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Une sortie scolaire au parc François-Mitterrand

Le jeudi 13 juin au matin, nous avions rendez-vous à  l’école des Chênes de Cergy pour une journée de découverte de la nature. La sortie fut un peu gâchée par la pluie qui nous a fait renoncer au pique-nique.

Les enfants nous ont envoyé un compte-rendu. Nous vous livrons ce texte dans son jus :

La biodiversité à  Cergy

Nous sommes arrivés à  l’heure normale à  l’école. Nous sommes partis à  8h30 à  pied au parc de la Croix-Petit et au parc François-Mitterrand. Nous ne sommes pas allés au bois de Cergy car il pleuvait.

Les pièges à  chenilles

Nous étions au parc François-Mitterrand quand nous avons vu des sacs en plastique dans les pins. Il y avait de la terre avec des poils urticants toxiques de chenilles. Le moniteur nous a dit que les mésanges étaient les seuls oiseaux à  pouvoir manger les chenilles urticantes et qu’il ne fallait surtout pas toucher sinon nous pouvons avoir plein de boutons.

Les toilettes sèches

Sur le chemin, nous avons vu des toilettes sèches. Le contenu était en bois. Il n’y avait pas de portes pour fermer les toilettes des garçons, elles étaient ouvertes. C »étaient des toilettes noires. Les toilettes marchent sans eau. Elles n’ont pas de chasse et on ne peut pas se laver les mains. On doit mettre une poudre.

Les étangs de la préfecture

Nous sommes allés aux étangs de la préfecture. Les animateurs nous ont dit que nous ne devons pas donner de pain aux canards et aux pigeons. L’eau est profonde. Nous avons trouvé des lotus. 

Les animaux vus

Nous avons vu des hérons, des cigognes, des canards et des poules d’eau.

On n’est pas resté longtemps car il pleuvait. Mais quand même on s’est bien amusé. Le pique-nique, on l’a mangé dans la cour.

Les CM1/CM2 de l’école des Chênes

Petit rectificatif pour les naturalistes : il n’y avait pas de cigogne, c’était bien un héron. Et les lotus étaient en fait des nymphéas.

Voici quelques photos du parc ( j’y suis retourné par beau temps ! ) pour illustrer ce compte-rendu :

Les pièges de descente des chenilles processionnaires du pin © CACP – Gilles Carcassès
L’un des nichoirs à  mésanges © CACP – Gilles Carcassès
Les toilettes sèches (une belle réalisation très bien intégrée au site). A gauche la borne fontaine pour se laver les mains. © CACP – Gilles Carcassès
La poule d’eau et son poussin au bord du bassin © CACP – Gilles Carcassès

Et nous avons aussi donné des explications sur la gestion des eaux pluviales en ville et sur le rôle écologique de la prairie.

La gestion différenciée – Allée vers la Croix-Petit © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur ces sujets :

Chenilles processionnaires du pin : c’est maintenant qu’il faut agir

Héron petit patapon

Les poulettes du parc

à‡a ne mange pas de pain !

Le choix de la prairie

Les prairies et les bassins du parc François-Mitterrand, des refuges de biodiversité

L'actualité de la Nature

Le grand puceron de l’ortie, ami des jardiniers

Pucerons sous une feuille d’ortie – parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Le grand puceron de l’ortie est inféodé aux orties. On ne lui connaît pas d’hôte secondaire, et ses colonies ne sont pas fréquentées par les fourmis.

Le grand puceron de l’ortie, Microlophium carnosum © CACP – Gilles Carcassès

Cette espèce peut être verte, ou rose, ou brun violacé. Ses longues cornicules effilées et sa cauda courte permettent de différencier Microlophium carnosum d’Aphis urticata, l’autre espèce de puceron inféodée à  l’ortie.

Microlophium carnosum © CACP – Gilles Carcassès

Les individus ailés ont le dessus du thorax et de la tête sombre. Celui que l’on voit ci-dessus a plongé son rostre dans la nervure de la feuille pour en aspirer la sève. La femelle aptère à  droite, d’un vert un peu plus sombre, est en train de mettre au monde une petite larve.

Une plante utile pour la protection des cultures ?

Eupeodes luniger © CACP – Gilles Carcassès

Ces pucerons sont la proie de larves de syrphes, en particulier Eupeodes luniger, de punaises anthocorides et de différentes espèces de coccinelles dont la coccinelle à  deux points Adalia bipunctata et la coccinelle à  quatorze points Propylea quatuordecimpunctata.

Des études ont cherché a prouver l’effet supposé bénéfique de l’ortie à  proximité de cultures, en temps que réservoir de prédateurs de pucerons. Rien de probant, au contraire lorsqu’un effet est constaté, c’est l’ortie qui attire les coccinelles présentes sur les cultures !

Et les parasitoà¯des ? Raté aussi : le parasitoà¯de le plus fréquent semble bien inféodé au grand puceron de l’ortie, il est donc incapable de réguler les pullulations de pucerons sur les plantes cultivées voisines.

Mais une autre étude a démontré que l’ortie pouvait constituer une source très intéressante de réservoir pour les champignons parasites qui détruisent les pucerons. Ah, tout de même !

Sources :

Microlophium carnosum, par InfluentialPoints

Mon massif d’orties mieux que les pesticides ! par Vincent Albouy

Retrouvez d’autres pucerons dans ces articles :

Le grand puceron du saule

Le puceron jaune de l’asclépiade

L'actualité des jardins

Le lys des Incas

Alstroemeria ligtu, le lys des Incas – Jardin des plantes à  Paris © CACP – Gilles Carcassès

Originaire du Chili ou du Pérou, ses rhizomes charnus sont comestibles, mais sa sève allergisante peut provoquer des dermatites. Qui est-ce ?

C’est le lys des Incas ! En fait, il existe au moins 130 espèces d’alstroemères, toutes d’Amérique centrale et du Sud. Les espèces de climat tempéré sont pollinisées par des bourdons, des abeilles sauvages et des papillons, celles des zones tropicales par des oiseaux.

De nombreux hybrides interspécifiques ont été créés avec pour parents Alstroemeria psittacina, aurea, pelegrina, hookeri, modesta… Et on trouve dans le commerce des dizaines de variétés, sélectionnées pour la production de fleurs coupées, la vente en potées fleuries, ou le décor des jardins.

Voici quelques variétés de grande taille, vues au Jardin des plantes de Paris, qui peuvent trouver leur place dans les massifs de plantes vivaces :

Alstroemeria ‘Saturne’ © CACP – Gilles Carcassès
Alstroemeria ‘Cérès’ © CACP – Gilles Carcassès
Alstroemeria ‘Vénus’ © CACP – Gilles Carcassès

Mais il convient de respecter les besoins des alstroemères : elles aiment le grand soleil et craignent l’humidité hivernale. Il faut choisir avec soin leur emplacement car leurs rhizomes sont fragiles, c’est pourquoi il peut être délicat de les déplacer. Les alstroemères ont souvent un caractère un peu conquérant, aussi si la touffe s’étend trop il faudra la limiter.

Sources :

L’alstroemère, par le Domaine du Rayol

Alstroemères, une sélection toujours à  la pointe, par Jardins de France

 

L'actualité de la Nature

Une coccinelle rare au campus de Neuville

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville–sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Cette coccinelle méridionale, classique en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie, semble en expansion récente vers le Nord. Ces douze derniers mois, elle a été signalée quatre fois en Ile-de-France sur Cettia, la plateforme naturaliste de l’Agence régionale de la biodiversité : à  Roissy-en-Brie (77), Gagny (93), Choisy-le-Roi (94) et Gonesse (95). Cette espèce a même été vue en baie de Somme, ce qui semble être sa limite nord actuelle.

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Ceratomegilla undecimnotata est utilisée en lutte biologique, elle est vendue pour lutter contre le puceron jaune du laurier-rose, sous le nom commercial de Coccilaure, une souche réputée incapable de voler et donc de se disséminer dans la nature.

Quatre adultes ont été trouvés sur des tanaisies dans une friche en face de l’université à  Neuville-sur-Oise. Il serait intéressant de surveiller le site pour voir si ces coccinelles s’y reproduisent.

L'actualité de la Nature

L’hirondelle de fenêtre

Nous étions partis en reconnaissance au parc de Grouchy quand nous les avons repérées, perchées sous le toit du château et virevoltant au-dessus de l’étang : les hirondelles de fenêtre sont de retour !

Hirondelle de fenêtre, Delichon urbicum © CAPC – Gilles Carcassès

Urbaine, mais pas seulement

L’hirondelle de fenêtre affectionne les surplombs rocheux des falaises où elle peut construire son nid. Toutefois, comme l’hirondelle rustique, elle s’est adaptée au milieu urbain, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que son nom scientifique est Delichon urbicum (urbaine). Elle s’installe volontiers sur les constructions humaines : bâtiments, ponts, arches … à  condition qu’ils présentent des irrégularités ou des anfractuosités plus ou moins rocheuses sur lesquelles bâtir son nid.

Une colonie d’hirondelles de fenêtre niche sur la façade du château de Grouchy @ CACP – Emilie Périé

Une hirondelle à  choyer

L’hirondelle de fenêtre n’est pas menacée et les populations sont encore assez nombreuses. Toutefois on enregistre un déclin certain des effectifs en Europe depuis le milieu du 19 ème siècle. Pour pouvoir continuer à  observer cette messagère du printemps, il faut assurer la pérennité de son habitat. Si elle niche toujours en milieu naturel, les espaces propices à  son installation deviennent de plus en plus rares. L’hirondelle de fenêtre est maintenant considérée comme « spécialiste du milieu bâti ». Mais il faut pour cela que le bâti reste accessible : avec des avancées de toits ou de fenêtre, des moulures en pierre et surtout, la garantie de ne pas voir le nid retiré lors des grands ménages de printemps, ce qui est strictement interdit !

L’hirondelle de fenêtre est une insectivore, à  100% de son régime. La cohabitation ne peut être que bénéfique !

Confusion possible

L’hirondelle rustique est également présente sur Cergy-Pontoise et ressemble à  notre hirondelle de fenêtre. La rustique arbore une bavette rouge et un croupion noir, alors que celle de fenêtre a la gorge et le croupion blancs.

Sources

L’hirondelle de fenêtre, par Oiseaux.Net

Retrouvez d’autres oiseaux spécialistes du milieu bâti :

Le choucas des tours

Le rouge-queue noir

L'actualité de la Nature

L’orobanche pourprée, plante rare et protégée

Phelipanche purpurea, l’orobanche pourprée – en limite de Jouy-le-Moutier et Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Cette modeste plante aux fleurs violettes est une plante rare, protégée en Ile-de-France et bénéficiant d’un plan régional d’actions.

Dans le Val d’Oise, on ne connaissait sa présence que sur une seule commune : La Roche-Guyon. Il faut désormais y ajouter Jouy-le-Moutier, pour cette station constituée d’un unique individu. Comme toutes les orobanches, c’est une plante parasite. Celle-ci croît aux dépens de l’achillée millefeuille.

L’orobanche pourprée est typique des prairies de fauche à  orchys pyramidal, elle craint surtout l’embroussaillement et les fauches trop précoces pendant sa période de floraison.

Je l’ai trouvée au bord d’un chemin faisant la limite de communes entre Jouy-le-Moutier et Vauréal. Aussi, je préviens nos deux collègues en charge de l’entretien des espaces naturels de ces communes pour qu’ils ajustent leur mode de gestion, ainsi que le Conservatoire botanique national du Bassin Parisien pour compléter leur inventaire sur cette espèce.

Retrouvez notre article :

L’orobanche du lierre

L'actualité de la Nature

L’andrène des campanules

Une abeille butine la campanule raiponce (Campanula rapunculus) – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

En juin, la campanule raiponce monte ses hauts épis de fleurs mauves dans les prairies et sur les talus des bords de route. J’en ai vu quelques pieds au bord d’un chemin derrière la grande mosquée de Vauréal.

Plusieurs espèces d’abeilles sauvages sont spécialisées dans la collecte du pollen de cette plante. J’attends que cette visiteuse sorte de la corolle pour essayer de l’identifier.

Une andrène © CACP – Gilles Carcassès

Ma patience est récompensée, la petite abeille s’extrait de la fleur. Le fémur et le tibia de la patte postérieure sont garnis de longs poils servant au transport du pollen destiné à  l’élevage des larves. La couleur du pollen ne trompe pas, c’est une butineuse assidue des campanules. Je remarque le dessus de son thorax brun foncé et d’un aspect feutré. Deux espèces peuvent correspondre à  ces caractéristiques : Andrena curvungulla et Andrena pandellei. Ces deux abeilles solitaires qui creusent des terriers sont dépendantes des campanules.

Andrena sp. – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Pour distinguer ces deux espèces, il me faut apprécier la forme du dernier article du tarse de la patte postérieure. Est-il presque droit ou nettement incurvé ?

Je le vois presque droit, alors je décide qu’il pourrait bien s’agir de l’espèce Andrena pandellei. Dans l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), ne sont citées en France que quelques observations dans la région de Nantes et de Tours.

En grossissant l’image pour voir le critère du tarse, je remarque les solides éperons à  l’extrémité des tibias. Celle-ci, j’hésiterais à  la prendre dans la main…

Source :

Catalogue et clé des sous-genres et espèces du genre Andrena de Belgique et du nord de la France, par Sébastien Patiny & Michaà«l Terzo

Retrouvez les portraits d’autres andrènes :

L’amie du groseillier

L’andrène de la bryone

 

L'actualité de la Nature

Petite mésange est devenue grande

Il y a deux mois, nous vous présentions des mésanges à  longue queue en pleine construction de leur nid. Depuis, la situation familiale a bien évolué.

Bébé et parent mésange à  longue queue – Cergy © CACP – Emilie Périé

Après avoir passé deux à  trois semaines à  bâtir le nid, le couple de mésange à  longue queue y a installé une demi-douzaine d’œufs. La femelle les y a couvés pendant deux nouvelles semaines jusqu’à  leur éclosion. Puis, les deux parents ont nourri les petits pendant encore environ trois semaines avant que les jeunes ne prennent leur envol. Et nous voilà , deux mois plus tard, lors d’un de nos comptages annuels d’oiseaux, faces à  ces adorables petites boules de plumes tout juste sorties du nid.

Bébé mésange à  longue queue – Cergy @ CACP – Emilie Périé

Les mésanges à  longue queue sont des oiseaux plutôt sociaux. Plusieurs familles se regroupent en général en bandes pour défendre un territoire et protéger les petits. Ce jour là , plus d’une dizaine de mésanges s’activaient dans les arbres du verger du Centaure à  Cergy.

Le caractère social se retrouve chez les jeunes. Ils restent en général proches de leurs parents. Il a également été observé que les premiers nés aident leurs parents à  nourrir les couvées suivantes. Sans doute que dans quelques semaines, ce joli petit oisillon ira chasser des insectes pour nourrir ses frères et sœurs.

Source :

Le portrait de la mésange à  longue queue, par Oiseaux.Net

Retrouvez un autre article sur des oisillons :

Oh ! des bébés !

L'actualité de la Nature

Bugles

Au bord de l’étang du parc du château de Grouchy, les jardiniers chargés de la tonte ont épargné une large tache de cette plante tapissante à  fleurs bleues.

Ajuga reptans, la bugle rampante – Parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Ils ont eu raison parce que les fleurs des bugles sont bien jolies et qu’elles sont visitées par les bombyles et les bourdons, équipés d’une longue trompe pour aller puiser le nectar au fond des corolles.

Il existe en fait deux espèces de bugles à  fleurs bleues, visibles toutes les deux en Ile-de-France : cette bugle rampante, très commune, qui se plaît dans les sols humides et les situations ombragées, et la bugle de Genève, plus rare, qui affectionne au contraire les sols secs, sableux et ensoleillés.

Ajuga genevensis, la bugle de Genève – Saint-Martin-la-Garenne (78) © CACP – Gilles Carcassès

Les inflorescences de la bugle de Genève sont généralement plus compactes, et la plante est plus poilue. Les fleurs sont d’un bleu plus lumineux.

Un beau tapis de bugles de Genève sur une pelouse sèche © CACP – Gilles Carcassès

Ne pas confondre avec la brunelle, une autre Lamiaceae !

Prunella vulgaris, la brunelle commune – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les fleurs de la brunelle (Prunella vulgaris), contrairement à  celles des bugles, sont dotées d’une lèvre supérieure en forme de casque. La plante fréquente les lisières forestières, mais on la croise aussi dans les pelouses et les friches urbaines.

Brunelle ou prunelle ?

Prunella en latin se dit brunelle en français, avouez qu’il y a de quoi y perdre ses consonnes ! Et pourquoi pas prunelle ? Sans doute pour ne pas confondre avec le fruit du prunellier (Prunus spinosa). Et pourquoi pas Brunella ? L’INPN l’indique comme un synonyme de Prunella. C’est aussi un prénom, la version féminine de Bruno.

Des bugles horticoles

On trouve en pépinières plusieurs variétés du bugle rampant, utiles pour tapisser un coin à  l’ombre. En voici deux assez faciles à  trouver :

Ajuga reptans ‘Burgundy Glow’ © CACP – Gilles Carcassès
Ajuga reptans ‘Rosea’, dans mon jardin de Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez des portraits d’autres Lamiaceae :

L’épiaire des bois

Le lamier jaune

Le lamier amplexicaule

 

 

L'actualité de la Nature

Une grande punaise verte sur l’ortie dioà¯que

L’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise est un bon terrain de chasse pour observer les insectes qui fréquentent les massifs d’ortie. J’y ai découvert cette belle punaise très allongée que je ne connaissais pas :

Mermitelocerus schmidtii sur une feuille d’ortie dioà¯que – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Mermitelocerus schmidtii est une punaise de la famille des Miridae. On la rencontre sur l’ortie dioà¯que, sur les frênes, les noisetiers, les érables, les aubépines… Son régime alimentaire est varié : elle suce la sève de ces plantes mais ne dédaigne pas les pucerons, les chenilles et les psylles qu’elle trouve sur son chemin.

Mermitelocerus schmidtii – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

On peut voir sur cette photo de profil son rostre piqueur rangé en position de repos. Observons au passage que cette espèce est assez fortement poilue, ce qui n’est pas très fréquent chez les punaises. J’aime beaucoup ses genoux couleur caramel.

Retrouvez une autre punaise Miridae :

La miride du chêne