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Petits palmipèdes dans nos bassins 🦆

Bravo à celles et ceux qui on trouvé nos petits palmés !

Difficile de ne pas s’émerveiller : petits, peu adroits et déjà bien bavards, nos canetons colvert sont prêts pour l’aventure !

Colvert femelle et sa nichée – Parc François Mitterrand Cergy-Pontoise © CACP – Athénaïs Phocas

Le Canard colvert, Anas platyrhynchos, est l’une des espèces de la famille des Anatidés les plus répandues et reconnaissables à travers le monde. Avec de faibles exigences d’habitat, il fréquente une grande variété de milieux humides, qu’il s’agisse de petites mares saisonnières ou de vastes plans d’eau, de cours d’eau étroits ou de larges rivières, tant stagnants que courants. Les deux bassins du parc François Mitterrand ont l’air de lui convenir parfaitement !

Cette espèce présente un dimorphisme sexuel marqué. Les mâles, appelés « colverts », arborent un plumage aux couleurs vives, avec une tête vert métallique, un collier blanc distinctif et un corps gris-brun. Leurs ailes exhibent des marques bleues et blanches éclatantes lorsqu’elles sont déployées en vol. Les femelles, quant à elles, sont plus discrètes, avec un plumage brun tacheté pour se camoufler dans leur environnement lors de la nidification .

Attention les canards ne mangent pas de pain !

Il est un oiseau avec un régime alimentaire varié et profite des opportunités qui se présentent à lui. Omnivore, ce canard se nourrit de graines et de végétaux divers, mais ne néglige pas pour autant les petits animaux aquatiques qu’il est susceptible de trouver. En effet, son bec est capable de filtrer des proies de petite taille !

Une bonne partie des bassins du parc est couverte de broussailles permettant aux populations d’oiseaux résidents de réaliser leur nichés ! – Parc Mitterrand Cergy-Pontoise © CACP – Athénaïs Phocas

Les couvaisons du colvert commencent dès les mois de février et de mars. Elles durent en moyenne une trentaines de jours. Leurs nids sont généralement en marge de l’eau, à l’abri d’une éventuelle montée des eaux. On les trouvera à même sol, soigneusement dissimulé parmi les herbes sèches, les touffes végétales et les buissons bas.

Dès leur deuxième mois nos petits canetons pourront voler à leur guise !

Sources

Canard colvert – Anas platyrhynchos (oiseaux.net)

Anas platyrhynchos Linnaeus, 1758 – Canard colvert-Présentation (mnhn.fr)

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Le conte des quatre canetons

Il était une fois Monsieur et Madame Colvert (Honorine et Gaston de leurs prénoms), un couple de canards qui habitaient sur les bords des bassins du parc François Mitterrand. C’est donc sur ces bassins qu’ils donnèrent naissance, en 2019, à  quatre petits canetons. Mais comme l’hiver 2018-2019 avait été relativement doux, les quatre canetons sont nés très tôt dans l’année, au début du mois de février. Or, à  cette période, pour éviter le gel des appareils d’alimentation des bassins, les pompes sont à  l’arrêt et les coursiers sont vides.

Patatras ! Un matin, les quatre petits canetons ont suivi leur maman et sont descendus dans les coursiers.

Quatre petits canetons © CACP – Léo Micouin

Mais sans eau, ces bassins sont bien trop profonds pour que nos quatre petits amis, qui ne savent pas encore voler, puissent sortir tous seuls. Leur maman est bien embêtée, elle ne va tout de même pas les abandonner là  …

Heureusement, est passé par là  le grand Léo qui, de sa main secourable, a sorti les quatre petits canetons des coursiers qui ont vite rejoint leur maman.

Retrouvailles ! © CACP – Léo Micouin

Morale de cette histoire, au début de cette année les services du secteur GEMAPI ont pris les devants et ont installé dans tous les coursiers des rampes à  canetons !

Des rampes pour les canetons ! © CACP – Emilie Périé

Ces bastaings de bois installés dans chaque coursier devraient permettre aux canetons, ou à  d’autres petits animaux (comme les hérissons) ayant chu dans les bassins de remonter sans peine. Les pigeons les ont essayés et c’est validé !

Retrouvez des images de l’installation sur la page Facebook de l’agglomération

Agenda, L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Une sortie scolaire au parc François-Mitterrand

Le jeudi 13 juin au matin, nous avions rendez-vous à  l’école des Chênes de Cergy pour une journée de découverte de la nature. La sortie fut un peu gâchée par la pluie qui nous a fait renoncer au pique-nique.

Les enfants nous ont envoyé un compte-rendu. Nous vous livrons ce texte dans son jus :

La biodiversité à  Cergy

Nous sommes arrivés à  l’heure normale à  l’école. Nous sommes partis à  8h30 à  pied au parc de la Croix-Petit et au parc François-Mitterrand. Nous ne sommes pas allés au bois de Cergy car il pleuvait.

Les pièges à  chenilles

Nous étions au parc François-Mitterrand quand nous avons vu des sacs en plastique dans les pins. Il y avait de la terre avec des poils urticants toxiques de chenilles. Le moniteur nous a dit que les mésanges étaient les seuls oiseaux à  pouvoir manger les chenilles urticantes et qu’il ne fallait surtout pas toucher sinon nous pouvons avoir plein de boutons.

Les toilettes sèches

Sur le chemin, nous avons vu des toilettes sèches. Le contenu était en bois. Il n’y avait pas de portes pour fermer les toilettes des garçons, elles étaient ouvertes. C »étaient des toilettes noires. Les toilettes marchent sans eau. Elles n’ont pas de chasse et on ne peut pas se laver les mains. On doit mettre une poudre.

Les étangs de la préfecture

Nous sommes allés aux étangs de la préfecture. Les animateurs nous ont dit que nous ne devons pas donner de pain aux canards et aux pigeons. L’eau est profonde. Nous avons trouvé des lotus. 

Les animaux vus

Nous avons vu des hérons, des cigognes, des canards et des poules d’eau.

On n’est pas resté longtemps car il pleuvait. Mais quand même on s’est bien amusé. Le pique-nique, on l’a mangé dans la cour.

Les CM1/CM2 de l’école des Chênes

Petit rectificatif pour les naturalistes : il n’y avait pas de cigogne, c’était bien un héron. Et les lotus étaient en fait des nymphéas.

Voici quelques photos du parc ( j’y suis retourné par beau temps ! ) pour illustrer ce compte-rendu :

Les pièges de descente des chenilles processionnaires du pin © CACP – Gilles Carcassès

L’un des nichoirs à  mésanges © CACP – Gilles Carcassès

Les toilettes sèches (une belle réalisation très bien intégrée au site). A gauche la borne fontaine pour se laver les mains. © CACP – Gilles Carcassès

La poule d’eau et son poussin au bord du bassin © CACP – Gilles Carcassès

Et nous avons aussi donné des explications sur la gestion des eaux pluviales en ville et sur le rôle écologique de la prairie.

La gestion différenciée – Allée vers la Croix-Petit © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur ces sujets :

Chenilles processionnaires du pin : c’est maintenant qu’il faut agir

Héron petit patapon

Les poulettes du parc

à‡a ne mange pas de pain !

Le choix de la prairie

Les prairies et les bassins du parc François-Mitterrand, des refuges de biodiversité

L'actualité de la Nature

Belle nordique, on sait où tu es née !

Ca n’aura pas traîné ! La mouette lituanienne que j’ai repérée le 21 janvier 2019 au parc François-Mitterrand à  Cergy a été formellement identifiée. Elle a été baguée au nid le 15 juin 2014. Les coordonnées GPS du baguage pointent l’extrémité Sud d’une île sableuse dans la lagune de Courlande, à  gauche du grand pylône sur la photo :

L’île Kiaunes nugara dans la lagune de Courlande et le port de Klaipeda @KVJUD (Vakary Expresas)

Depuis le port de Klaipeda, on peut prendre un ferry pour aller en Suède ou au Danemark. L’isthme et la lagune de Courlande sont un bien bel endroit, riche de 251 espèces d’oiseaux. Ce site naturel exceptionnel a été inscrit en 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Chaque hiver, 10 à  20 millions d’oiseaux migrateurs y trouvent refuge.

Localisation de Klaipeda, au bord de la mer Baltique, en Lituanie, par Google maps

Merci la mouette, pour cette invitation au voyage !

Notre mouette rieuse lituanienne sur la glace – Parc François-Mitterrand  à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez notre article :

Belle nordique

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Belle nordique

Mouette rieuse sur la glace – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Quand le bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy est gelé, les oiseaux d’eau sont à  pied sec et c’est bien pratique pour rechercher des mouettes baguées.

Justement en voici une avec une petite bague métallique à  la patte gauche. Une dame sur la passerelle distribue quelques graines, provoquant un attroupement bruyant. Trop peut-être pour cette mouette farouche, elle reste au milieu de l’étang, semble hésiter et finit par s’envoler vers l’Oise. Elle m’a tout de même laissé le temps de prendre quelques clichés de loin. Le zoom était au maximum et le résultat est un peu décevant.

La glace vient de céder sous le poids d’un cygne. C’est sà»r, j’ai bien fait de garder les deux pieds sur la passerelle.

Patte de mouette © CACP – Gilles Carcassès

Le code de la bague comprend 3 lignes. La première indique le centre de baguage, mais c’est écrit trop petit pour être lisible à  cette distance. La troisième est le numéro de code de l’oiseau : en combinant plusieurs vues, j’arrive à  lire HA25632. La deuxième ligne indique le pays, renseignement crucial !

Voyons, quel pays européen aligne les trois lettres HUA ?

LITHUANIA, la Lituanie bien sà»r ! C’est très loin, au nord de la Pologne !

La Lituanie © Google map

D’habitude, je rencontre sur ce bassin des mouettes tchèques, des polonaises ou des belges. C’est ma première lituanienne, je suis drôlement content ! En bon citoyen, j’envoie ma fiche de reprise d’oiseau bagué au Muséum pour faire avancer la recherche sur les migrations des mouettes.

Retrouvez quelques articles sur les mouettes baguées du parc François-Mitterrand :

Zdzmouette

Olomouc

Cergy-Pontoise, on y revient !

Histoire belge

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Caneton de Noà«l

Cane colvert et son caneton – Parc François-Mitterrand à  Cergy, le 12 décembre 2018 © CACP – Gilles Carcassès

Voilà  qui n’est pas banal ! Un caneton en cette saison ? On ne doute de rien chez les canards colverts de Cergy-Pontoise !

Chez cette espèce, les premières pontes de l’année débutent fin février et les dernières pontes de remplacement sont possibles jusqu’à  fin juillet. L’incubation étant de 28 jours, les derniers-nés de l’année peuvent arriver fin aoà»t, mais pas en décembre ! C’est peut-être ici le fait d’une jeune femelle inexpérimentée qui se serait laissée influencer par la douceur automnale. Encore un effet du changement climatique ?

Caneton – parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Dès leur naissance, les canetons quittent le nid et se nourrissent seuls, mais ils sont protégés et surveillés de près par leur mère.

Sources :

Le canard colvert, par l’ONCSF

Noà«l au balcon… pour les canetons, par la LPO Alsace

Retrouvez nos articles :

Oh ! Des bébés !

Le rouge-queue noir

Heureux évènement

Je suis fan du Poussin

L'actualité de la Nature

Le hanneton argenté

Un nouveau venu au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy ? Je n’avais encore jamais observé cette espèce qui serait pourtant assez commune en Ile-de-France.

Hoplia philanthus, nommée hoplie floricole ou hanneton argenté, est un coléoptère de la famille des Scarabaeidae. Il est parfois considéré comme un ravageur des gazons, car sa larve, semblable à  celle du hanneton des jardins, consomme les racines des graminées. Son cycle de développement s’étend sur deux années. Il semble affectionner les sols sableux.

Hoplia philanthus posé en haut d’une armoise © CACP – Gilles Carcassès

Le hanneton argenté doit son nom aux très petites écailles brillantes qui ornent son corps.

Hoplia philanthus – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les adultes consomment les feuilles des bouleaux et des charmes, mais ne sont pas réputés faire de gros dégâts. Leurs griffes recourbées, d’une longueur étonnante, leur servent à  s’agripper aux rameaux et aux feuilles. Ils peuvent ainsi prendre tranquillement leur repas sans se faire décrocher par le vent !

Agenda, L'actualité des jardins

Formations Florilèges prairies 2018 : les inscriptions sont ouvertes

Florilèges prairies, la théorie et la pratique, à  Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Florilèges prairies : la saison 2018 est lancée !

Le programme de sciences participatives Florilèges – prairies urbaines, dédié aux gestionnaires d’espaces verts, permet de caractériser la flore des prairies, de faire le lien avec les pratiques de gestion et de s’inscrire dans une démarche scientifique à  l’échelle nationale. Il est déjà  appliqué sur plus de 280 prairies dans toute la France dont 135 en àŽle-de-France.

Sur ce programme, l’Agence Régionale de la Biodiversité Ile-de-France propose aux jardiniers professionnels 9 demi-journées de formations entre le 17 mai et le 1er juin 2018 dans toute l’Ile-de-France.

L’une de ces formations sera accueillie au Verger le 31 mai 2018 après-midi, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise mettant à  disposition une salle et une prairie pour les exercices de terrain.

L’inscription, dans la limite des places disponibles, est gratuite mais obligatoire à  cette adresse : info.arb@iau-idf.fr

Formations Florilèges 2017 au parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

 

L'actualité de la Nature

La Petite tortue

Aglais urticae, la Petite tortue, sur une fleur de butome – parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Là  où vivent les orties

Ce papillon est étroitement lié aux orties pour la nourriture de ses chenilles. Aussi, on le rencontre dans les endroits où pousse l’ortie dioà¯que : lisières, friches, bords de champs, berges de rivières, jardins, abords de fermes…

L’espèce est facilement identifiable par la rangée de lunules bleues qui borde l’extrémité de ses ailes.

Chenille de la petite tortue sur l’ortie dioà¯que © CACP – Gilles Carcassès

Menacée, ou pas ?

Les populations de cette espèce semblent sensibles aux changements climatiques. Autrefois très commune, elle avait quasiment disparue de nos campagnes. Supportant mal les mois de mai et juin chauds et secs, elle s’était réfugiée en montagne. Avec une série de débuts d’été plus arrosés, la petite tortue se refait une santé. 2017 semble à  nouveau une bonne année pour la petite tortue, si j’en crois le témoignage de mes amis lépidoptéristes.

Vous voulez faire quelque chose pour la petite tortue ?

Accueillez donc une touffe d’ortie dans votre jardin, et priez pour que le mois de juin soit frais et bien pluvieux … Vous pouvez aussi proposer au papillon ces fleurs bleues ou roses qui semblent particulièrement lui plaire : buddleias, lavandes, scabieuses, origans, verveine de Buenos-Aires. Mais je l’ai vu aussi fréquenter les pissenlits et les pâquerettes…

La petite tortue – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles :

Notre exposition sur les papillons de jour

La liste rouge des papillons d’Ile-de-France

Le petit monde des orties

Source : Aglais urticae, par Papillons de Poitou-Charentes

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Flash spécial : les bébés cygnes sont sortis du nid !

Ils sont la nouvelle coqueluche du parc François-Miterrand à  Cergy, les cinq bébés cygnes qui sont sortis de leur nid !

Bébés cygnes dans les pâquerettes – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Détente en familles au parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur les bébés cygnes

Au fait, comment doit-on les nommer : cygneaux, cygnons, cygnets ? … ou signetons ? Ne restez pas dans une angoissante incertitude : le Guichet du savoir, un service gratuit de la Bibliothèque municipale de Lyon, nous éclaire doctement sur le sujet.