L'actualité de la Nature

Petite coccinelle à  14 points

Cette toute petite coccinelle, je ne l’ai vue qu’une fois, et comme elle est brillamment colorée et facile à  repérer, j’en déduis qu’elle n’est pas archi commune. Je sais peu de choses d’elle : que mon individu est un mâle, car la femelle a une barre noire en long sur la face. Je l’ai trouvée sur une fleur de carotte sauvage au bord d’une petit route de campagne. On rencontrerait cette espèce surtout dans les zones sèches et herbeuses. Il paraît que ses larves consomment des pucerons, comme de nombreuses autres espèces de coccinelles. L’espèce a été repérée dans les Yvelines et dans l’Oise mais pas dans le Val d’Oise. Encore un effort, Mesdames et Messieurs les coccinellistes ! Retrouvez… Lire la suite Petite coccinelle à  14 points

L'actualité de la Nature

La larve de coccinelle qui se prenait pour un mouton

Quelle drôle de toison ! Quand on ne sait pas ce que c’est, c’est une cochenille. Cette larve qui porte une abondante toison de cire sur le dos échappe à  la règle. Elle ressemble fort à  une cochenille, mais elle se déplace bien trop vite : c’est en fait un prédateur des cochenilles, une larve de coccinelle de la sous-famille des Scymninae. Celle-ci est d’ailleurs peut-être une larve de Scymus. Les Scymnus sont des coccinelles de très petite taille. J’ai observé celle-ci sur un pied de patate douce d’ornement dans une jardinière fleurie. Salade australienne Plusieurs espèces de coccinelles sont utilisées en lutte biologique pour contrôler les cochenilles. La plus connue est Cryptolaemus montrouzieri. Originaire d’Australie, cette Scymninae est utilisée en serres pour… Lire la suite La larve de coccinelle qui se prenait pour un mouton

L'actualité de la Nature

Coccinelle sur canapé

Une coccinelle bien mal en point Sur une feuille de sauge sclarée dans une jardinière dominant la rue de la gare à  Cergy, j’ai repéré une coccinelle étonnamment immobile (à  droite dans la photo ci-dessus). A ses motifs, je reconnais Harmonia axyridis, la coccinelle asiatique, dans sa forme à  quatre points rouges. Une histoire de zombie Un regard sur le côté me donne l’explication de cette immobilité : elle est victime d’un parasitoà¯de (1). Voici la reconstitution de cette attaque. Un parasitoà¯de femelle de l’espèce Dinocampus coccinellae pond dans le cou de la coccinelle. La larve se développe dans son corps, en consommant ses réserves de graisse. En fin de croissance, elle sort de son hôte puis tisse un cocon… Lire la suite Coccinelle sur canapé

L'actualité de la Nature

J’ai vu une coccinelle rose !

La coccinelle rose vit dans les arbres En inventaire faune/flore au parc du château de Menucourt, j’ai croisé cette petite merveille couleur de bonbon. La coccinelle rose, Oenopia conglobata, vit dans les arbres où elle consomme des pucerons et des psylles. Elle est sans doute assez commune mais un peu difficile à  observer compte tenu de son habitat en hauteur. Elle apprécie les chênes, les saules, les aulnes, les peupliers, les merisiers, les sapins… L’adulte hiverne dans les crevasses des écorces des arbres et parfois dans les maisons. Deux générations par an Les données d’observations de la coccinelle rose sont principalement concentrées en deux périodes : avril/mai/juin puis septembre, ce qui laisse supposer que l’espèce a deux générations par an. La coccinelle rose par Encyclop’Aphid (INRA)… Lire la suite J’ai vu une coccinelle rose !

L'actualité des jardins

Connaissez-vous la coccinelle à  damier ?

Un excellent auxiliaire au jardin Cette petite coccinelle a l’originalité de présenter des motifs de forme rectangulaire. Celle-ci est jaune à  dessins noirs mais il en existe de noires à  rectangles jaunes. Elle fréquente les plantes herbacées, les arbustes et les arbres, y compris les arbres fruitiers, dévore quantité d’espèces de pucerons et de thrips et est très prolifique : toutes les caractéristiques d’un auxiliaire naturel incontournable au jardin. La coccinelle à  damier a deux générations par an : on rencontre les adultes au printemps à  partir de fin avril, puis en plein été. Cette espèce indigène chez nous est invasive aux Etats-Unis. Propylea quatuordecimpunctata par le site de l’INRA Encyclop’Aphid Retrouvez quelques-uns de nos articles sur les coccinelles : Dévoreuses de pucerons Vibidia, la reine des coccinelles

L'actualité de la Nature

La reine des coccinelles

Avec sa belle couronne de points blancs, je l’appelle la reine des coccinelles. Elle vit dans les hauteurs des arbres, c’est pourquoi elle plus rarement observée que d’autres coccinelles. Cette espèce est timide et se laisse volontiers tomber si elle est inquiétée. Comme je me suis déjà  fait avoir, j’e l’ai approchée avec beaucoup de douceur pour la photographier. Il n’existe qu’une seule espèce du genre Vibidia en Europe. Voici donc Vibidia duodecimguttata, la petite coccinelle orange à  douze points. Cette espèce n’est pas une carnassière, les pucerons n’ont rien à  craindre d’elle. Elle broute les moisissures qui poussent sur les feuilles des arbres, notamment l’oà¯dium. Notre article sur les coccinelles à  points  blancs

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Coccinelle asiatique

Facile à  élever, la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) a été produite pour protéger des cultures sous serres des attaques de pucerons. Ce qui devait arriver arriva. Un jour la porte d’une serre est restée ouverte et les coccinelles se sont disséminées dans la nature. Elles ont même été utilisées en plein champ et dans des jardins comme agent de lutte biologique. Cette espèce originaire d’Asie se reproduit très bien chez nous. Aussi, elle est devenue l’une des coccinelles les plus communes en Ile-de-France. Elle n’est pas facile à  reconnaître, car son aspect est très variable. Sa grande taille est cependant le meilleur indice. Son thorax blanc est généralement orné d’un motif noir qui évoque un W ou une empreinte de patte de chat. Mais ce n’est pas… Lire la suite Coccinelle asiatique

L'actualité de la Nature

Les coccinelles à  points blancs

Parmi la centaine d’espèces de coccinelles que l’on peut trouver en France, quelques-unes sont à  points blancs. Pour les différencier, il faut compter les points sur les élytres. A 10 points : Calvia decemguttata est une espèce des forêts et des jardins. Elle consomme des psylles et des pucerons. A 12 points : Vibidia duodecimguttata est une espèce mycophage, elle broute les moisissures sur les feuilles des arbres. Vue de dessus, six points forment une couronne. A 14 points : Calvia quatuordecimguttata est une carnivore. Chez les Calvia, les points sont assez bien rangés en lignes. A 16 points : Halyzia sedecimguttata est une autre mycophage. Le bord des élytres est transparent. A 18 points blancs ? Il existe une espèce,… Lire la suite Les coccinelles à  points blancs

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Les coulisses du blog 2023

Fin décembre approche, il est temps de faire notre habituel bilan des activités de l’année et de vous donner des nouvelles de l’équipe. Equipe qui s’appelle d’ailleurs maintenant la Cellule Biodiversité de la Direction des Espaces Naturels et Milieux Aquatiques. Comme à son habitude, Gilles nous a rejoint sur quelques sorties et a continué à arpenter le territoire yvelinois de l’agglomération. Contrairement à nos habitudes, nous n’avons pas accueilli cette année de stagiaire d’étude supérieure. En revanche, Noé, en classe de 4ème a passé une semaine avec nous ce printemps. Côté apprentis et alternants, Matthieu a terminé ces deux années de BTS à la CACP et est parti voguer vers de nouvelles aventures professionnelles. Son siège n’est pas resté vacant… Lire la suite Les coulisses du blog 2023