La phasie crassipenne est un membre de la famille des Tachinidae, diptères tachinaires dont les larves parasitent d’autres insectes. Ectophasia crassipennis cible quant à elle les punaises.
Tachi qui ?
A noter que le « chi » de Tachinidae et de tachinaire se prononce « ki », comme dans… chalarose, chorale ou chélidoine.
Le réseau des bibliothèques de Cergy-Pontoise vous présente les 4 prochains ateliers consacrés à la biodiversité, à consulter dans cette page.
Venez découvrir de façon distrayante la vie des petits habitants du sol, la façon de réaliser des hôtels à insectes, les secrets du jardinage écologique et le rôle des insectes au jardin !
Ces actions d’animation destinées à un public familial font intervenir des associations locales spécialisées et bénéficient du soutien de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.
Ce coléoptère rondouillard est une bruche, probablement de l’espèce Bruchus affinis. Ses larves consomment les graines des gesses à larges feuilles qui poussent au pied de mon noisetier.
Un terrible prédateur inspecte tous les recoins à la recherche de pucerons : c’est la larve d’un chrysope. Avec ses mandibules en crochets, il est bien armé pour la chasse !
Les cirses maraîchers en fleurs attirent de nombreux insectes. Au parc du château de Grouchy à Osny, j’ai observé ces deux espèces de volucelles attablées sur la même plante.
La volucelle transparente vit aux dépends des guêpes. Elle s’introduit dans le nid souterrain de la guêpe commune ou de la guêpe germanique en trompant les occupantes avec des phéromones. Sa larve est un ectoparasite du couvain.
Avec ses 2,5 centimètres de long, la volucelle zonée est l’une de nos plus grandes mouches. Comme la volucelle transparente, elle pond sur la paroi des nids d’hyménoptères sociaux. Sa ressemblance avec le frelon européen lui est peut-être utile pour parasiter incognito les nids de cette espèce ?
En récoltant mes noisettes pourpres, j’ai observé que les involucres très enveloppants de ces fruits offraient de bons abris à plein de petites bêtes. J’ai entrepris de les photographier. Mon rendement de cueilleur de noisettes en a gravement pâti.
Ectobius vinzi, une petite blatte de jardin qui devient très commune et rentre parfois dans les maisons, sans faire aucun dégât (il suffit de la remettre dehors). Cet immature est facile à reconnaître avec sa barre blanche transversale.
C’est à Mazamet à la fin des années trente que le séneçon du Cap est arrivé d’Afrique du Sud dans des ballots de laine, à l’époque de l’industrie textile florissante dans le Sud-Ouest. Les petites graines très légères s’accrochent facilement dans les toisons, mais aussi volent au vent et flottent au fil de l’eau. Aussi la plante s’est rapidement multipliée et disséminée, au point de devenir envahissante et de menacer la biodiversité de certains milieux fragiles. Au catalogue de la flore vasculaire d’Ile-de-France, elle est classée invasive au niveau 3. La plante est vivace sur quelques années, elle résiste assez bien aux incendies, et ses racines libèrent des substances qui inhibent le développement des autres espèces. Un seul pied peut produire 10 000 graines par an ! Comme si cela ne suffisait pas, c’est une plante toxique pour le bétail et fort peu d’insectes la consomment.
Elle gagne du terrain en suivant les voies de communication, on peut la voir coloniser des kilomètres de bords d’autoroute de façon spectaculaire dans certaines régions. Elle est assez commune à Cergy-Pontoise, aux abords des voies ferrées, dans les friches urbaines, elle pousse aussi dans les fissures des trottoirs et au pied des immeubles.
En dehors de son berceau natal sud-africain, le séneçon du Cap est présent dans beaucoup de pays en Europe, et a été repéré en Amérique du Sud et centrale, en Australie, à Taà¯wan. En France, on le rencontre surtout dans le Languedoc et la vallée du Rhône, en Ile-de-France et en Alsace.
Sur ce pied de cirse commun, un millier de pucerons ont été attaqués par de minuscules hyménoptères Braconidae de la sous-famille des Aphidiinae. Ces parasitoà¯des ont pondu dans les pucerons et leurs larves se sont développées à l’intérieur, se nourrissant des organes de leur hôte. Beaucoup de jeunes adultes de la nouvelle génération sont déjà sortis, on voit le trou rond qu’ils ont découpé dans le dos des pucerons pour prendre leur envol. Sur certains pucerons, on distingue encore le couvercle de sortie. D’autres pucerons momifiés, qui ne sont pas troués, abritent encore leur parasite.
Quand il est au repos, ce papillon aligne ses ailes de façon à faire parfaitement coà¯ncider la ligne rose qui barre ses ailes antérieures et postérieures, donnant ainsi l’illusion d’une ligne continue. Comme pour de nombreuses autres espèces de Geometridae, les motifs sur les ailes ont sans doute pour effet de tromper des prédateurs. Dans la photo ci-dessus, les lignes du papillon ne sont-elles pas en rapport avec celles des herbes sèches sur lesquelles il se tient ? Même quand on l’a vu se poser, il n’est pas si aisé de le retrouver, immobile dans son environnement, malgré sa couleur claire.
Timandra comae, la phalène anguleuse, est commune dans les prairies humides. Sa chenille consomme des rumex et d’autres Polygonaceae.
Ici, c’est une femelle, car ses antennes sont fines et non largement plumeuses comme celles des mâles de son espèce.
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