noisetier commun, reconnaissable à ses stigmates rouges vifs sortants.

Salix caprea, le saule marsault © CACP – Gilles Carcassès

En deuxième nous avions les chatons en pompons typiques du saule marsault.

Fagus sylvatica, le hêtre © CACP – Gilles Carcassès

La floraison du hêtre est reconnaissable à ses chatons à longs pédoncules très poilus.

Alnus glutinosa, l’aulne glutineux – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Les longs chatons mâles de l’aulne glutineux avec ses toutes petites fleurs femelles pourpres juste au dessus.

Et voilà qui termine, avec cet ultime article, la série sur les chatons dans les arbres.

Et pour tout ceux qui l’aurait attendu voici un chaton dans l’arbre :

Retrouvez ici tous les articles de la série « Des chatons dans l’arbre » dans leur ordre de parution :

Des chatons dans l’arbre : Introduction

Des chatons dans l’arbre : Le noisetier

Des chatons dans l’arbre : le charme

Des chatons dans l’arbre : l’aulne glutineux

Des chatons dans l’arbre : Les bouleaux

Des chatons dans l’arbre : les saules

Des chatons dans l’arbre : les peupliers

Des chatons dans l’arbre : Le châtaigner

Des chatons dans l’arbre : les chênes

Des chatons dans l’arbre : le hêtre

Des chatons dans l’arbre : le noyer

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Photos mystères de janvier 2023

Plusieurs mois durant, une série s’intitulant « Des chatons dans l’arbre » a été publiée en plusieurs articles sur le blog.

Nous avons traités bien des espèces et vu des fleurs et chatons en tous genres…

Dans l’article photo mystère de ce mois-ci, nous allons mettre les connaissances de chacun à l’épreuve. Saurez-vous reconnaître toutes les fleurs de ce quiz ?

A lundi pour la réponse !

Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès
© CACP – Gilles Carcassès
© CACP – Gilles Carcassès
Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès
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Le sceau-de-Salomon multiflore

Polygonatum multiflorum – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Voilà un parfait exemple de notre ASPARAGACEAE du jour, le sceau-de-Salomon multiflore, dans son milieu naturel en compagnie de l’abondante jacinthe des bois. Vous l’aurez compris Polygonatum multiflorum, que l’on peut également appelé muguet du pauvre ou encore genouillet, est une plante typique des milieux forestiers, que l’on retrouve d’ailleurs plutôt sur des zones semi-ombragées à complètement ombragées.

Polygonatum multiflorum – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Sa floraison bien singulière constituée de plusieurs grappes de fleurs blanches/verdâtres pendantes tout le long de sa tige et protégées par des grosses feuilles ovales/allongées est assez unique. Elle permet de différencier le sceau-de-Salomon de sa proche cousine, le muguet de mai avec qui il pourrait être confondu malgré une morphologie bien différente.

Convallaria majalis – Méry-sur-Oise © CACP – Matthieu Delagnes

Ci-dessus le fameux muguet, on peut y noter la large différence avec la Sceau de Salomon de par sa taille bien plus réduite et la présence de seulement deux feuilles. Pour plus de renseignements sur le muguet, rendez-vous dans cet article.

Polygonatum multiflorum – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Pour les plus curieux d’entre vous, nous allons terminer sur l’étonnant nom que porte cette plante. Le sceau-de-Salomon, comme beaucoup d’ASPARAGACEAE, possède une épaisse souche noueuse d’où naissent les tiges annuelles. Une fois arrivé à l’hiver, lorsque la partie aérienne est sèche, on pourrait possiblement y distinguer pile à l’insertion entre les tiges florifères et les nœuds de la souche un dessin rappelant le sceau-de-Salomon plus connu sous le nom d’Etoile de David, le symbole de la religion juive.

Sources :

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur les ASPARAGACEAE :

Les deux muscaris

Pique-souris

Aspergé !

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Des chatons dans l’arbre : le noyer

Et voilà, c’est aujourd’hui avec le noyer royal que nous allons terminer cette belle série des chatons dans les arbres. Nous concluons en beauté avec cet arbre des plus intéressants en bien des points.

Noix, les fruits du noyer – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Juglans regia, le noyer commun ou noyer royal, est un arbre fruitier de la famille des JUGLANDACEAE naturalisé en France. Il est le seul arbre amentifère présent à l’état naturel dans notre région à avoir des feuilles composées.

Juglans regia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Ce grand arbre caduc atteignant 20 à 30 mètres de haut est un grand classique des campagnes, on le retrouve en effet dans les haies bocagères, les coteaux, les bords de chemins, les fruticées… Mais on peut aussi le rencontrer en contexte plus urbain dans les massifs, les friches vivaces ou encore les talus et plates-bandes d’autoroutes.

Feuillage de Juglans regia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Ses grandes feuilles alternes et imparipennées sont composées de 5 à 9 folioles ovales. Pour ce qu’il s’agit des fleurs, cet arbre produit de longs et épais chatons mâles pendants et des petites fleurs femelles caractéristiques par leurs deux gros stigmates sortants du futur fruit.

Fleurs femelles à gauche et chatons mâles à droite – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Outre le fait qu’il soit essentiellement cultivé pour ses fruits, les noix, le noyer est également très recherché en menuiserie et ébénisterie pour son bois qui prend un beau poli. Il est également utilisé dans la fabrication d’instruments de musiques comme les guitares ou les violons.

Sur l’agglomération, un projet a été mené en partenariat avec la LPO pour l’installation de nichoirs à chevêches sur certains arbres dont principalement des noyers, plus d’informations par ici.

Nichoir à chevêche dans un noyer – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Nature.Jardin.Free.fr

Retrouvez ici d’autres articles de la série :

Des chatons dans l’arbre : le charme

Des chatons dans l’arbre : Le châtaigner

Des chatons dans l’arbre : les saules

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La mésange bleue

Cyanistes caeruleus – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Cyanistes caeruleus, plus connue sous le nom de mésange bleue, est sans nul doute, avec sa fameuse cousine la mésange charbonnière, l’oiseau le plus commun à la mangeoire. En cette toute fin de mois de novembre, en pleine session de BirdLab, elles sont légions à se régaler de délicieuses graines de tournesol.

Cyanistes caeruleus chantonnant – Cergy © CACP – Marion Poiret

Ce petit passereau de la famille des PARIDAE, est un grand habitué des jardins, parcs, bosquets, mais son optimum écologique reste tout de même les forêts de feuillus et plus particulièrement les chênaies. Ce petit cavernicole sédentaire niche dans toutes sortes de trous qu’ils soient artificiels ou naturels comme par exemple une petite cavité dans un arbre.

Mésange bleue visitant un nichoir – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La mésange bleue se nourrit d’une large palette d’insectes dont une grande partie de chenilles. Parmi elles, celles de la processionnaire du pin contre qui elle est un bon moyen de lutte biologique. Lorsque le froid arrive et que les proies se raréfient, les abondantes graines et petites baies sont volontiers ajoutées au régime alimentaire de la mésange.

Mésange bleue juvénile en pleine dégustation de prunes – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Pour reconnaitre la mésange bleue par rapport à la mésange charbonnière avec qui elle pourrait être confondue, rien de plus simple que de regarder la tête :

  • Pour la mésange bleue notez la calotte de couleur bleue (d’où son nom), le front et les joues blanches et le liserai noir sous le bec et au niveau des yeux.
  • Pour la mésange charbonnière, il faut constater que seules les joues sont blanches et que le reste de la tête est intégralement noire.
Mésange bleue à gauche et mésange charbonnière à droite – © CACP

Sources :

Les oiseaux d’Ile-de-France par Pierre Le Maréchal, David Laloi et Guilhem Lesaffre

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres articles sur les mésanges :

La mésange huppée

La mésange à longue queue

Mésange malade ?

Le dessert des mésanges

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Les érables

Les érables, du genre Acer, sont monnaies courantes dans toute la région francilienne. De nombreuses espèces non-autochtones y sont régulièrement plantées dans les rues, les parcs ou les jardins. Parmi celles-ci certaines espèces bien connues se sont naturalisées et arrivent même à devenir envahissantes comme c’est le cas de l’érable sycomore et l’érable negundo.

Acer x freemani ‘Autumn Blaze’ – © CACP – Gilles Carcassès

Sur l’agglomération, nous pouvons en tout compter quatre espèces d’érables à l’état naturel :

  • Acer pseudoplatanus / l’érable sycomore
  • Acer platanoides / l’érable plane
  • Acer negundo / l’érable à feuilles de frêne ou érable negundo
  • Acer campestre / l’érable champêtre
Acer pseudoplatanus, l’érable sycomore – © CACP – Gilles Carcassès

L’érable sycomore est le plus répandu de tous. En effet cette espèce naturalisée est en perpétuelle expansion dans la région, gagnant peu à peu toutes sortes de milieux où il devient très compétitif. On le reconnait aisément à ses grandes feuilles cinq à sept fois lobées à nombreuses dents arrondies. Cet érable possède également une écorce caractéristique qui se craquelle puis se détache en petites plaques lorsque l’arbre prend de l’âge.

Acer platanoides, l’érable plane – © CACP – Gilles Carcassès

L’érable plane, également naturalisé, est assez proche de l’érable sycomore sur plusieurs points, mais en revanche son écorce reste parfaitement lisse tout le long de sa vie et ses feuilles sont bien différentes (moins de dents et qui sont beaucoup plus longues et fines).

Acer pseudoplatanus à gauche et Acer platanoides à droite – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Anecdote étonnante par rapport aux deux espèces précédentes, si l’on fait la traduction littérale de Acer platanoides et Acer pseudoplatanus, on obtient dans les deux cas « érable faux-platane ». Car en effet les racines « oides » en latin et « pseudo » en grec expriment toute les deux quelque chose de faux ou similaire. Dans le cas présent, ce sont bien des érables faux-platanes qu’il ne faut du coup pas confondre avec le fameux Platanus x acerifolia, le platane à feuilles d’érable, autre grand classique des rues et des parcs.

Samares d’Acer platanoides, l’érable plane – © CACP – Marion Poiret

Mais pour en revenir aux autres érables présents sur le territoire de la CACP, nous pouvons également parler du moins commun des quatre espèces, l’érable à feuilles de frêne. Ce taxon, originaire d’Amérique, est tout à fait particulier de par ses feuilles qui sont composées, d’où son nom. Il est devenu problématique sur une bonne partie de la région à cause de son fort envahissement de certains cours d’eaux. Pour en savoir plus sur cette espèce, rendez-vous sur ce site.

Acer campestre, l’érable champêtre – © CACP – Gilles Carcassès

Et pour finir nous terminons avec le seul et unique érable qui soit indigène par chez nous, l’érable champêtre que vous pouvez voir ci-dessous avec sa belle coloration automnale. C’est également le plus petit des érables de la région, il atteint difficilement 15 mètres de haut.

Acer campestre, l’érable champêtre – © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur des arbres de l’agglomération :

Ailante ou frêne ? Telle est la question

Cet arbre est-il un tueur en série ?

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L’écureuil roux

Sciurus vulgaris est certainement le rongeur forestier le plus beau et le plus connu de toute sa famille. En effet comment rivaliser face à la superbe toison rousse que porte ce magnifique petit mammifère adepte d’acrobaties ?

Sciurus vulgaris – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En parlant d’ailleurs de son beau pelage, notez qu’il n’est pas toujours si roux que ça, il est également possible de croiser des individus aux poils gris virant même parfois vers le noir au niveau de sa queue.

Sciurus vulgaris – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’écureuil roux est loin de se nourrir exclusivement de noisettes, elles sont en effet une partie non négligeable de son régime alimentaire mais il faut aussi savoir que la plupart des fruits des arbres et arbustes forestiers sont également très appréciés par ses papilles. Pour dire à quel point l’écureuil peut être flexible concernant son alimentation, il lui arrive parfois de s’attaquer à des œufs, des insectes et plus rarement des jeunes oiseaux.

Restes d’une noisette mangée par un écureuil – Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

Notre brave écureuil roux est un adepte des arbres et pas qu’un peu, il passe en moyenne 70 % de son temps perché à plusieurs mètres de haut à sauter de branches en branches, se nourrir ou constituer son nid. D’ailleurs en parlant de son petit nid douillet, il faut savoir qu’il n’est pas nécessairement dans une cavité d’un vieil arbre comme on le penserait, il peut également être fait par exemple au niveau d’une fourche de deux branches charpentières totalement à l’air libre.

Sciurus vulgaris – © CACP – Gilles Carcassès

De temps à autres notre cher rongeur arboricole descend des arbres et se promène à même le sol, c’est encore une fois régulièrement pour se nourrir ou bien pour faire ses réserves pour l’hiver. D’ailleurs, au même titre que le geai des chênes, il lui arrive d’oublier une partie de ses fameux garde-mangers hivernaux ce qui le rend responsable de la dispersion de nombreuses espèces d’arbres et arbustes.

Sciurus vulgaris – © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

L’écureuil roux par le Groupe Mammologique Normand

L’écureuil roux par Les Jardins de Noé

Retrouvez par ici d’autres articles sur l’écureuil roux :

L’amateur de fibres longues

Le nain rouge et les deux pestes

Ecureuil à la carte

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Le bolet à pied rouge

Neoboletus erythropus – © CACP – Gilles Carcassès

Ce champignon de la famille des BOLETACEAE a tout pour faire peur, en effet son pied et ses pores de couleur rouge n’augurent à première vue rien de bon, son chapeau de couleur généralement marron reflète un aspect de daim humide et enfin sa chair, aussitôt coupée, devient intégralement bleue.

Neoboletus erythropus – © CACP – Gilles Carcassès

Décidément ce pauvre bolet n’a rien pour lui… Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraitre ce champignon est un bon comestible à condition qu’il soit cuit au minimum 20 minutes dans de l’eau bouillante par exemple.

Boletus satanas (Bolet de Satan) et Boletus luridus (Bolet blafard) – © CACP – Gilles Carcassès

Cependant attention ! Avant de vouloir faire profiter vos papilles du bon gout de ce champignon, soyez sûrs à 100% de votre identification. En effet dans le cas contraire vous pourriez tout aussi bien faire profiter votre estomac d’une vilaine intoxication dans le cas du bolet de Satan.

Neoboletus erythropus – © CACP – Gilles Carcassès

Mais pour en revenir à notre bolet du jour, que l’on peut observer ci-dessus sous une forme avec un chapeau clair, on le retrouve de juin à novembre le plus souvent en milieux forestiers sur sol acide, fréquemment sous les hêtres et les épicéas. Les dimensions de ce champignon sont très variables, son chapeau est compris entre 5 et 20 cm tandis que son pied n’excède pas 15 cm de haut.

Neoboletus erythropus – © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Guide des champignons.com

Les indispensables Delachaux : 450 champignons par Andreas Gminder et Tanja Böhning

Retrouvez ici d’autres champignons :

Le champignon allume-feu

Plusieurs champignons pour un même tronc

Le champignon mielleux

Trémelle, champignon parasite

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Des chatons dans l’arbre : le hêtre

Dans le dernier article de la série nous parlions des fabuleux chênes de nos contrés, aujourd’hui nous allons voir un arbre qui n’a pourtant rien à leur envier, j’ai cité : le fayard, fouteau ou tout simplement le hêtre.

Fagus sylvatica – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Voilà un excellent exemple d’un hêtre dans toute sa splendeur, tout aussi impressionnant que ses cousins les chênes, il peut parfois être encore plus grand qu’eux (40m pour le hêtre, 35m pour le chêne sessile). Il est, avec les chênes, le châtaigner et le charme, l’un des arbres les plus communs de nos forêts.

Feuilles de Carpinus betulus à gauche et Fagus sylvatica à droite © CACP

En parlant de charme attention à ne pas confondre ses feuilles avec celui du hêtre, elles se ressemblent un peu mais rappelons-nous que « le charme d’Adam c’est d’être à poils » (le charme a des dents tandis que le hêtre a des poils). Arrivé à l’automne, le feuillage du hêtre prend un très joli coloris variant du jaune à l’orange légèrement pourpré, à ne pas confondre avec le hêtre pourpre / Fagus sylvatica ‘Pururea’ qui est quant à lui naturellement d’un profond pourpre toute l’année.

Chatons de Fagus sylvatica © CACP – Gilles Carcassès

La floraison du hêtre s’étale d’avril à mai, les chatons mâles sont des globules pendants tandis que les fleurs femelles sont regroupées par deux à l’intérieur de cupules poilues (futures capsules des fruits). Arrivées à maturités, ces fameuses cupules s’ouvrent en quatre valves afin de libérer les akènes comestibles que l’on appelles plus communément « faînes ».

Cupules arrivée à maturité © CACP – Marion Poiret

De nos jours, le hêtre est en régression et est de moins en moins planté en forêt à cause de sa fragilité face au changement climatique, en effet il est très sensibles au fortes chaleurs estivales.

Voilà qui, avec cet article, termine la famille des FAGACEAE. Dans le prochain article, nous terminerons cette série sur les arbres à chatons avec une dernière famille, celle des JUGLANDACEAE, avec son seul représentant à l’état naturel sur notre territoire, le noyer.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles de la série :

Des chatons dans l’arbre : Le noisetier

Des chatons dans l’arbre : les saules

Des chatons dans l’arbre : les peupliers

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Le pic épeiche

Pic ! Pic ! Pic ! Pic ! Suivis de quelques tambourinement dans un vieux tronc sec, voilà des sons que l’on entend régulièrement dans la plupart de nos boisements dans la région. Mais d’où provient tout cet orchestre ? C’est pourtant tout simple, dans toute sa cacophonie le musicien nous fait part de son nom : le pic !

Dendrocopos major – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et c’est plus précisément le pic épeiche / Dendrocopos major qui nous réserve ces étonnantes façons de s’exprimer. Il est certainement, dans sa famille des PICIDAE, l’espèce la plus commune de notre région.

Loge de pic épeiche – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le pic épeiche, comme tous les autres pic, est un oiseau cavernicole qui creuse son propre nid (ou loge) dans une tronc d’arbre abimé à l’aide de son puissant bec. Il habite toute sorte de forêts qu’elles soient principalement composées de feuillus, de résineux ou qu’elles soient mixtes.

Dendrocopos major – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Son régime alimentaire se compose essentiellement de larves d’insectes xylophages (mangeurs de bois) durant la belle saison et de graines d’arbres et arbustes forestiers en hiver. Il est également possible d’observer le pic épeiche à la mangeoire étant donné qu’il apprécie les graines de tournesol riches en lipides que l’on y dispose régulièrement.

Dendrocopos major © CACP – Emilie Périé

La principale différence que l’on peut établir avec son cousin le pic mar avec qui il est parfois confondu en raison d’un cri similaire, c’est la calotte. Celle du pic épeiche, pour ce concerne le mâle, est noire avec uniquement une petite bande rouge derrière la tête, tandis que celle du pic mar est intégralement rouge.

Dendrocoptes medius, le pic mar – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Sources :

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres articles sur les PICIDAE de chez nous :

Petit pic, le pic épeichette

Le pic vert

Le pic noir

Le pic mar