Ils vont par les chemins de ville en ville et distribuent les moutons dans les pâtures. C’est le principe de la transhumance. Réservez dès à présent votre week-end des 11 et 12 avril pour participer à la transhumance 2015 à Cergy-Pontoise.
Nous diffuserons le programme définitif dès qu’il sera établi.
Bien sà»r, les « polos orange » seront à nouveau mis à contribution. Bravo et merci à tous ces bénévoles de la Ferme d’Ecancourt, organisatrice de l’événement, pour leur fidélité et leur belle efficacité.
Vous aimez les oiseaux et vous aimeriez très bien les connaître pour développer votre compétence professionnelle ou pour enrichir utilement votre passion ? Les formations en ornithologie organisées par Natureparif et le Corif sont faites pour vous.
Il est encore possible de s’inscrire aux formations 2015. Cette année, les sessions seront en mars et avril : trois semaines intensives en salle et sur le terrain pour acquérir une vraie compétence en ornithologie. La première session d’une semaine s’adresse aux débutants et est consacrée à l’acquisition des bases. La seconde session en deux fois 5 jours est une formation de perfectionnement. Son objectif est d’amener les stagiaires au niveau nécessaire pour réaliser des animations et participer à des programmes de suivi des populations d’oiseaux.
Jusqu’au 15 février 2015, vous pouvez voir à l’Office de Tourisme de Cergy-Pontoise – Porte du Vexin une exposition sur les outils de la vigne.
Saviez-vous que les coteaux de la Seine, de la Marne et de l’Oise ont compté jusqu’à 45 000 hectares de vignes ? La culture de la vigne en Ile-de-France, introduite par les Romains, a connu son apogée au XIXème siècle. L’arrivée des vins du Languedoc par le chemin de fer et la crise du phylloxera ont précipité son déclin. Il reste tout de même quelques reliques de ce passé et de nouvelles vignes symboliques sont plantées par les municipalités ou des associations.
Le tigre, c’est lui ! Cette punaise en dentelle, appelée tigre du platane, est une espèce nord-américaine, elle est arrivée en France en 1975. C’est un ravageur important du platane, et ses piqures provoquent la décoloration des feuilles. Elle passe l’hiver au chaud dans les anfractuosités de l’écorce.
Elle est ici en compagnie de collemboles qui consomment des matières organiques en décomposition.
Nous avons décollé quelques plaques d’écorce morte sur un tronc de platane, à la recherche d’autres bestioles.
Ce collembole nous montre un profil hirsute. Les collemboles appartiennent à une classe voisine de celle des insectes. Ce sont de tout petits arthropodes très primitifs.
La grande coccinelle orange à 16 points blancs a les yeux cachés sous une curieuse visière translucide. Cette espèce se nourrit de spores et du feutrage de champignons qui colonisent les feuilles des arbres, comme les oà¯diums.
Pour en savoir plus, quelques publications de l’INRA :
A qui appartient donc cette empreinte ? Un monstre lacustre ? Un bébé crocodile ?
Non, un ragondin ! Nous soupçonnions son existence, aussi nous avions déposé un peu de sable dans une coulée suspecte. La mesure de cette empreinte ne laisse aucun doute, c’est bien un ragondin qui a élu domicile au bassin. Et c’est une grosse bête : le doigt médian de sa patte postérieure mesure 7 cm.
Mais comment est-il venu là ? A pied depuis les berges de l’Oise ? Cela fait tout de même plusieurs centaines de mètres de trottoirs en milieu très urbain… Pour cet animal qui a la réputation d’être un peu poussif et malhabile à la marche, c’est étonnant.
On l’aurait vu rentrer à la nage sous la passerelle séparant les deux bassins et ne pas ressortir de l’autre côté. Aurait-il trouvé un souterrain secret ?
Un lichen est constitué d’une association symbiotique entre un champignon et une algue unicellulaire ou filamenteuse. Parfois, l’association du champignon s’établit avec une cyanobactérie. On dénombre environ 3000 espèces de lichens en France. Leur étude est affaire de spécialistes, car les critères de détermination s’appuient largement sur l’emploi de réactifs chimiques (chlore, iode, potasse notamment) qui peuvent colorer diversement certaines parties de ces organismes. Les lichens revêtent des formes très variées. Un grand nombre d’espèces croissent sur le sol ou les rochers, d’autres se développent sur les troncs ou les branches des arbres.
Certains genres aux formes ou aux couleurs singulières sont assez faciles à reconnaitre.
Les Cladonia, avec leurs podétions en forme de trompette, sont fréquents sur les souches. Mais on peut aussi les rencontrer sur les pierres parmi les mousses.
La face inférieure des Peltigera présente de nombreuses rhyzines. Les parties fertiles du thalle, portant les spores, sont brunes. Ces lichens poussent sur le sol.
Parmi les lichens les plus fréquents sur les troncs et aussi sur les pierres et les tuiles, les espèces du genre Xanthoria sont reconnaissables à leur couleur jaune plus ou moins orangée. Les Xanthoria peuvent être utilisés pour teindre les lainages en jaune. ou en brun. Xanthoria parietina, très commun, est utilisé, avec d’autres espèces de sensibilité différente, comme indicateur de la pollution athmosphérique. Cette espèce supporte une pollution moyenne.
Elle ne pousse pas dans nos villes : cette belle usnée ne supporte pas l’air pollué. On la rencontre principalement en montagne sur les branches des feuillus. Sa présence est utilisée pour caractériser les continuités écologiques en milieu forestier.
Encouragés par notre identification d’une mouette tchèque au bassin du parc François-Mitterrand, nous nous étions donné un nouveau défi : déchiffrer les inscriptions de la petite bague grise de cette autre mouette plutôt timide que l’on voyait parfois de façon fugace au bassin. Et malgré nos efforts, nous n’arrivions à deviner que le début du code : 87 ou 8T peut-être…
« Facile, ont répondu les experts mouettologues du CORIF, avec un code qui commence par 8T, c’est presque à coup sà»r une bague du Muséum des sciences naturelles de Bruxelles ».
Une mouette belge ? Pour la séduire, nous avons décidé d’utiliser une arme secrète.
Et le stratagème a fonctionné : intriguée par l’attroupement bruyant que nous avons provoqué, l’énigmatique mouette belge s’est enfin approchée. En multipliant les angles de vue, nous avons pu lire le numéro complet (8T56413).
Nos notes fièrement transmises aux experts iront alimenter la base de données régionale et celle du CRBPO.
Cette clématite est une méditerranéenne. On la rencontre en Espagne, en Italie, en Algérie, dans le Sud de la France, dans le maquis, parmi les pistachiers… Ici, c’est une variété aux pétales piquetés de rouge. Son origine nous pousse à lui préférer par prudence les expositions chaudes et les emplacements abrités des vents froids. En fait, elle serait assez rustique et supporterait jusqu’à -15° installée dans un sol bien drainé.
De petite végétation, elle sait accompagner avec discrétion un arbuste, ou habiller élégamment une barrière, comme ici dans le jardin d’un amateur à Pontoise.
Sa floraison tout l’hiver la rend précieuse, elle nous fait espérer le printemps.
La Ferme d’Ecancourt a installé deux mangeoires plateaux garnies de graines de tournesol pour l’observation publique des oiseaux. Elles se trouvent près de la mare, derrière les bâtiments de la ferme.
Avec ce dispositif, la Ferme d’Ecancourt participe à l’expérience BirdLab, mis au point par le Muséum national d’Histoire naturelle et AgroParisTech. BirdLab est un jeu scientifique d’observation, son objectif est de rassembler des informations sur le comportement de nourrissage hivernal des oiseaux.
Identification des oiseaux présents dans les mangeoires du dispositif « Birdlab »
Entrainement sur l’application
La Ferme d’Ecancourt vous attend nombreux avec votre smartphone (adultes et enfants de plus de 10 ans) ! Pensez à vous inscrire par mail contact@ferme.ecancourt.fr ou téléphone 01 34 21 17 91 avant le 30 Janvier 2015.
La musaraigne, qui compte une dizaine d’espèces en France, fouine jour et nuit à la recherche d’insectes, d’escargots, d’araignées, de cloportes et de vers de terre, consommant journellement son propre poids de nourriture. Cet appétit insatiable s’explique par la nécessité de maintenir son métabolisme à un niveau élevé. Ceci fait de la musaraigne un allié précieux au jardin pour réguler les populations de ravageurs.
Des signes externes distinctifs permettent de reconnaitre les musaraignes : un museau allongé pourvu de nombreux poils tactiles, des pattes antérieures munies de cinq doigts griffus (les souris n’en n’ont que quatre), des yeux minuscules (ce qui n’est pas le cas des souris, ni des hérissons).
L’étude directe des populations de micromammifères est difficile car ceux-ci sont très discrets et ont pour la plupart une vie principalement nocturne et souterraine. L’observation et la détermination des restes osseux contenus dans les pelotes de réjection des rapaces nocturnes (chouette effraie, chevêche…) est une méthode simple et éprouvée.
Parmi les plus communes de nos musaraignes, nous pouvons citer la musaraigne musette (Crocidura russula) et la musaraigne couronnée (Sorex coronatus, très proche de Sorex araneus).