L'actualité de la Nature

Vipérines

Echium vulgare, la vipérine commune – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En avance pour mon rendez-vous de chantier dans la ZAC Bossut, j’en ai profité pour photographier quelques fleurs de vipérine dans une friche en attente de constructions. Le style rose à  l’extrémité fourchue comme une langue de vipère, qui sort de chaque corolle au milieu des étamines, est peut-être à  l’origine du nom de la plante.

Cymes scorpioà¯des des inflorescences de vipérine © CACP – Gilles Carcassès

Les inflorescences sont construites selon le schéma des cymes scorpioà¯des : elles sont recourbées comme la queue d’un scorpion. Les fleurs bleues sont systématiquement précédées d’un bouton de couleur rose.

Vipérine commune, en rosette © CACP – Gilles Carcassès

L’espèce est bisannuelle. Les jeunes plantes de l’année passent la mauvaise saison sous forme de rosette étalée au sol et ne monteront leurs tiges florales ramifiées qu’après le passage au froid de l’hiver.

Vipérines – Carrières-sous-Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Sur un sol sableux ou graveleux, les vipérines peuvent former de belles touffes.

Syrphe ceinturé sur une fleur de vipérine – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les fleurs de la vipérine sont très visitées par toutes sortes d’insectes pour leur pollen, d’une étonnante couleur bleue, ou pour leur nectar.

Citron sur une vipérine © CACP – Gilles Carcassès

Dans les régions au climat doux, en situation abritée, on peut cultiver les espèces géantes très spectaculaires des Canaries, de Ténérife ou de Madère.

Echium pininana et Geranium maderense – Londres, dans une cour d’immeuble © CACP – Gilles Carcassès

Echium pininana est la vipérine des Canaries. C’est aussi une plante bisannuelle.

Echium sp., espèce indéterminée à  fleurs roses, trouvée au Maroc © CACP – Gilles Carcassès

On ne rencontre qu’une seule espèce de vipérine en Ile-de-France, mais elles sont bien plus nombreuses sur le pourtour méditerranéen.

Source :

Echium vulgare, par Naturejardin

Retrouvez quelques plantes qui poussent en compagnie des vipérines dans les friches sableuses :

Le panicaut champêtre

La carline vulgaire

Le bouillon blanc

Non classé

Le Petit nacré

Issoria lathonia, le Petit nacré – 23 juillet 2018 à  La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

D’une exploration nature sur les crêtes de La Roche-Guyon le 23 juillet 2018, j’avais rapporté des images de deux beaux papillons que je vous ai présentés dans ces pages : le Flambé, et l’Argus bleu nacré. En triant mes photos, je constate que mon chemin a croisé aussi celui d’un Petit nacré. Il mérite aussi son article !

Le Petit nacré © CACP – Gilles Carcassès
Issoria lathonia aspire le nectar d’une fleur de scabieuse © CACP – Gilles Carcassès

Les grandes taches blanches, brillantes et bien contrastées au revers des ailes postérieures sont caractéristiques du Petit nacré.

Cette espèce dont les chenilles consomment des violettes n’est pas menacée mais elle est cependant peu commune en Ile-de-France. On peut observer ce papillon migrateur dans notre région jusqu’à  la fin octobre.

Sources :

Le Petit nacré, par l’Atlas des rhopalocères d’Ile-de-France (Cettia)

Comment identifier les nacrés, par FontainebleauBlog

Retrouvez notre article sur la liste rouge des rhopalocères et zygènes d’Ile-de-France :

Plus du tiers des papillons d’Ile-de-France menacé ou disparu !

et un autre papillon de la même sous-famille :

Le tabac d’Espagne

L'actualité de la Nature

L’armoise annuelle

Bords de Seine à  La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Entre les pavés du quai poussent quelques plantes de friches. Cette plante élancée au feuillage vert clair finement découpé est Artemisia annua, l’armoise annuelle. Ses feuilles froissées dégagent une odeur aromatique assez forte qui rappelle celle du génépi, de l’estragon ou de l’absinthe (qui sont aussi des Artemisia). Cette plante naturalisée est d’origine chinoise, elle est assez commune à  Paris et en agglomération parisienne ainsi que dans la vallée de Seine aval. Elle se plaît dans les terrains vagues, les hauts de berges, les bords de chemins, les terre-pleins centraux d’autoroute.

Artemisia annua – Jardin des possibles, Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Au jardin des Possibles à  Saint-Ouen-l’Aumône, un pied d’armoise annuelle a germé dans un massif de plantes aromatiques. Les jardinières ont décidé de ne pas l’arracher. Dopée par la terre fertile et les arrosages, elle a pris de belles proportions !

L’armoise annuelle est une plante médicinale cultivée depuis fort longtemps en Chine et au Vietnam, elle est notamment employée pour lutter contre le paludisme.

Il ne faut pas la confondre avec l’ambroisie, plante invasive allergisante, qui n’a pas cette odeur aromatique.

Sources :

Des plantes pour lutter contre le paludisme, par le CNRS

Projet MYLAA – AgroPrisTech

Retrouvez nos articles :

La lutte biologique contre l’ambroisie

Le jardin des possibles

et des portraits d’autres plantes d’origine asiatique :

Trois balsamines asiatiques

Les fausses fraises de Grouchy

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Un nid de frelons asiatiques ! Que faire ?

Avec la chute des feuilles, les nids de frelons asiatiques cachés en haut des grands arbres sont soudainement visibles. Ennemis jurés des apiculteurs qui voient leurs abeilles décimées par ces redoutables prédateurs, les frelons asiatiques ne sont pas vraiment les bienvenus dans notre environnement. Arrivés accidentellement de Chine en 2004, ils ne cessent de gagner du terrain.

Nid de frelons asiatiques en haut d’un chêne, déjà  bien attaqué par les oiseaux © CACP – Gilles Carcassès

Alors que faire lorsque l’on découvre un nid de frelons asiatiques ?

Le Muséum national d’Histoire naturelle (voir leur excellent dossier consacré au frelon asiatique) recommande la destruction des nids de frelons asiatiques pour en freiner la progression. Mais si la découverte est tardive en saison (après mi-novembre) on peut considérer raisonnablement que la colonie est en déclin, voire inactive, et décider de ne pas intervenir. En effet les frelons ne survivent pas aux rigueurs de l’hiver. Seules les reines qui vont s’abriter dans des souches pourries ou des trous de murs vont hiverner pour fonder de nouvelles colonies au printemps. Les vieux nids ne sont jamais réemployés l’année suivante, ils seront progressivement disloqués par les oiseaux et les intempéries.

Découvert suffisamment tôt en saison, la marche à  suivre est la suivante :

1/ identifier le propriétaire

C’est la commune qui se chargera d’intervenir sur le domaine public, et chaque propriétaire sur les propriétés privées.

2/ identifier l’espèce

Il convient pour cela de contacter l’un des référents départementaux.

3/ faire intervenir un prestataire qualifié

Il faut choisir une entreprise signataire de la charte des bonnes pratiques de destruction des nids de frelon asiatique (liste mise à  jour par Fredon Ile-de-France)

Vespa velutina, le frelon asiatique © CACP – Gilles Carcassès

Ne pas confondre avec le frelon européen (observez la couleur des pattes) :

Vespa crabo, le frelon européen – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Autre source :

Le témoignage de villes sur la lutte contre le frelon asiatique, par le réseau français des Villes-Santé de l’OMS 

Retrouvez nos articles sur le frelon asiatique :

Un frelon équilibriste

Le frelon asiatique en chasse

Faut-il piéger le frelon asiatique ?

La reine des frelons

Papier mâché ?

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Deux Galinsoga, et des bananes

Une verdure généreuse qui se contente de peu !

Végétation spontanée au pied d’un mur – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Un peu de verdure vient égayer ce pied de muret en briques dans l’escalier qui mène au Verger. Ces Galinsoga se sont semés un peu partout dans ce secteur de la dalle Grand centre à  Cergy, profitant des moindres fissures.

Galinsoga quadriradiata – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Vues de près, ces fleurettes blanches à  cœur jaune sont simples et charmantes.

Mais d’où viennent-elles ?

On rencontre en fait en Ile-de-France deux espèces de Galinsoga très ressemblantes. Celle-ci dont les pédoncules des fleurs sont nettement poilus est Galinsoga quadriradiata. A l’inverse les poils des pédoncules de Galinsoga parviflora sont peu visibles à  l’œil nu. Le domaine de cette dernière est Paris et la petite couronne, l’espèce quadriradiata étant plus largement répandue en grande couronne.

Ces deux espèces sont originaires d’Amérique sub-tropicale (Chili, Bolivie, Brésil, Colombie, Argentine, mais aussi Mexique).

Encore un coup des botanistes !

Galinsoga parviflora a été introduite par des botanistes, dont on connaît la manie de la collection, au Jardin des Plantes de Paris en 1785. Elle était aussi cultivée au Jardin royal de Madrid, d’où lui vient son nom, Martinez Galinsoga ayant été le directeur de cet établissement vers 1800. On l’a citée aussi dans les collections du Jardin botanique de Berlin à  la même époque. Son expansion progressive en Europe depuis le début du XIXe siècle a été facilitée par ses nombreux moyens de dissémination : akènes à  aigrettes portés par le vent, flottaison dans les eaux d’épandage, transports de terre, accrochage des akènes dans le pelage des animaux, pollutions de semences, adventices dans les pots des pépiniéristes et horticulteurs…

Passagères clandestines parmi les régimes de bananes ?

Galinsoga quadriradiata est d’introduction plus récente et elle a sans doute bénéficié de l’accélération des transports mondiaux de marchandises. On soupçonne l’explosion du commerce de la banane en provenance d’Amérique du Sud dans les années 1920. Des graines auraient voyagé parmi les régimes de bananes chargés dans les cargos frigorifiques, nommés bananiers, mis en service au début du XXe siècle.

Mais cette espèce a aussi été cultivée aux Jardin des plantes de Paris en 1862. Elle était signalée en Belgique en 1870. La grande ressemblance entre les deux espèces rend cependant incertain bon nombre de signalements…

Ils sont blagueurs ces anglais !

On ne connaît pas de nom vernaculaire français aux Galinsoga. Les anglais sont plus inventifs : ils nomment cette plante « gallant soldiers », c’est un jeu de mot (ah, ah !) Traduit en français, soldat galant, ça ne fonctionne pas vraiment.

Sources :

Galinsoga quadriradiata, par Ephytia (INRA)

Renseignements systématiques et géographiques à  propos de l’apparition de Galinsoga aristulata (syn quadriradiata) en Bresse, par J-B. Touton et M. Coquillat (Société Linéenne de Lyon – 1960)

L'actualité de la Nature

La galéruque de l’orme

Au bord de l’Oise à  Cergy, les ormes sont très présents. Ils sont tous jeunes car dès qu’ils atteignent une dizaine d’années, ils sont décimés par la graphiose. Cette maladie est due à  un champignon parasite qui obstrue les vaisseaux conducteurs de sève des ormes et les fait mourir.

Orme aux feuilles grignotées – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Cet ormeau a l’air un peu malade, mais ce symptôme n’est pas celui de la graphiose. Ses feuilles sont attaquées par les larves d’un coléoptère de la famille des Chrysomelidae, la galéruque de l’orme. On dit que les fortes attaques de cette galéruque affaiblissent les arbres, ce qui attire les scolytes qui à  leur tour transmettent la maladie en mordant les rameaux.

Larve de la galéruque de l’orme © CACP – Gilles Carcassès

Les larves de Xanthogaleruca luteola consomment le dessous des feuilles.

Larve de Xanthogaleruca luteola – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le résultat est presque aussi beau qu’un vitrail !

Xanthogaleruca luteola – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Voici l’adulte qui se chauffe au soleil d’octobre.

Retrouvez un autre article, sur les dégâts des scolytes :

Entomoglyphe

Sources :

La graphiose de l’orme, par Ephytia (INRA)

Des insectes et des hommes, par Vincent Albouy, Natornatex

L'actualité de la Nature

L’achillée millefeuille

Achillea millefolium, l’achillée millefeuille – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sur les espaces herbeux qui accompagnent l’avenue Gandhi à  Vauréal, les achillées millefeuilles refleurissent après la fauche de l’été. Cette plante est facile à  reconnaître avec ses feuilles très découpées et ses petits bouquets de fleurs blanches disposés en ombelles. Très résistante à  la sècheresse, cette vivace indigène est une excellente plante pour des prairies fleuries naturelles.

Trichodes alvearius sur une achillée millefeuille © CACP – Gilles Carcassès

L’achillée millefeuille est très appréciée des coléoptères. J’y vois souvent des clairons comme celui illustré ci-dessus et des Cerambycidae floricoles, comme ce stenoptère roux, très commun dans les prairies.

Stenopterus rufus – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Les producteurs de plantes vivaces proposent une large gamme de variétés d’achillée millefeuille dans des coloris variés : rouge, rose, pourpre, lilas, saumon, jaune pâle…

Une variété rouge d’achillée millefeuille © CACP – Gilles Carcassès

J’ai vu cette très belle variété, probablement ‘Peggy Sue’ dans un jardin à  Haussimont, très beau village quatre fleurs dans la Marne.

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Saurez-vous reconnaître la punaise diabolique ?

Une grosse punaise grise ? D’habitude j’identifie celle-ci : Rhaphigaster nebulosa, la punaise nébuleuse, très commune dans les jardins.

Rhaphigaster nebulosa, la punaise nébuleuse © CACP – Gilles Carcassès

Mais cette fois-ci, c’est autre chose…

Halyomorpha halys, la punaise diabolique © CACP – Gilles Carcassès

Elle est plus sombre et surtout les taches blanches des antennes sont disposées différemment.

Détail des antennes : en haut Halyomorpha halys, en bas Rhaphigaster nebulosa © CACP – Gilles Carcassès

Il s’agit de la tristement célèbre punaise diabolique ! Je savais qu’elle était à  Paris depuis 2015. Elle est manifestement sortie de la capitale puisqu’elle a été observée le 17 octobre 2018 à  Villejuif et le même jour à  Rosny-sous-bois. Et j’ai observé cet individu le lendemain devant la Maison de la Nature de Rueil-Malmaison.

Cette punaise d’origine asiatique a envahi les Etats-Unis au début des années 2000, y causant des dégâts considérables aux vergers de pommiers, pêchers, agrumes, et aussi aux vignobles, au maà¯s, au soja, et aux cultures maraichères. Elle peut aussi compromettre les récoltes de noisettes. En Europe, l’envahisseur est sous surveillance, pour l’instant il ne cause pas de dégâts significatifs en grandes cultures, mais le risque est important, d’après un rapport de l’ANSES de 2014.

Cette espèce, comme la punaise américaine du pin, cherche pour passer l’hiver un endroit où se mettre au chaud. C’est pourquoi il peut lui arriver de rentrer dans les maisons. En cas de pullulation de cette punaise, les habitants peuvent être tentés de traiter leur domicile avec des doses massives d’insecticide, ce qui serait très néfaste pour leur santé ! L’insecte en revanche est inoffensif pour l’homme et les animaux domestiques. Si l’on veut les chasser de la maison, il faut utiliser des moyens non toxiques, l’aspirateur par exemple et penser à  fermer les fenêtres.

La punaise asiatique est arrivée en France en 2012, plus précisément à  Strasbourg. Depuis, elle a été signalée dans une bonne dizaine de départements.

Sources :

Rentrée 2018 très invasive pour la punaise diabolique, par Romain Garrouste (MnHn) – 12 octobre 2018

Punaise diabolique, par Ephytia (INRA)

Retrouvez les portraits d’autres punaises dans ces articles :

La fausse fourmi

Sur l’épiaire

Palomena et Nezara

Qui a peur des gendarmes

La miride du chêne

Grosse manif

Les punaises du chou

La punaise de l’aubépine

Six punaises en rouge et noir

L'actualité de la Nature

La découpeuse de feuilles

Belle de nuit aux feuilles découpées © CACP – Gilles Carcassès

Serait-ce une bestiole vorace avec un grande bouche qui fait ces profondes découpes dans ma belle de nuit ? Non, ce ne sont pas des traces de repas. C’est l’ouvrage d’une mégachile. Avec ses mandibules, cet hyménoptère découpe comme avec des ciseaux des pastilles de feuilles et les emporte une à  une pour construire son nid.

Reste à  trouver le nid. Voilà  le site :

Botte de paille et belle de nuit © CACP – Gilles Carcassès

Si j’étais une abeille solitaire, où établirais-je mon nid ?  Voyons : un endroit bien isolé, à  l’abri des intempéries… Dans la paille bien sà»r !

C’est la réserve pour le poulailler, et pour éviter que le vent ne me l’éparpille, j’ai lesté la botte avec un chaperon de muret en béton. Je le soulève précautionneusement.

Sous le chaperon © CACP – Gilles Carcassès

Ce long « cigare » est bien le nid de la mégachile. Les découpes de feuilles sont courbées et assemblées à  la manière de tuiles pour former un fourreau cylindrique dans lequel l’abeille stocke des boulettes de pollen, réserves de nourriture pour ses larves. Puis elle en bouche l’entrée avec le même matériau. La nouvelle génération émergera l’été prochain.

Le nid d’une mégachile © CACP – Gilles Carcassès

Il y a deux autres nids à  côté, l’un d’eux, plus court, est manifestement de construction récente car les morceaux de feuilles sont encore bien verts. Il est occupé : je vois le derrière d’une abeille qui s’active ! Alors je décide de ne pas déranger plus longtemps et je remets le chaperon à  sa place.

Mégachile sur une fleur de cirse commun – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les mégachiles récoltent le pollen sur leurs brosses ventrales, sous l’abdomen. L’espèce ci-dessus a des brosses rousses. Lorsqu’elles butinent, les mégachiles prennent souvent cette pose comique, abdomen redressé.

Retrouvez d’autres abeilles solitaires dans ces articles :

L’amie du groseillier

Le petit peuple des barbacanes

Les anthophores de la préfecture

Du nectar de bryone sinon rien

La collète du lierre a été observée à  Courdimanche

L'actualité des jardins

Merveilleux fusain ailé

Fusain ailé – boulevard d’Ecancourt à  Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

N’est-elle pas étonnante la coloration automnale du fusain ailé ? Cet arbuste caduc parfaitement rustique est originaire du Japon. Il ne dépasse pas deux mètres de haut et est très tolérant quant au sol. Apparemment cette espèce n’est pas sujette aux dégâts des hyponomeutes comme le fusain d’Europe. Les pépiniéristes proposent aussi sa variété ‘Compactus’ au port plus ramassé que le type, adapté pour la cuture en bac.

Euonymus alatus ‘Compactus’ © CACP – Gilles Carcassès

Son port est assez raide et divergent, cet arbuste s’étend surtout en largeur. Il faut en tenir compte quand on l’installe au jardin.

Le fruit du fusain ailé © CACP – Gilles Carcassès

Les fruits du fusain ailé sont toxiques mais consommés par les oiseaux. On comprend avec cette photo pourquoi ce fusain est dit ailé : ce sont ses tiges qui présentent de fines excroissances liégeuses.

Le fusain ailé est un très bon arbuste pour une haie mélangée en port libre.

Retrouvez ces articles sur de bonnes plantes pour des haies libres :

La viorne lantane

Le groseiller doré

La viorne de Bodnant