Notons aussi que la grande tortue, comme son nom le laisse deviner, est plus grande que la petite tortue. Cette dernière a aussi des couleurs plus vives.
Des deux espèces, la grande tortue est la moins observée en Ile-de-France.
Si les gais rossignols et les merles moqueurs ne les mangent pas avant, ces chenilles noires sur les orties feront de bien jolis papillons.
Mais il se trouve que plusieurs espèces de papillons pondent sur l’ortie et engendrent des chenilles à dominante noire. Voici comment reconnaître trois espèces communes en observant ces chenilles.
Ce papillon est étroitement lié aux orties pour la nourriture de ses chenilles. Aussi, on le rencontre dans les endroits où pousse l’ortie dioà¯que : lisières, friches, bords de champs, berges de rivières, jardins, abords de fermes…
L’espèce est facilement identifiable par la rangée de lunules bleues qui borde l’extrémité de ses ailes.
Les populations de cette espèce semblent sensibles aux changements climatiques. Autrefois très commune, elle avait quasiment disparue de nos campagnes. Supportant mal les mois de mai et juin chauds et secs, elle s’était réfugiée en montagne. Avec une série de débuts d’été plus arrosés, la petite tortue se refait une santé. 2017 semble à nouveau une bonne année pour la petite tortue, si j’en crois le témoignage de mes amis lépidoptéristes.
Vous voulez faire quelque chose pour la petite tortue ?
Accueillez donc une touffe d’ortie dans votre jardin, et priez pour que le mois de juin soit frais et bien pluvieux … Vous pouvez aussi proposer au papillon ces fleurs bleues ou roses qui semblent particulièrement lui plaire : buddleias, lavandes, scabieuses, origans, verveine de Buenos-Aires. Mais je l’ai vu aussi fréquenter les pissenlits et les pâquerettes…