Ne dirait-on pas l’ombre menaçante de Napoléon sur le corps de cette araignée crabe chassant dans une ombelle ?
La forme jaune de l’araignée Napoléon est la plus fréquente, son occurrence est de 64% selon une étude anglaise. Les blanches sont les plus rares, et les rouges sont représentées à hauteur de 34% des observations.
Celle-ci a attrapé un puceron dont on reconnaît la nervation alaire. Les araignées Napoléon sont capables de capturer des proies bien plus grosses qu’elles, comme des bourdons, grâce au venin foudroyant qu’elles injectent avec leurs chélicères.
Cette espèce à l’origine méditerranéenne gagne vers le Nord, c’est peut-être un effet du changement climatique.
Ces deux petites mouches sont-elles inconscientes du danger ? Je ne le crois pas, ces Chloropidae sont des cleptoparasites des araignées. Elles vivent aux crochets de leur araignée, lui ôtant de la bouche une partie des sucs de ses proies.
Oh, la belle tégénaire ! Elle traverse rapidement le salon en espérant ne pas se faire remarquer ! Toutes pattes étendues, elle est presque aussi grosse que la paume de ma main. Comme je sais qu’elle est inoffensive, je répugne à l’écraser. Cette bestiole capture pas mal d’insectes. A patrouiller ainsi, elle ne fait que son boulot d’araignée. Après tout, nous avons bien un aspirateur robot pour les poussières…
Non, non, se cacher dans le sac à mains n’est pas une bonne idée : allez, hop, à la cave ! Retourne à ta toile.
Cette tégénaire mâle semble dire bonjour. N’a-t-on pas envie de lui serrer la pédipalpe ?
Sur cette vue, on distingue ses deux rangées de quatre yeux, dessous, les chélicères à l’aide desquels il perce ses proies, et de chaque côté, ses deux pédipalpes au relief compliqué. Ces pédipalpes servent à la manipulation des proies. Chez le mâle, elles interviennent aussi pour le transport du sperme et la fécondation de la femelle. Les bulbes des pédipalpes agissent comme une clé qui ouvre la serrure de la plaque génitale de la femelle. Vous l’aurez compris, chez les tégénaires, l’accouplement s’effectue tête-bêche.
Les araignées de nos maisons piquent-elles ? Impossible, car elles ne possèdent pas de dard comme les guêpes ou les abeilles.
Alors, peuvent-elles infliger une morsure venimeuse avec leurs chélicères ? A leurs proies, c’est certain. Mais aux humains, c’est très douteux. Par accident, peut-être, dans une manœuvre de dégagement, si elles étaient saisies sans ménagement ? En tout cas, leur caractère pacifique est reconnu par tous les spécialistes qui les manipulent régulièrement, et elles ne manifestent jamais d’agressivité envers l’Homme.
C’est l’histoire d’une mouche. Une Sarcophaga (d’après sa forme et ses couleurs), le genre à débarrasser la planète des viandes avariées.
Elle n’a pas vu la toile de l’araignée, et la voilà promptement capturée et paralysée. Mais que se passe-t-il ? Il pleut des asticots ! De son fondement sortent quantité de larves.
Renseignement pris, il s’agit bien de ses enfants. Certaines espèces de Sarcophaga sont en effet ovovivipares, elles ne pondent pas d’œufs comme la plupart des autres mouches mais engendrent directement des asticots. Un détail confirme l’hypothèse : les yeux de cette mouche. Ils sont largement écartés, c’est donc bien une femelle.
Le vol en tandem est un comportement typique chez les odonates pendant l’accouplement et souvent également lors de la ponte. A l’aide des appendices situés à l’extrémité de l’abdomen, le mâle saisit la femelle au niveau de la tête ou du thorax selon les espèces.
Ce jeune couple imprudent de naà¯ades au corps vert n’a pas vu le piège tendu au-dessus de l’eau entre deux tiges fleuries de myriophylle.
Malheureusement pour cette pauvre araignée on la lui subtilise…
La naà¯ade sauvée de justesse a-t-elle retrouvé sa compagne ? L’histoire ne le dit pas.
Les brebis, ayant pâturé tout l’été au parc du Belvédère, ont été demandées en renfort sur une autre prairie boulevard de l’Oise. Le transfert s’est effectué à pieds et a été l’occasion d’animations confiées par la Maison de la nature de Vauréal à la Ferme d’Ecancourt.