« Nature en ville à Cergy-Pontoise » a été créé en avril 2013 au départ pour un public professionnel de la nature et du jardin sur le territoire de Cergy-Pontoise, puis il a été ouvert au grand public. Notre fréquentation est en constante progression et nous atteignons maintenant plus de 5 000 visites par mois.
Afin de mieux cibler nos publications, il nous serait utile de connaître votre ressenti et vos attentes. Aussi nous vous proposons de répondre à un questionnaire qui ne vous prendra pas plus d’une minute :
Les grosses touffes d’Euphorbia characias du parc François-Mitterrand sont en pleine floraison. Plusieurs grosses mouches jaunes postées sur les inflorescences semblent attendre quelque chose.
Scatophaga stercoraria est un diptère qui fréquente ordinairement les excréments du bétail. Au Grand centre, les bouses et les crottins sont rares, mais les crottes de chien font sans doute leur bonheur. Des chercheurs ont calculé l’incroyable rapidité de cette espèce à repérer les excréments. Il ne faut que quelques secondes après l’atterrissage pour qu’une de ces mouches arrive et se pose sur sa cible. Après l’accouplement, les femelles enfoncent leurs œufs dans le matériau encore frais. On dit que les larves qui vont sortir de ces œufs ont des mœurs carnassières et qu’elles consomment des larves d’autres insectes coprophages. A la vérité, il est bien difficile de les observer à l’intérieur du dit matériau. Bien malin qui peut savoir ce qu’elles mangent vraiment.
Les adultes capturent et consomment d’autres mouches, mais elles fréquentent aussi les fleurs et ne dédaignent peut-être pas leur nectar.
Plusieurs générations vont se succéder dans l’année. La dernière passera l’hiver sous forme de pupe. Les émergences ont lieu souvent dès le mois de mars. Nos belles mouches dorées sont un peu en avance cette année.
J’imagine qu’au début de son voyage, elle a rencontré notre mouette tchèque native d’Olomouc qui lui a enseigné le chemin jusqu’à Cergy et la bonne adresse du parc François-Mitterrand. Cet hiver, je les vois souvent ensemble.
Zdzieszowice est une bourgade ouvrière de 13 000 habitants située au sud de la Pologne, près de la frontière tchèque.
Zdzieszowice – son usine (Street view)Zdzieszowice – son parc public (Street view)
Le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP) a mis en ligne une base de données très complète des plantes sauvages du Bassin parisien. A noter que le territoire d’étude du CBNBP déborde largement des limites administratives de l’Ile-de-France, puisque ses cartes s’étendent jusqu’en Saône-et-Loire. On peut faire une recherche par espèce, par nom scientifique ou par nom vernaculaire, et afficher les cartes des observations.
La chlore perfoliée tolère les sols calcaires et apprécie les situations plus ou moins humides. Sa carte de répartition correspond aux principaux affleurements de craie et de marnes du Bassin parisien.
L’aristoloche clématite se plaît dans les sols riches des alluvions des grands fleuves. Sa carte de répartition dessine très bien les vallées de la Seine et de la Loire, la vallée de l’Oise et celle de la Marne…
Cette brebis Mérinos d’Arles et son agneau tiennent compagnie à un petit triplé de Solognote qui est nourri au biberon, sa mère n’ayant pas assez de lait pour trois agneaux. Un petit troupeau de Mérinos est en cours de constitution, ces brebis resteront dans les pâtures de la ferme et leur laine d’excellente qualité sera utilisée dans les ateliers de transformation proposés aux visiteurs.
J’avais rendez-vous au 48 rue Roger-Guichard à Eragny. A l’arrière d’un gros chantier de construction (le quartier est en pleins travaux), je découvre un centre de jardins peu ordinaire. Blotti contre le chemin de halage qui longe l’Oise et bordé par l’autoroute A15, cet espace de verdure est irrigué par des allées circulables en voiture. Chaque parcelle est délimitée par des haies de charmilles ; on y voit surtout du gazon, un grand arbre, une vaste cabane, la partie arrière étant généralement cultivée en potager fleuri.
Ce sont des « jardins de week-end », plus orientés sur la détente et la convivialité que sur la production vivrière. Ce centre est affilié à l’association nationale Jardinot, issue du « Jardin du cheminot ». Aujourd’hui, on peut bénéficier d’une parcelle sans être employé de la SNCF. Jardinot, qui s’inscrit dans le plan Ecophyto pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, s’est doté d’une charte du jardinage raisonné.
Les jardiniers de ce centre ont décidé de tenter la certification « jardinot de bronze ». Cette démarche consiste à reconnaître les pratiques environnementales des jardiniers à partir de leurs réponses à un questionnaire et d’un contrôle de terrain effectuée par une commission interne à Jardinot. Les questionnaires sont en phase d’analyse… Suspens !
Il s’agit d’une démarche de progrès : les jardiniers, lorsqu’ils auront progressé dans la connaissance des techniques alternatives aux pesticides, pourront ensuite tenter le « jardinot d’argent », et peut-être un jour être les premiers à atteindre le mythique « jardinot d’or » !
A Carrières-sous-Poissy, le Département des Yvelines et la Communauté d’agglomération des deux rives de Seine réalisent sur 113 hectares en bord de Seine l’un des parcs publics les plus prometteurs d’Ile-France. Dédié à l’observation de la nature et des insectes en particulier, le parc du Peuple de l’herbe bénéficie d’un financement européen dans le cadre d’un programme Life+, ainsi que de l’aide de la Région Ile-de-France et de l’Agence de l’eau Seine Normandie. Il sera géré et animé par une équipe de la toute nouvelle Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. La Maison des insectes accueillera le personnel du parc et celui de l’Office pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) qui quittera ses locaux de Guyancourt devenus trop petits.
Chaque année à la fin du mois de mai, depuis 2007, la Fête de la Nature rassemble tous ceux qui souhaitent proposer des animations gratuites au contact de la nature afin de permettre au public de mieux la connaître.
Vous souhaitez profiter de ces animations : il vous faudra patienter encore un peu. Elles seront présentées en détail sur le site de la Fête de la nature à partir du 15 mars 2016.
A Cergy-Pontoise, un très bon cru se prépare, avec des surprises…
Cette mésange charbonnière retournait tranquillement les feuilles mortes en famille aux abords de l’étang du Corra à Saint-Germain-en-Laye, sans doute à la recherche de quelques graines. Son profil droit m’a intrigué. Aurait-elle laissé des plumes de la joue dans une bagarre ?
Renseignements pris, il se pourrait bien que cette mésange soit malade. Un virus provoque chez cette espèce des déformations semblables sur la tête ou sur les pattes. La poxvirose est une maladie des oiseaux largement répandue dans le Monde et touchant de nombreuses espèces. Elle est apparue chez des mésanges charbonnières sous cette forme particulière pour la première fois en Norvège au début des années 1970 puis en Europe de l’Est et en Angleterre en 2005 / 2006. La France est touchée aussi et des cas sporadiques ont été signalés ces dernières années un peu partout. Cette maladie ne semble pas mettre en danger l’espèce mais peut être handicapante pour l’oiseau. Elle se transmet d’oiseau à oiseau par contact ou par l’intermédiaire d’insectes piqueurs (des moustiques sans doute). Elle ne présente aucun danger pour l’Homme.
Que faire si vous voyez une mésange suspecte à la mangeoire, pour limiter les éventuels risques de contagion aux autres oiseaux ?
Pour une même quantité de graines, multiplier le nombre de postes de nourrissage pour éviter les fortes affluences en un même endroit
Nettoyer régulièrement et soigneusement la ou les mangeoires
Préférez les modèles à perchoir en matériaux non biologiques plutôt que les modèles à plateau en bois car ces derniers se salissent plus facilement des déjections des oiseaux.