Encore une nouvelle opération de pâturage à Cergy-Pontoise : cette fois-ci c’est au lycée de l’Hautil à Jouy-le-Moutier.
Cette action conduite en partenariat avec la Ferme d’Ecancourt et le Parc Naturel Régional du Vexin français s’inscrit dans le volet « gestion des déchets » du projet Eco-lycée dans lequel s’est engagé l’établissement.
Le CAUE du Val d’Oise propose, le 19 mai 2015, au moulin de la Couleuvre à Pontoise, une journée de formation sur la gestion durable des espaces verts et l’approche Zéro phyto.
La pyrale du buis, qui a occasionné l’an dernier des ravages épouvantables dans les parcs parisiens, a fait son apparition à Pontoise, sans doute arrivée là à l’occasion de quelques plantations de buis porteurs de pontes. En quelques mois, ces chenilles, dédaignées par les oiseaux, peuvent défolier entièrement ces arbustes. Il n’y a hélas pas de solution miracle pour s’en débarrasser. Ce papillon prolifique d’origine asiatique est en France depuis 2008 et progresse très rapidement.
Les chercheurs s’activent pour trouver des solutions. En attendant la mise au point de méthodes de lutte efficaces, il convient de s’abstenir de planter des buis.
Les agronomes sont sur la piste des trichogrammes, petits hyménoptères qui pourraient parasiter les œufs de ces papillons. Leur projet est de repérer des œufs parasités et d’expérimenter l’élevage de ces insectes auxiliaires.
Jardiniers, ne laissez pas seuls ces chercheurs dans leur quête ! Vous pouvez les aider en participant au programme SaveBuxus. Il s’agit de collecter pour eux un maximum de pontes de pyrale à partir de juin 2015, sur des buis non traités. Quelques-unes de ces pontes contiennent peut-être les parasitoà¯des qui changeront le destin de nos jardins.
Vous avez jusqu’au 11 mai 2015 pour participer au concours « Jardiner Autrement, réduisons l’usage des pesticides au jardin » et gagner un week-end autour du végétal pour deux personnes.
L’Association des Habitants de Cergy Nord dispose d’une centaine de parcelles jardinées réparties sur trois sites dans le quartier des Coteaux.
L’un des trois sites accueille le jardin collectif de la maison de quartier des Linandes. D’une surface de 200 m², il est à la fois un espace de détente et d’expériences pour les groupes de 8-12 ans et les familles. Les productions (légumes, fleurs) sont partagées entre les participants. Les 80 adhérents de l’association Atelier Bois Création se retrouvent au cœur de cet environnement privilégié pour pratiquer la menuiserie, l’ébénisterie, la marqueterie ou le tournage du bois.
Le reste de l’année, la sciure est mise à disposition des jardiniers qui peuvent l’utiliser sous forme de paillage au potager, de matière sèche pour le compost, de matériau pour les jardins en « lasagne ».
Malgré un temps maussade, 200 personnes étaient dans la cour de la ferme d’Ecancourt pour prendre le départ de la transhumance ce samedi 11 avril 2015.
Serge, conducteur bénévole de chiens de berger a expliqué les consignes pour le bon déroulement de la transhumance. L’organisation fut digne d’un cortège présidentiel : deux ânes pour ouvrir la marche, puis la meute des photographes officiels, ensuite un chien et sa conductrice pour freiner et guider le troupeau, à gauche et à droite un service canin de sécurité des cultures aux ordres des bergers, et vingt pas plus loin la cohorte des accompagnants, tous derrière la houlette portée par un enfant.
Ces outils de berger ont été forgés par un artisan du Vexin à partir de gravures anciennes. La houlette est composée d’une petite pelle et d’un crochet. La pelle sert à ramasser et lancer une petite motte de terre en direction d’une brebis qui s’écarterait du troupeau. Elle allonge de dix mètres le bâton du berger. Quant au crochet, il permet d’attraper commodément une brebis (démonstration plus loin).
La cohorte des accompagnants fait une petite pause, le temps de remplacer le porteur de houlette, fatigué. Le chien de tête fait stopper le troupeau en attendant l’ordre de reprise de la marche.
A droite, dans les blés, le service de sécurité des cultures : pas question de venir brouter les jeunes pousses. En arrière, on aperçoit les deux chiens en réserve destinés à relayer ceux qui sont au travail auprès des moutons.
La première maison en arrivant à Maurecourt a eu droit à une taille de haie gratuite !
Le groupe a beaucoup grossi en cheminant dans les rues de Maurecourt et la foule joyeuse s’est mêlée aux visiteurs des Gargantuades.
Et hop ! Voilà comment on crochète une brebis. Très utile pour attraper et soigner celles qui semblent avoir un problème.
Le lendemain matin, la distribution des ovins s’est poursuivie, sous un beau soleil, vers les pâtures de Jouy-le-Moutier, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Plusieurs haltes étaient organisées avec la participation des communes pour offrir au public des animations autour du pâturage.
Les photographes s’en s’ont donné à cœur joie pour immortaliser ce spectacle insolite.
Après une halte sur la promenade des deux bois, au village des associations de la journée éco-citoyenne organisée par la maison de quartier des Hauts-de-Cergy, les dernières brebis ont pris le chemin de leur destination finale : la prairie de la rue Vieille Saint-Martin à Courdimanche. Un goà»ter et des rafraichissements y étaient offerts par la ville au public venu nombreux pour accueillir le troupeau.
Connaissez-vous le tout nouveau siège de Natureparif, dans la « Cité régionale de l’environnement » à Pantin ?
Dès le hall d’entrée, on est prévenu : ici, le tri des déchets, c’est du très sérieux.
Je vais à ma réunion.
Pris d’une petite faim, je dévore discrètement une petite banane. A la pose, je vérifie sur les affiches dans les couloirs que mon déchet est bien accepté dans le bac marron des « Organiques ».
Quand le bac est plein, on tire le cache à roulette, et il faut aller vider le petit seau au composteur. Je fais comme si, pour le fun.
Je traverse le jardin-friche-sauvage. J’épargne les touffes de galega (une belle invasive) et mes pieds se font légers sur les tapis de trèfle blanc et de bugle rampant.
Le premier composteur, c’est la réserve de matière sèche : en fait, le vrac du fauchage tardif du jardin. Le troisième composteur est en maturation, ne pas toucher. Celui du milieu est le bon.
Il me reste à retourner au chaud dans la salle de réunion. Et là horreur, je découvre qu’il faut un badge pour rentrer dans le bâtiment ! J’ai l’air malin à me peler dehors, tout seul…
Le lycée Jules-Verne dans le quartier de Cergy-le-Haut accueille 1100 élèves. Il est entré dans le dispositif « Lycée éco-responsable » de la Région Ile-de-France.
La réduction des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire font partie des actions phares de son Agenda 21.
L’achat d’une tondeuse mulcheuse a permis de réduire considérablement les quantités de déchets verts. Et plusieurs composteurs positionnés dans les espaces verts au plus près des grands arbres permettent la transformation sur place des feuilles mortes.
Le dispositif le plus épatant se trouve dans la cour arrière du lycée. Quatre composteurs et une cage à BRF ont rejoint la rangée des classiques bacs à roulettes pour les collectes. L’ensemble des déchets de légumerie et tous les plats préparés disposés au self et non consommés sont ici compostés. Les déchets étalés en couches régulières sont recouverts de BRF. Quelques tontes de gazon et brouettées de feuilles mortes viennent faire l’appoint.
Le dispositif va être étendu par la mise en service d’un cinquième composteur tout juste livré.
Nous déballons le ressort mélangeur arrivé avec le composteur neuf.
On visse le ressort dans le compost : un jeu d’enfant !
On arrache le tout pour faire remonter les couches profondes en surface. Le jeu d’enfant se transforme en exercice d’haltérophilie.
Excellent pour faire travailler les abdominaux, les pectoraux, les trapèzes, les biceps et les zygomatiques…
Le compostage a démarré en septembre 2014 et déjà le compost du premier bac a terminé sa maturation.
Parfait, mais que faire d’utile avec ce compost ? Ces grands espaces verts ne sauraient-ils accueillir les semis et les petits soins des lycéens sensibles aux charmes du jardinage ? Si j’en juge par leur écrits, certains d’entre eux sont déjà de vrais graines de poètes. Ils pourraient cultiver des fleurs pour les offrir à l’élu(e) de leur cœur…
L’agence de Cergy d’OrgaNeo accompagne le lycée dans la mise en œuvre du dispositif de compostage.
L’Office de tourisme de Cergy-Pontoise vous propose une sortie à la découverte du parc du château de Menucourt, le mercredi 29 avril 2015.
Pour tous renseignements : http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/3026/Visiter~Pour-les-individuels~Activites-de-l-Office-de-Tourisme/Parc-de-Menucourt
Consultez le catalogue complet des sorties, avec plein d’autres propositions : les serres du centre horticole de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, des croisières, l’Axe majeur, les souterrains de Pontoise…
Le jardin Albert-Kahn à Boulogne est composé de plusieurs espaces : un jardin anglais, un jardin français, une forêt vosgienne, un jardin japonais…
Les jardiniers de cette magnifique propriété du conseil général des Hauts-de-Seine sont de grands maîtres dans l’art de la conduite des niwakis, ces arbres taillés qui composent les paysages typiques des jardins japonais.
Près du bassin du jardin japonais, on remarque un groupe d’arbres, sans doute des érables japonais, dont la taille élégante donne l’illusion d’un âge avancé.
Au premier plan ce Poncirus trifoliata est soumis depuis des années à une taille d’éclaircie et d’orientation qui accentue son port tortueux ; il se détache sur un oranger du Mexique formé en boule. Derrière, comme un petit sapin de Noà«l, se dresse au soleil un Wollemia nobilis, espèce rarissime découverte en 1994 au fond d’une gorge en Australie.
Un groupe de grosses carpes koà¯s très colorées chemine lentement dans le bassin du jardin japonais et fait la joie des visiteurs.
Une partie du bassin est protégée de la gourmandise de ces poissons par une fascine sinueuse qui permet à la faune et la flore aquatique de se développer.
Les crocus en pleine floraison forment un spectacle charmant dans le jardin anglais.