Non classé

Retour sur la rencontre technique du 27 septembre 2016 à  l’école Du Breuil

La direction de l’école Du Breuil avait déroulé le tapis rouge pour nous accueillir le 27 septembre 2016. Une vingtaine de professionnels du jardin et d’élus de Cergy-Pontoise et des Parcs naturels régionaux du Vexin français et Oise-Pays de France ont passé dans ces lieux d’exception une journée enchanteresse. La compétence et la gentillesse du personnel de l’école ont comblé les participants.

Après une présentation de l’école dans l’amphithéâtre, nous avons visité en petits groupes les parcelles dédiées au fleurissement estival, la collection de plantes vivaces, la rocaille, la collection de plantes grimpantes et enfin le fruticetum (collection d’arbustes décoratifs). Il est bien impossible de rapporter la masse d’astuces et d’informations données à  chacun sur les centaines d’espèces de plantes rencontrées ! Puissent ces quelques images évoquer de bons souvenirs aux participants, et que ceux qui ne sont pas venus me pardonnent de leur faire regretter leur absence.

Les parcelles de présentation des estivales © Gilles Carcassès
Les parcelles de présentation des estivales  © Gilles Carcassès

Grâce aux écouteurs, chacun a pu prendre des photos tout en suivant les explications de Françoise, la responsable du domaine.

Anagallis monelli 'Blue light' © Gilles Carcassès
Anagallis monelli ‘Blue light’ : un bleu irrésistible © Gilles Carcassès

Anagallis monelli, nommée maintenant Lysimachia monelli, est une plante vivace méditerranéenne de la famille des Primulacaea. Elle gèle sous notre latitude et se cultive donc comme une annuelle.

Gomphrena globosa 'Fireworks' fait toujours de l'effet de loin comme de près © Gilles Carcassès
Gomphrena globosa ‘Fireworks’ fait toujours de l’effet de loin comme de près © Gilles Carcassès

Les Gomphrena sont des plantes tropicales de la même famille que la betterave, l’épinard, le quinoa : les Amaranthaceae.

L'indémodable Salvia patens fleurit plus tôt en saison si elle cultivée à  partir d'une bouture © Gilles Carcassès
Salvia patens © Gilles Carcassès

L’indémodable Salvia patens fleurit plus tôt en saison si elle cultivée à  partir d’une bouture.

Leonotis leonurus © Gilles Carcassès
Leonotis leonurus, une valeur sà»re pour la fin de saison © Gilles Carcassès

Cette vivace arbustive nous vient d’Afrique du Sud. Elle résiste à  – 5 °C. On peut la conserver en orangerie, il faut alors la rabattre en hiver. Il en existe une variété à  fleurs blanches.

Où l'on nous vante les mérites de cette étonnate annuelle : Polygonum orientale © Gilles Carcassès
Où l’on nous vante les mérites de cette étonnante annuelle : Persicaria orientalis © Gilles Carcassès

Voilà  une renouée exotique impressionnante mais bien inoffensive. Elle est annuelle et ne risque pas d’envahir comme Fallopia japonica, la funeste renouée du Japon. C’est à  partir de mi-aoà»t seulement qu’elle fleurit, mais alors quel spectacle, offert jusqu’à  la fin octobre !

Le pique-nique partagé, un moment de convivialité et d'échanges © Gilles Carcassès
Le pique-nique partagé, un moment de convivialité et d’échanges © Gilles Carcassès
La collection des plantes vivaces © Gilles Carcassès
La visite commentée de la collection de plantes vivaces © Gilles Carcassès
Sur les sentiers de la rocaille © Gilles Carcassès
Sur les sentiers de la rocaille © Gilles Carcassès
Les fruits mauves de l'Ampelopsis glandulosa 'elegans' deviennent turquoise à  maturité © Gilles Carcassès
Ampelopsis glandulosa ‘Elegans’ © Gilles Carcassès

Les fruits mauves d’Ampelopsis glandulosa ‘Elegans’, une jolie plante grimpante, deviennent turquoise à  maturité.

Clerodendrum trichotomum est un petit arbre aux fleurs parfumés et aux fruits décoratifs collection
Clerodendrum trichotomum © Gilles Carcassès

Clerodendrum trichotomum est un petit arbre rustique aux fleurs très parfumés et aux fruits décoratifs.

Chacun est reparti, le cahier rempli de notes, en se promettant de revenir !

Le compte-rendu illustré de la journée de rencontre technique 2016

Quelques autres belles plantes pour le fleurissement estival, vues en 2015 à  l’école Du Breuil

L’école Du Breuil relate notre visite

 

L'actualité de la Nature

Joli cocon

Un cocon bicolore sous une feuille d'ortie - Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Un cocon bicolore sous une feuille d’ortie – Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès

Dans le jardin de la ferme d’Ecancourt, j’ai trouvé, bien caché sous une feuille d’ortie, un joli cocon noir et blanc. Juste à  côté, se trouvait la dépouille d’une chenille. C’est encore un drame qui s’est joué là  : un hyménoptère parasitoà¯de a pondu dans une chenille, sa larve s’est développée dedans puis elle est sortie de son hôte, laissant une momie vide, et a confectionné un cocon juste à  côté pour s’y nymphoser.

Pourquoi donc noir et blanc ? Il paraît que ça imite une crotte d’oiseau, avec pour effet de tromper les mésanges. Sauf que je ne vois pas quel oiseau acrobate irait déposer sa crotte sous une feuille… Cela me rappelle la stratégie de dissimulation, beaucoup plus crédible, de Thyatira batis, une chenille qui consomme les orties.

Voyons un peu qui va sortir du cocon. Placé dans une petite boîte aérée, il me suffit de le surveiller de temps en temps.

Campopleginae © Gilles Carcassès
Le parasitoà¯de  est sorti de son cocon © Gilles Carcassès

L’hyménoptère adulte a fini par faire son trou de sortie. Avec de telles antennes, je cherche dans la grande famille des Ichneumonidae. La tête plate comme un galet, et le pétiole très allongé (partie étroite de la « taille de guêpe ») : ce pourrait être un membre de la sous-famille des Campopleginae qui est justement spécialiste de ce type de cocons bicolores.

Campopleginae © Gilles Carcassès
Campopleginae © Gilles Carcassès

Il a de longues pattes orange. Je n’irai pas jusqu’à  l’espèce malgré la mobilisation des meilleurs spécialistes du forum de http://www.insecte.org/. Les ichneumons, c’est coton !…

Agenda, L'actualité de la Nature

Exposition de champignons 2016 à  Conflans

expo-champignons

Comme chaque automne, le Club Mycologique Conflanais organise son exposition annuelle de champignons, à  la MJC Les terrasses à  Conflans. Une occasion unique pour découvrir les champignons de notre région et bénéficier des conseils des bénévoles passionnés et très compétents de cette association.

Deux conférences sont prévues dans le cadre de cette manifestation :

  • samedi à  15 h Champignons cavernicoles par Marie-Louise Arnaudy
  • dimanche à  15 h Des ( vilains ) insectes … et des hommes par Alain Martinet

    Clathrus ruber © Gilles Carcassès
    Clathrus ruber © Gilles Carcassès

Ces Clathrus ruber ont été vus ces jours-ci dans les jardins de l’école Du Breuil à  Paris. Leur odeur cadavérique attire de nombreuses espèces de mouches, dont celle belle Cynomya mortuorum, aux joues mordorées.

Cynomya mortuorum © Gilles Carcassès
Cynomya mortuorum  sur un « œuf » de Clathrus ruber © Gilles Carcassès
L'actualité des jardins

Maubuisson : 100 moutons font le mur

A la sortie d’une réunion à  l’abbaye de Maubuisson, j’ai suivi un rouge-queue noir qui s’est perché un instant sur le faîte d’un vieux mur dans le domaine.

Rouge-queue noir - Abbaye de Maubuisson 30 09 2016 © Gilles Carcassès
Rouge-queue noir – Abbaye de Maubuisson © Gilles Carcassès

Des rangées de petits objets plus ou moins saillants entre les pierres ont attiré mon attention. Mais oui, ce sont bien des os ! Avant l’invention du fil de fer, on palissait les arbres fruitiers en attachant les branches directement à  des pitons fichés dans les murs, et en les liant avec des brins d’osier.

Et parce que le fer était réservé à  des usages plus nobles, il était courant d’utiliser, en guise de pitons, des os de mouton.

Mur à  os- Abbaye de Maubuisson © Gilles Carcassès
Mur à  os – Abbaye de Maubuisson – Saint-Ouen l’Aumône © Gilles Carcassès

Sur ce mur de 280 mètres de long, on compte deux à  quatre rangées d’os répartis tous les mètres environ : ça nous fait plus de 800 os ! Et comme ce ne sont que des os droits (ceux des pattes), il aura fallu au moins 100 moutons pour équiper le mur !

Je dis ça, peut-être que je me trompe. Si ça se trouve, ce sont des os de chèvres.

Un autre « mur à  os » particulièrement bien conservé sur Cergy-Pontoise

Agenda

Biocontrôle : journée d’information à  la SNHF

Le conseil scientifique de la Société Nationale d’Horticulture de France organise une journée gratuite sur le biocontrôle, cet ensemble de méthodes de protection des végétaux qui utilise des mécanismes naturels respectueux de l’environnement.affiche-biocontrole2Voici le programme de cette journée :

  • 9h30 – 10h10 : La protection biologique intégrée et le biocontrôle Principes et importance dans la gestion des ravageurs et maladies des plantes, par Philippe Reignault (professeur des universités, Université du Littoral Côte d’Opale)
  • 10h10 – 10h50 : Biocontrôle. Quelques jalons remarquables dans l’histoire des agricultures par Jean-Louis Bernard (membre de l’Académie d’Agriculture de France)
  • 10h50-11h20 : Ce que dit la réglementation par Delphine di Bari (DGAL chargée de mission biocontrôle et utilisation des produits phytopharmaceutiques compatibles avec le développement durable)
  • 11h40- 12h40: Les 4 catégories de biocontrôle, exemples en jardin et en horticulture
  • 11h40 -12h10 : Protection des plantes à  l’aide de microorganismes, état de l’art et perspectives, Marc Bardin (directeur de recherche Inra Avignon)
  • 12h10 -12h40: Protection des plantes à  l’aide des stimulateurs de défenses des plantes ou SDP : état de l’art et focus sur le pommier par Marie-Noà«lle Brisset (chargée de recherche, Inra Angers)
  • 12h40- 14h Déjeuner
  • 14h-14h30 : Les médiateurs chimiques : le présent et les perspectives dans le cadre du biocontrôle des insectes nuisibles, par Brigitte Frérot (ingénieur de recherche, docteur en biologie, Inra Versailles)
  • 14h30-15h : Utilisations des macro-organismes en lutte biologique : intérêts et limites, par Nicolas Ris (ingénieur de recherche, INRA Institut Sophia-Agrobiotech)
  • 15h -15h30 Discussion générale
  • 16h15-16h30 : Conclusion, par Yvette Dattée (présidente du conseil scientifique de la SNHF, membre de l’Académie d’agriculture de France)

C’est gratuit, 20 € pour le repas. Pour s’inscrire

Chrysope : le modèle sublimé par l'artiste qui a créé l'affiche © Gilles Carcassès
Chrysope : le modèle, sublimé par l’artiste qui a créé l’affiche. Les chrysopes sont des auxiliaires très efficaces pour la lutte contre les pucerons © Gilles Carcassès

Quelques-uns de nos articles relatifs aux agents de biocontrôle :

Les praons, parasites des pucerons

Le téléphore fauve, prédateur des escargots

Les plantes favorables aux insectes auxiliaires

 

L'actualité de la Nature

La mouche Nestor

Helophilus pendulus © Gilles Carcassès
Helophilus pendulus sur un zinnia, vu à  l’école Du Breuil à  Paris © Gilles Carcassès

N’est-il pas joli ce syrphe avec son costume de valet de chambre ?

Les larves de cet hélophile suspendu, à  l’instar de celles de la mouche Batman, ne sont pas des prédatrices de pucerons. Elles vivent dans la vase ou les eaux très chargées en matière organique. Les adultes se nourrissent de pollen et de nectar ; ils sont très fréquents sur les fleurs jusqu’en octobre. Le soleil d’automne leur va si bien…

L'actualité des jardins

Goose coaching à  Ecancourt

La conduite des oies © Gilles Carcassès
Le troupeau d’oies © Gilles Carcassès

Aux Journées d’automne de la ferme d’ Ecancourt, un sympathique troupeau d’oies est passé juste devant le stand de la Communauté d’agglomération. Je l’ai suivi : je ne sais pourquoi, ces démonstrations de conduite de troupeau me mettent toujours en joie. Serge, bénévole de la ferme, et son chien de berger sont allés faire le spectacle dans la cour de la ferme.

Journées d'automne 2016 à  la ferme d'Ecancourt © Gilles Carcassès
Journées d’automne 2016 à  la ferme d’Ecancourt © Gilles Carcassès

Une chorégraphie digne de la Patrouille de France : rassemblement, accélérations, virage à  droite, virage à  gauche, arrêt devant le pressoir à  pommes…

Je suis retourné bien vite sur mon stand pour reprendre mon animation « A la découverte du monde des insectes ».

Saviez-vous que la conduite de troupeau est étudiée par les futurs managers ? Même que cela s’appelle du Sheep coaching ! C’est l’art d’apprendre à  maîtriser les réactions d’un groupe en situation de stress, à  opérer en douceur réductions d’effectifs de troupeaux, fusions de troupeaux, délocalisations de troupeaux etc. L’Homme est un Border collie pour l’Homme.

 

L'actualité des jardins

Un poulailler à  roulettes

Poulailler urbain © Joà«l Boudou
Poulailler, place des Arts à  Cergy © Joà«l Boudou

Un poulailler à  roulettes place des Arts ? C’était à  l’occasion de la manifestation « A la rencontre de Cergy-Pontoise en transition » organisée par la Bibliothèque d’Etude et d’Information de Cergy-Pontoise, samedi 24 septembre 2016. Les poules ont eu beaucoup de succès.

Elles m’ont écrit une lettre, je vous la livre dans son jus :

Bonjour,

Tous les midi et tous les soirs dans un cageot on nous trimbale, du poulailler à  la prairie de l’Ecole des Châteaux. ils ont même fabriqué un piège pour qu’on rentre dans le cageot la prairie c’est chouette.

Pour notre anniversaire, 4 mois ça ce fête, nous sommes parti place des Arts, à  la bibliothèque. C’était le jour de la terre celle qui nous nourrit, les grandes ont  pondu 2 œufs. Nous n’avons même pas eu le temps d’aller bouquiner un livre sur les poules car nous avons eu beaucoup de petits et grands admirateurs.

Signé : Les poules 

Ces poules-là  sont lettrées car, vous l’aurez compris, ce sont les mascottes de l’école Les Châteaux à  Cergy. Souvenez-vous, elles avaient déjà  fait les vedettes lors de leur fameuse transhumance-spectacle du 5 juillet 2016.

La nouvelle génération est née en classe le 29 septembre 2016 © Joà«l Boudou
La nouvelle génération est née en classe le 29 septembre 2016 – Cergy, école Les Châteaux © Joà«l Boudou
L'actualité de la Nature

Le puceron jaune de l’asclépiade

Ces insectes jaunes en rangs serrés le long des nervures d’une feuille d’asclépiade sont des pucerons. Il s’agit d’Aphis nerii, le puceron du laurier rose, appelé aussi puceron jaune de l’asclépiade.

Aphis nerii sur une feuille d'asclépiade - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Aphis nerii sous une feuille d’asclépiade – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Ce puceron n’est pas sensible aux cardénolides toxiques de la plante. Au contraire, il s’en sert pour dissuader ses prédateurs : le liquide de défense excrété par ses cornicules est empoisonné ! La couleur jaune vif du puceron est sans doute un signal : attention, danger !

Une goutte d'un liquide orange sort d'une cornicule d'Aphis nerii © Gilles Carcassès
Une goutte d’un liquide toxique sort d’une cornicule d’un Aphis nerii © Gilles Carcassès

Aphis nerii peut coloniser aussi d’autres Apocinaceae toxiques, comme Gomphocarpus physocarpus, un arbuste africain qui porte des fruits creux amusants en formes de balles poilues.

Gomphocarpus physocarpus © Gilles Carcassès
Gomphocarpus physocarpus est parfois utilisé pour la décoration des massifs © Gilles Carcassès

Ce puceron est présent également sur Cinanchum acutum, la scammonée de Montpellier, une plante rare méditerranéenne.

Aphis nerii sur Cinanchum acutum © Gilles Carcassès
Aphis nerii sur Cynanchum acutum – posture de défense collective © Gilles Carcassès

Sur cette plante, j’ai observé cette singulière démonstration de défense collective. A l’approche d’un danger, tous les pucerons prennent appui sur leurs pattes avant, dressent leur abdomen et effectuent des ruades avec leurs pattes postérieures. Ce comportement étonnant est sans doute destiné à  gêner l’approche d’un hyménoptère parasitoà¯de.

L'actualité de la Nature

L’asclépiade, une belle qui sait se défendre

© Gilles Carcassès
Asclepias syriaca – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

J’ai l’impression qu’elle grandit chaque année un peu plus, cette tache d’asclépiade au bord de la route près de l’Université, à  Neuville-sur-Oise. Cette plante vivace drageonnante à  la végétation généreuse est une échappée de jardin qui s’est naturalisée là . Elle est en passe de devenir envahissante. En Amérique du Nord, c’est elle qui nourrit les chenilles des monarques, ces célèbres papillons qui migrent par millions et passent l’hiver au Mexique.

© Gilles Carcassès
Fruits d’Asclepias syriaca © Gilles Carcassès

La forme recourbée de ses fruits lui vaut son surnom d’herbe aux perruches et ses graines plumeuses celui d’herbe à  la ouate.

L’asclépiade commune laisse échapper lorsqu’on la blesse un abondant latex blanc qui dissuade les lapins et les chevreuils de la consommer. Pour compléter sa protection contre les brouteurs de tout genre, sa sève contient aussi des cardénolides. Ces substances toxiques à  effet cardiaque sont employées en Afrique pour la fabrication de flèches empoisonnées : elles sont extraites d’espèces proches, appartenant à  la même famille (les Apocynaceae).

Ses fleurs, en revanche, sont plus accueillantes : très parfumées, elles attirent bon nombre de pollinisateurs, notamment les bourdons.

A Cergy-Pontoise, j’ai repéré deux stations de cette plante : celle-ci à  Neuville-sur-Oise qui est repérée dans la Flore d’Ile-de-France, et une autre près du bassin Blanche-de-Castille à  Saint-Ouen l’Aumône. Dans les deux cas, elles ont très certainement pour origine un ancien dépôt sauvage de déchets de jardins.

© Gilles Carcassès
L’asclépiade commune en fleurs © Gilles Carcassès

Mais je vois des formes au revers de certaines feuilles… En m’approchant, je découvre des colonies d’insectes jaunes vifs.

Quelle est donc cette espèce capable, à  l’instar de la chenille du monarque, de résister à  l’arsenal chimique de l’asclépiade ? Je vous donne un indice : elle se régale aussi du laurier rose, une autre Apocinaceae toxique.