L'actualité de la Nature

Les gâteaux d’Alfred

En janvier 878, les Vikings attaquent le château de Chippenham, où le roi Alfred passe ses quartiers d’hiver. Il parvient à  s’enfuir à  travers les marais d’Athelney et se réfugie dans une ferme. La paysanne, ignorant son identité, lui confie la surveillance des gâteaux dans le four. Préoccupé par le sort du royaume, il oublie sa mission et se fait gronder par la paysanne à  son retour qui constate que ses bons gâteaux sont tous brà»lés ! Depuis ce temps, ce champignon porte, en Angleterre, le nom de « gâteaux du roi Alfred ». Il est vrai que la forme, la couleur et même la consistance évoquent bien des gâteaux carbonisés.

Daldinia concentrica au bord du ru de Liesse © Gilles Carcassès
Daldinia concentrica au bord du ru de Liesse © Gilles Carcassès

Daldinia concentrica est un champignon décomposeur du bois, on le rencontre sur les troncs de frênes tombés, parfois sur des aulnes ou d’autres essences. Il peut être utilisé pour allumer un feu : une étincelle projetée sur sa surface produit une braise durable.

Voici sa fiche dans le site du Club Mycologique Conflanais

http://myco-conflans.org/

L'actualité de la Nature

La Mission Coquelicots a besoin de vous

Tela Botanica et l’Observatoire Des Saisons vous proposent de participer à  la Mission Coquelicots : signalez près de chez vous la première fleur de coquelicot pour aider les chercheurs à  mieux comprendre le réchauffement climatique.

coquelicots à  Osny © Gilles Carcassès
coquelicots à  Osny © Gilles Carcassès

C’est très sérieux : ce programme est piloté par le CNRS ! Mais n’ayez aucune crainte, vous contribuerez par un formulaire en ligne très simple. Vous pourrez aussi suivre sur la carte de France l’avancée des premières floraisons du coquelicot au fil des jours. Voici le site officiel de la Mission Coquelicots

L'actualité de la Nature

Grigri des bois

vu à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Les cloisons intérieures de la noix d’Amérique sont si dures que le mulot doit ouvrir quatre trous pour grignoter les cerneaux     © Gilles Carcassès
juglans nigra © Gilles Carcassès
le noyer d’Amérique Juglans nigra © Gilles Carcassès

Le noyer noir ou noyer d’Amérique est un grand arbre élancé à  la ramure assez peu fournie. C’est une très bonne essence pour la production d’un bois de qualité. Originaire d’Amérique du Nord, son introduction en France remonte à  la fin du XVII ème siècle ou au début du XVIII ème siècle. On en trouve quelques-uns dans les boisements de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

http://www.cdaf.be/docs/web/pdf/A0_interreg/dossier_noyer.pdf

L'actualité de la Nature

Elevée à  la baguette

Drôle de corneille noire qui, justement n’est pas noire mais bigarrée. Les corneilles blanchissent-elles avec l’âge ? Son père aurait-il fauté avec une pie ? S’agit-il d’une anomalie génétique ? Rien de tout cela, il s’agit de l’effet d’une carence en un acide aminé essentiel pour la pigmentation de ses plumes, la lysine.

corneille leucique © Gilles Carcassès
corneille leucique © Gilles Carcassès

Et pourquoi donc serait-elle carencée, cette corneille ? Cherchons autour d’elle (à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise) un aliment abondant et naturellement pauvre en lysine : c’est le pain !

Cet oiseau, enfant de parents dégénérés, ou tombé du nid, n’a pas eu étant petit une alimentation équilibrée. Il s’en sortira peut-être après la mue s’il se convertit à  une alimentation conforme aux oiseaux de son espèce : insectes, larves, petits mammifères, noix, vers de terre, jeunes pousses, oisillons, escargots, lézards, œufs, graines, grenouilles, cerises, hérissons écrasés, poissons malades, betteraves…

Faites passer le message autour de vous : pédale douce sur le pain !

Il rend malade les corneilles, mais aussi les cygnes, les canards et les ragondins, comme l’explique fort bien ce document de sensibilisation du public réalisé par la Communauté urbaine de Strasbourg :

http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/nature-en-ville/nourrir-animaux-en-ville-non-merci

http://www.oiseaux.net/dossiers/corneille.bigaree/causes.alimentaires.possibles.html

L'actualité de la Nature

C’est la semaine des mathématiques

Problème : sachant que chaque crapaud possède deux paires de pattes, calculez combien de crapauds forment ce groupe et quel est l’âge de la femelle.

très belle chorégraphie dans l'étang du château de Menucourt © Cécile Charlot
très belle chorégraphie dans l’étang du château de Menucourt © Cécile Charlot
le mâle du crapaud commun est généralement beaucoup plus petit que la femelle. © Gilles Carcassès
le mâle du crapaud commun est généralement beaucoup plus petit que la femelle. © Gilles Carcassès

La saison des amours bat son plein chez les crapauds. Ils quittent en nombre leur refuge forestier pour venir s’accoupler au bassin où ils sont nés.

http://1000-pattes.blogspot.fr/2011/03/la-gfc-la-grande-foire-aux-crapauds.html

http://www.education.gouv.fr/cid59384/la-semaine-des-mathematiques.html

 

L'actualité des jardins

Pour les amateurs de matériel

Un beau rendez-vous technique hier à  Courdimanche où six collectivités étaient présentes pour essayer du matériel de gestion différenciée des espaces verts, apporté en démonstration par les entreprises Jardins Loisirs (ex Chartier, à  Orgeval) et Innovations et Paysage.

barre de coupe
la barre de coupe pour un fauchage écologique respectueux de la petite faune
l'andaineuse qui fait aussi râteau faneur
l’andaineuse sait faire aussi râteau faneur
la presse à  balles
la presse à  balles avale les andains
sortie de balle
sortie de balle
le désherbeur thermique à  dos
le désherbeur thermique à  dos
le désherbeur à  doigts rotatifs
le désherbeur à  doigts rotatifs pour décoller l’herbe dans les espaces en stabilisé
la brosse rotative
la brosse métallique rotative pour désherber les caniveaux

Du beau matériel assurément. Les participants sont repartis avec le plein de solutions techniques pour mettre en œuvre la gestion différenciée. Merci aux démonstrateurs et au service espaces verts de la ville de Courdimanche, organisateur.

http://www.innovpaysage.com/

http://www.jardins-loisirs.com/

Découvrez les résultats sur l’évaluation des techniques de désherbage et l’outil d’évaluation des pratiques de désherbage mis aux points par Plante et Cité :

http://www.compamed.fr/

L'actualité des jardins

Hortense et les jardins

DSC01477-001Jeudi 6 mars, au siège parisien du cabinet de conseil en environnement Astrance, Hortense Serret nous présentait en avant-première quelques résultats de sa thèse sur la biodiversité des jardins d’entreprises en Ile-de-France. Plusieurs entreprises de Cergy-Pontoise avaient accepté de participer à  l’étude en accueillant Hortense et ses stagiaires armées de filets à  papillons.

La conférence d'Hortense © Gilles Carcasses

Les jardins des entreprises représentent presque 10% des espaces verts urbains et participent de façon importante aux trames vertes. Ils constituent des espaces herbacés qui contribuent à  la préservation de la biodiversité en ville en créant des habitats favorables pour certaines espèces.

Tout l’enjeu est dans la gestion de ces jardins : l’étude a montré de nombreuses corrélations entre les pratiques d’entretien et la biodiversité.

Ainsi les coccinelles fréquentent d’autant plus les milieux herbeux que la fréquence des tontes est faible. On rencontre aussi plus d’espèces de papillons dans les jardins possédant des prairies gérées de manière extensive. Les espèces de papillons moins mobiles sont nettement défavorisées lorsque les jardins sont traités avec des produits phytosanitaires. Les proportions de plantes rares ou vulnérables sont plus fortes dans les zones de prairie ou de friche.

le demi-deuil est un papillon typique des prairies. Ici,ion le voit sur un origan © Gilles Carcasses
le demi-deuil est un papillon typique des prairies. Ici,on le voit sur un origan © Gilles Carcassès

Astrance propose aux entreprises soucieuses de la qualité de leur environnement de les accompagner dans des démarches visant à  favoriser la biodiversité.

Agenda, L'actualité des jardins

La transhumance c’est le 5 et 6 avril !

A peine quitté la bergerie de la ferme d’Ecancourt, ils s’invitent en vedettes américaines aux Gargantuades de Maurecourt pour une halte samedi après-midi et un petit bivouac.

Achille

Les 60 moutons reprendront leur transhumance le lendemain matin pour rejoindre leurs pâtures respectives : Jouy-le-Moutier, Vauréal, Cergy puis Courdimanche. Soyez nombreux à  les accompagner sur le territoire de Cergy-Pontoise en suivant les ânes de bats et à  participer aux animations : quizz mouton de la cellule biodiversité de l’agglomération, démonstration de chiens de bergers…

 Retrouvez toutes les informations sur le programme de la ferme d’Ecancourt : http://www.ferme.ecancourt.fr/transhumance2014

L'actualité de la Nature

Mais pour qui se prend-elle celle-là  ?

vue au bois de Cergy © Gilles Carcasses
vue au bois de Cergy © Gilles Carcassès

Une abeille ? Vous n’y êtes-pas ! Regarder les détails : des antennes ridicules, de gros yeux, une seule paire d’aile : c’est un diptère (pour faire simple, une mouche).

La forme des nervures de l'aile permet d'aller plus loin : cette jolie courbe en "U" de la nervure médiane est typique des éristales.
la forme des nervures de l’aile permet d’aller plus loin : cette jolie courbe en « U » de la nervure médiane est typique des éristales.

Les éristales sont de la même famille que les syrphes. Elles sont fréquentes sur les pruniers au printemps et participent à  leur pollinisation. Pendant ce temps-là , les abeilles, les vraies, font une razzia sur les saules : le pollen des saules est abondant et de très bonne qualité nutritive.

le pollen est récolté sur les pattes postérieures de l'abeille © Gilles Carcasses
l’abeille transporte le pollen dans les corbeilles de ses pattes postérieures © Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Merci les moutons

Les orchidées sont de retour sur la promenade des deux bois à  Cergy !

Himantoglossum hircinum, l'orchis bouc © Gilles Carcasses
un orchis bouc a été repéré dans la zone pâturée l’an dernier © Gilles Carcasses

Ce n’est pas un hasard : les inventaires réalisés par la Ferme d’Ecancourt sur les prairies de Cergy-Pontoise maintenant gérées en pâtures ont clairement montré une nette amélioration de la biodiversité de ces parcelles. Pour les orchidées, l’explication est simple : les ovins ne les consomment pas.

Les orchis bouc sont les plus hautes des orchidées du territoire, elles ont un parfum étrange et des fleurs aux formes aussi décoiffantes que leur parfum. Cet individu isolé, promesse de fleurs, échappera-t-il en 2014 aux assauts des tracteurs et des tondeuses ? Sans doute : j’ai entendu parler d’un plan de gestion de la promenade avec des pâtures et des prairies conduites en fauche tardive….

le délire floral de l'orchis bouc © Gilles Carcasses
le délire floral de l’orchis bouc © Gilles Carcasses

https://natureenville.cergypontoise.fr/2013/07/11/les-orchidees-sauvages-de-cergy-pontoise-et-du-vexin-francais/