L'actualité des jardins

Vauréal et Saint-Ouen-l’Aumône dans la course pour la première fleur

L’Hôtel du département du Val d’Oise a accueilli le 27 octobre 2014 les participants au concours départemental des villes et villages fleuris.

L'ensemble des lauréats du concours pour la traditionnelle photo de groupe © Gilles Carcassès
Les lauréats du concours réunis pour la traditionnelle photo de groupe © Gilles Carcassès

Félicitations aux communes de Saint-Ouen-l’Aumône et de Vauréal qui ont décroché le prix d’excellence, sésame pour une éventuelle qualification au niveau régional ! Ces deux villes de notre agglomération de Cergy-Pontoise décrocheront-elles leur première fleur l’été prochain ? Elles ont huit mois devant elles pour présenter au jury régional un circuit de visite et des réalisations qui devront mettre en valeur leur territoire au regard de l’ensemble des 61 critères du label.

La grille d’évaluation du label leur permettra de faire leur auto-analyse, d’identifier leurs points faibles et de se préparer au mieux.

Le label villes fleuries récompense les communes qui entretiennent un environnement favorable à  la qualité de vie des habitants et à  l’accueil des touristes, par leurs actions d’aménagement, d’animation et de gestion durable de leur territoire. Les actions en faveur de la biodiversité sont maintenant prises en compte dans l’évaluation selon quatre critères : connaissance et inventaire, protection, amélioration et sensibilisation.

Le palmarès du concours départemental 2014 des villes fleuries en Val d’Oise

Tout savoir sur le label : http://www.villes-et-villages-fleuris.com/

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le lactaire à  toison

Le lactaire à  toison
Le lactaire à  toison (Lactarius torminosus) est un champignon mycorhizien étroitement associé aux bouleaux. Il a été photographié ici dans un espace vert du quartier Grand centre à  Cergy. Ce champignon n’est pas comestible. © Gilles Carcassès
Gros plan sur la toison © Gilles Carcassès
Gros plan sur la toison © Gilles Carcassès

Les bouleaux hébergent un grand nombre d’espèces de champignons mycorhiziens, pour l’essentiel des russules, des lactaires, des bolets et des cortinaires. D’autres espèces s’associent volontiers aux bouleaux et à  des conifères, notamment aux épicéas : c’est le cas de l’amanite tue-mouches et du paxille enroulé.

Les mycorhizes sont extrêmement répandues et essentielles à  l’écologie de la forêt. Les truffes, les cèpes, les girolles sont des champignons mycorhiziens. La relation mycorhizienne se joue au niveau des fines racines de l’arbre : le mycelium du champignon explore le sol dans un grand volume et rapporte à  l’arbre eau et éléments minéraux. En retour, le champignon reçoit de l’arbre des sucres utiles pour sa croissance.

Au potager aussi, les mycorhizes sont essentielles : l’oignon, le poireau, la carotte sont très dépendants de champignons mycorhiziens.

En savoir plus sur les mycorhizes

Nos sources :

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/5673/25_40.pdf

http://myco-conflans.org/dossierCommun/VisualFiches.php?mode=lec&idFiche=1064&division=basidiomycota

L'actualité des jardins

Incroyables comestibles à  Cergy-Pontoise

A Courdimanche, d'étranges bacs de légumes ou de plantes aromatiques fleurissent sur les trottoirs © Gilles Carcassès
A Courdimanche, d’étranges bacs de légumes ou de plantes aromatiques fleurissent sur les trottoirs © Gilles Carcassès

Incroyables comestibles est un mouvement altruiste mondial né en Angleterre en 2008. Son principe est la culture de légumes par des bénévoles sur des espaces ouverts, au bénéfice de tous.

Les 7 et 8 novembre 2014 se tenait à  Cergy une conférence internationale autour de ce mouvement. Il y fut question du respect des sols, de circuits courts, d’autosuffisance alimentaire, d’agriculture urbaine, de permaculture, de partage, de lien social.

Pour en savoir plus sur les Incroyables comestibles, voici un reportage de TF1 passé le 16 octobre 2014 au journal de 20 heures, dans cette page : http://vimeo.com/109310835

Quelques images d’une expérience de permaculture à  Courdimanche : http://inccomestiblescourdimanche.wordpress.com/2014/08/17/buttes-de-permaculture-aux-croizettes-en-aout/

L’été 2013, les célèbres Kew gardens de Londres mettaient à  l’honneur les « IncrEdibles » comme en témoigne ces plantations saisonnières de prestige et cette stupéfiante installation de porcelaine.

Poireaux et betteraves pour les broderies de Kew gardens © Gilles Carcassès
Poireaux, aubergines, choux, céleris, maà¯s et betteraves pour les massifs de Kew gardens © Gilles Carcassès
Un banquet botanique comestible digne d'Alice au pays des merveilles © Gilles Carcassès
Un banquet botanique comestible digne d’Alice au pays des merveilles © Gilles Carcasses

La cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a le plaisir de mettre à  votre disposition une exposition à  télécharger : plantes en partage

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Quelques champignons du BRF

Le bois raméal fragmenté (BRF) issu des opérations d’élagage ou de débroussaillage est souvent utilisé en paillage de massifs d’arbustes. Ce matériau est fréquemment colonisé par des champignons plus ou moins rares. On y trouve à  côté de classiques espèces forestières, des représentants d’autres continents qui trouvent là  des milieux artificiels à  coloniser.

Une petite espèce de coprin vue à  Maurecourt dans la réserve naturelle au bord de l'Oise © Gilles Carcassès
Diverses espèces de coprins se plaisent dans les paillis. Ici, une petite espèce dorée, vue à  Maurecourt au bord de l’Oise, peut-être Parasola auricoma © Gilles Carcassès
Leraciomyces ceres, la strophaire orangée est un mériodional qui gagne du terrain depuis quelques années. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Le strophaire orangé, Stropharia aurantiaca, est d’origine incertaine. On le rencontre ça et là  en Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande sur la sciure et les copeaux. Sa dissémination par les transports de matériaux horticoles est très probable. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Stropharia rugosoannulata est d'origine américaine, en Europe depuis les années 1950 semble-t-il. C'est un comestible cultivé sur copeaux de bois et paille. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Stropharia rugosoannulata serait d’origine américaine, arrivé en Europe vers 1950. Il semble plus fréquent dans les pays nordiques. C’est un comestible facile à  cultiver sur des copeaux de bois et de la paille. Photographie prise au zoo de Vincennes © Gilles Carcassès
Les Cyathus ressemblent à  de minuscules nids d'oiseaus. les périodioles (les"oeufs") sont expulsés par la pluie qui facilite ainsi la dissémination © Gilles Carcassès
Les Cyathus ressemblent à  de minuscules nids d’oiseaux. On les trouve sur les débris de bois mort. Les péridioles (les »oeufs ») sont expulsés avec force par les gouttes de pluie, ce qui facilite la dissémination des spores. Photographie prise au Verger à  Cergy, quartier Grand centre © Gilles Carcassès

Les champignons des milieux rudéraux par Patrick Laurent

http://www.c-e-a-h.be/doc/index.php?2008/01/11/31-a-propos-de-quelques-especes-de-champignons-invasifs-par-pierre-pierart

 

L'actualité de la Nature

Le meilleur resto des sentes de Pontoise !

Une floraison discrète, mais généreuse à  une période ou pollen et nectar se raréfient ?

© Marion Poiret
Eh oui, le lierre fleurit : de septembre à  novembre, période à  laquelle les plantes à  fleurs, pour la plupart, ont déjà  fructifié. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Ces minuscules fleurettes jaunes verdâtres, regroupées en inflorescence orbiculaire, libèrent un abondant nectar. De nombreuses glandes nectarifères recouvrent le réceptacle bombé de chaque fleur. On distingue aussi nettement les petites anthères sur leurs filets. Ils forment ensemble l’étamine (ou organe reproducteur mâle de la fleur). Le pollen se développe à  l’intérieur de l’anthère. © Marion Poiret

Le dernier bar ouvert attire de nombreux insectes butineurs venus constituer leurs dernières réserves avant l’hiver sur notre principale liane indigène (hyménoptères, diptères, lépidoptères).

© Marion Poiret
Ici, Apis mellifera, l’abeille domestique. Elle est dotée de peignes et de brosses sur ses pattes, lui permettant de récupérer les grains de pollen accumulés sur son corps pour les regrouper ensuite dans les corbeilles de ses tibias postérieurs sous la forme de pelotes humides. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Côte à  côte papillon et éristale se déléctent. Comme toute espèce de la famille des syrphidae (500 espèces de syrphes en France), l’éristale est floricole. Les syrphidaes, pour la plupart, miment les abeilles, les guêpes ou les bourdons : une stratégie de défense contre les prédateurs insectivores. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Un autre petit diptère profite de l’open bar. Il appartient très certainement à  la famille des syrphidae. La photo n’est pas exploitable pour une identification sà»re, les détails de la nervation alaire et des pattes n’étant pas visibles © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les petites baies noires commencent doucement à  se teinter de pourpre et seront mà»res en fin d’hiver. A cette époque de l’année, les autres plantes n’ont pas grand chose à  proposer et les baies du lierre feront le bonheur des oiseaux comme par exemple, la fauvette à  tête noire ou le merle (attention ces baies sont toxiques pour l’Homme). Une vespidae suçote ici, le nectar présent sur le réceptacle floral © Marion Poiret

Un cycle de vie décalé, un feuillage dense et persistant l’hiver…Notre lierre est un véritable petit écosystème à  lui seul ! Il nourrit et abrite de nombreuses espèces tout au long de l’année et les protège des rigueurs hivernales comme des grandes chaleurs estivales. Les passereaux y nichent et se nourrissent des baies et des nombreux insectes et araignées présents. D’autres petits mammifères comme les lérots et les écureuils y trouvent aussi refuge. Il agit aussi comme régulateur thermique pour son support (arbre ou mur). Plusieurs espèces lui sont inféodées comme la colette du lierre, l’orobanche du lierre (plante parasite), ou encore le marasme du lierre (champignon qui se fixe sur les feuilles en décomposition).

© Marion Poiret
La colette du lierre, Colletes hederae. Cette abeille solitaire s’est spécialisée et nourrit ses petits essentiellement avec le nectar et le pollen récoltés sur les fleurs de lierre. © Marion Poiret

Ces photos ont été prises fin octobre, chemin de la sente Saint-Denis à  Pontoise.

http://vigienature.mnhn.fr/blog/focus/lincontournable-lierre

Faut-il supprimer le lierre sur les arbres ?

 plante mellifère

 plantes grimpantes et dégradation des murs ?

la collète du lierre

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/le-lierre-grimpant

L'actualité de la Nature

Une sortie ornithologique réussie

La Maison de la nature de Vauréal organisait vendredi 31 octobre 2014 une sortie consacrée à  la découverte des oiseaux de la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Animée par Eric Grosso, la matinée a été riche en observations  : un groupe de canards chipeaux sur l’étang, un épervier houspillé par des corneilles, le faucon crécerelle en chasse, les acrobaties du roitelet huppé, les geais qui se régalent de glands… Les participants sont repartis emballés.

Fidèle au poste sur son arbre mort, on dirait que ce grand cormoran passe ses journées à  surveiller la passerelle d’accès à  la baignade © Gilles Carcassès
Une dizaine de hérons cendrés fréquentent toute l'année la base de loisirs mais ne nichent pas sur place © Marion Poiret
Une dizaine de hérons cendrés fréquentent toute l’année la base de loisirs mais ne nichent pas sur place © Marion Poiret
© Gilles Carcassès
Le rouge-gorge n’est pas farouche © Gilles Carcassès
Le chevalier guignette fréquente le stade d'eau vive à  marée basse © Gilles Carcassès
Le chevalier guignette fréquente le stade d’eau vive à  marée basse © Gilles Carcassès
Un héron est caché parmi ces mouettes : saurez-vous le découvrir ? © Gilles Carcassès
Un héron cendré est caché parmi ces mouettes rieuses : saurez-vous le découvrir ? © Gilles Carcassès

 

L'actualité des jardins

Couleurs d’automne à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise

© Gilles Carcassès
Le moindre souffle décroche les feuilles dorées de l’érable plane © Gilles Carcassès
 © Gilles Carcassès
Les boules de gui toujours vertes tranchent sur le feuillage jaunissant des grands peupliers © Gilles Carcassès
 © Gilles Carcassès
Les feuilles à  quatre pointes du tulipier de Virginie passent du jaune vif au brun caramel © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Près de la tour d’escalade, les rhus dressent leurs longues feuilles rouges vers le ciel © Gilles Carcassès
De nombreuses espèces de chênes américains  se parent de couleurs flamboyantes à  l'automne. Ici probablement un chêne des marais © Gilles Carcassès
De nombreuses espèces de chênes américains se parent de couleurs flamboyantes à  l’automne. Ici probablement un chêne des marais © Gilles Carcassès
© Marion Poiret
Serait-ce une neige précoce sur ces feuillages au loin ? Cette étonnante blancheur n’est autre que la signature des grands cormorans qui viennent digérer et passer la nuit sur ces arbres © Marion Poiret
L'actualité de la Nature

Les écrevisses de la base de loisirs de Cergy-Pontoise

"écrevisse américaine sur son lit de corbicules asiatiques" © Eric Nozerac
« Ecrevisse américaine sur son lit de corbicules asiatiques » © Eric Nozerac

Ce n’est pas une spécialité gastronomique, mais une observation naturaliste faite dimanche 2 novembre 2014 à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise, où un groupe de plongeurs de la Fédération française d’études et de sports sous-marins a entrepris de cartographier la biodiversité des étangs. La plongée de dimanche a permis de débusquer cette écrevisse en chasse sur une colonie de bivalves.

écrevisse américaine
Le crustacé fait face à  l’intrus pour mieux s’enfuir en marche arrière d’un vigoureux coup de nageoire caudale. © Eric Nozerac
un petit tour en bocal le temps d'une détermination : les taches rouges sur l'abdomen nous confirment l'espèce © Gilles Carcassès
Quelques minutes en bocal le temps d’une détermination avant le retour à  l’étang : les taches rouges sur l’abdomen nous confirment l’espèce © Gilles Carcassès

Orconectes limosus, l’écrevisse américaine, nous vient de l’est des Etats-Unis. Introduite en France en 1911, elle est maintenant largement présente sur tout le territoire au détriment des espèces indigènes qui régressent très fortement, victimes de la concurrence et d’une maladie apportée par ces invasives. Deux autres espèces nord-américaines sont arrivées plus récemment : l’écrevisse du Pacifique (années 1970) et l’écrevisse rouge de Louisiane (années 1980). Cette dernière espèce est très redoutée en raison de son comportement fouisseur qui mine les berges et aussi parce qu’elle est vectrice d’une maladie mortelle pour les amphibiens. Trois autres espèces exotiques plus discrètes sont également présentes en France.

Sources :

Guide des écrevisses, par Gt ibma

Brochure écrevisses, par l’ONEMA

Retrouvez d’autres articles sur des crustacés :

Le crustacé invisible

La crevette tueuse du Danube

L'actualité des jardins

Une ville sans pesticides, c’est possible

Une commune de la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise citée en exemple
Une commune de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise citée en exemple
des moutons débroussailleurs
des moutons débroussailleurs
des paillages en miscanthus local
des paillages en miscanthus local
des poules pour les déchets de cantine de l'école
des poules pour les déchets de cantine de l’école
des allées en herbe pour le cimetière
des allées en herbe pour le cimetière

Retrouvez ces images dans la vidéo tournée il y a quelques semaines à  Courdimanche pour la WebTV du Ministère de l’Agriculture

http://webtv.agriculture.gouv.fr/une-ville-sans-pesticides-c-est-possible-video-4038.html