L'actualité des jardins

Florilèges toitures

toiture végétalisée- Cergy © Gilles Carcassès
Terrasse végétalisée – Cergy © Gilles Carcassès

Plante et Cité lance pour les gestionnaires de toitures végétalisées « Florilèges toitures« , un observatoire participatif des plantes de toiture. Ce programme a pour objectif d’identifier, à  partir des observations de professionnels volontaires, les plantes horticoles ou spontanées adaptées aux conditions extrêmes des toitures végétalisées extensives, et ne présentant pas de risque pour le bâti.

Pour participer à  l’observatoire « Florilèges toitures »

Depuis 2010, des essais ont été conduits par Tecomah sur une plate-forme expérimentale à  Jouy-en-Josas. Voici les fiches d’évaluation des végétaux testés :

Je retiens de ces essais l’idée d’utiliser en toiture quelques espèces qui paraissent intéressantes : Zauschneria californica, Potentilla nepalensis ‘Miss Wilmott’, Artemisia schmidtiana ‘Nana’, Armeria juniperifolia

Mais il faudra encore quelques années de recul pour apprécier les résistances de toutes ces plantes aux fortes gelées et aux sècheresses répétées.

Hypericum olympicum - Cergy © Gilles Carcassès
Hypericum olympicum – Cergy © Gilles Carcassès

Dans la jardinière sèche du parvis de la préfecture, dominant le parc François-Mitterrand à  Cergy, des plantes tapissantes sont également testées depuis 2010. Hypericum olympicum fait preuve d’une très bonne tenue et de qualités esthétiques constantes. Dans mon jardin, elle se comporte très bien sur 8 cm de substrat sans aucun arrosage depuis plusieurs années.

 

 

L'actualité des jardins

Le lycée Jean Perrin crée un espace de nature

Au lycée Jean Perrin de Saint-Ouen l’Aumône, quand on jardine, on ne fait pas semblant. Le groupe accompagnement personnalisé « jardinage » s’est donné pour objectif de créer une vaste zone naturelle dans les espaces verts du lycée, qui sera propice à  l’observation de la biodiversité.

Mardi 8 décembre 2015, encadrés par plusieurs professeurs et aidé par un jardinier de l’établissement, les lycéens ont planté une haie variée sur le périmètre de la zone, matérialisé par des piquets et une ficelle. On m’avait invité à  venir voir le chantier.

Les sacs de compost attendent les jeunes jardiniers. © Gilles Carcassès
La future zone « biodiversité » au lycée Jean Perrin – Saint-Ouen l’Aumône. © Gilles Carcassès

Les sacs de compost attendent les lycéens jardiniers, ainsi que les bottes de plants d’arbustes indigènes : 15 charmilles, 5 érables champêtres, 5 noisetiers, 5 cornouillers sanguins, 5 pruniers myrobolans, 5 troènes vulgaires et 5 viornes obiers.

La professeure donne les consignes © Gilles Carcassès
Les professeurs donnent les consignes et organisent les équipes © Gilles Carcassès

La pluie insistante n’a pas refroidi les ardeurs.

La pluie insistante n'a pas refroidi les ardeurs. © Gilles Carcassès
Les fosses de plantation. © Gilles Carcassès

N’enterrez pas trop profond le plant, si vous voulez une bonne reprise !

Le grand axe de la future mare est tracé © Gilles Carcassès
Dans la foulée, le grand axe de la future mare est tracé © Gilles Carcassès

10 mètres de long, 4 de large, 1 mètre de profondeur, ça c’est de la mare ! Le creusement, à  la main, sera pour la prochaine séance. Je reviendrai, si on m’invite encore.

L'actualité des jardins

La grosse blonde paresseuse n’en finit pas de nous étonner

Sachet de graines de laitue - exposition Vilmorin au siège de la SNHF © Gilles Carcassès
Sachet de graines de laitue – exposition Vilmorin au siège de la SNHF © Gilles Carcassès

La ‘Grosse blonde paresseuse’, cette variété de laitue beurre de pleine terre a été sélectionnée par Vilmorin en 1854. Ce fut l’une des premières variétés lentes à  monter à  graines, et un des précurseurs des variétés modernes de laitues d’été. Elle jouit encore d’une excellente réputation dans les potagers et est toujours commercialisée.

DSC07560La Société Nationale d’Horticulture de France présente dans ses locaux au 84, rue de Grenelle à  Paris et jusqu’au 18 décembre 2015 inclus, une exposition consacrée à  l’ensemble de l’œuvre de la famille Vilmorin.

Un étonnant cabinet de curiosités rassemble des objets insolites et des œuvres d’art, notamment de superbes aquarelles, qui retracent l’histoire de ces éminents précurseurs de la sélection et de la commercialisation des semences.

Catalogue Vilmorin de 1903 © Gilles Carcassès
Catalogue Vilmorin de 1913 © Gilles Carcassès

L’annonce de l’exposition par la SNHF

1815 -2015, le bicentaire de l’installation de l’entreprise Vilmorin à  Verrières-le-Buisson

L'actualité des jardins

Les jardiniers se mobilisent pour le climat

pacteL’association Pacte pour le jardin a mis en ligne un livre numérique intitulé « Les jardiniers se mobilisent pour le climat ».

Vous pourrez y trouver un article de Gil Melin, président de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) qui délivre de sages conseils pour préparer le jardin aux évolutions du climat. Les jardins familiaux de la Taillette à  Menucourt sont gérés par la FNJFC.

L’autre grande association nationale de jardinage collectif, Jardinot, est également implantée à  Cergy-Pontoise, avec les centres de jardins d’Eragny-sur-Oise et de Saint-Ouen l’Aumône.

L'actualité de la Nature

Une exposition sur les oiseaux aquatiques

expo oiseaux3Nous avons réalisé une nouvelle exposition sur les oiseaux d’eau que l’on peut observer à  Cergy-Pontoise. Un exemplaire en a été offert aux animateurs nature de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Elle a rejoint leur chalet nature où elle complète leurs outils d’animation.

Si vous êtes intéressés, il vous suffit de nous écrire à  cette adresse : biodiversite@cacp.fr. Nous pouvons vous fournir les fichiers ou vous prêter un jeu de 14 panneaux A3.

Retrouvez dans ce tableau toute notre production à  votre disposition: expositions, livrets, quizz, fiches…

 

L'actualité des jardins

Des poules au lycée

Un appareil photo, Est-ce que ça se mange ? © Gilles Carcassès
Un appareil photo, est-ce que ça se mange ? © Gilles Carcassès

Cette poule coucou de Rennes, une race rustique, à  la chair fine au goà»t de noisette, est l’une des six pensionnaires du poulailler du lycée de l’Hautil à  Jouy-le-Moutier. Cet établissement labellisé éco-lycée est accompagné par la Ferme d’Ecancourt dans sa démarche de réduction des déchets de cantine.

Le dispositif de tri à  la cantine © Gilles Carcassès
Le dispositif de tri à  la cantine © Gilles Carcassès

Les élèves sont invités à  placer dans des conteneurs dédiés leurs restes de repas pour les poules et les restes de pain pour les animaux de la ferme.

Le poulailler © Gilles Carcassès
Le poulailler © Gilles Carcassès

Le poulailler, déplaçable, est installé dans les espaces verts du lycée. Chaque poule consomme en moyenne 150 kg de nourriture par an.

Regardez le reportage de VOtv

https://fr-fr.facebook.com/ferme.ecancourt/

L'actualité de la Nature

A la COP 21

L'entrée de la COP 21 © Gilles Carcassès
L’entrée de la COP 21 au Bourget © Gilles Carcassès

J’ai testé pour vous la sécurité de la COP 21. Je me suis glissé dans une délégation sud-américaine, mais les vigiles m’ont refoulé. Je n’avais pas la coiffe en plumes de perroquet. Et on m’a aimablement expliqué que le salon grand public « Espace génération climat », c’est plus loin.

Arrivé là , dans la zone B, j’ai repéré le très beau stand de la Région Ile-de-France.

Vu sur le stand de la Région Ile-de-France © Gilles Carcassès
Vu sur le stand de la Région Ile-de-France © Gilles Carcassès
Une animation de la Région Ile-de-France : les pingouins en détresse, par la compagnie Pile poil © Gilles Carcassès
Une animation de la Région Ile-de-France : les pingouins, par la compagnie Pile poil © Gilles Carcassès

Ils sont malheureux, les pingouins SBF (sans banquise fixe), leurs glaçons ont tout fondu ! Alors ils chantent leur complainte « Oui are ze penguins » pour sensibiliser les visiteurs.

Le pnouf © Gilles Carcassès
Le pnouf © Gilles Carcassès

Choc sur le stand du département de la Seine-Saint-Denis : le pnouf, une création ébouriffante de la Collecterie de Montreuil.  Près de 20 tonnes par an d’objets au rebus, restaurés ou transformés par des salariés en insertion, y retrouvent une nouvelle vie, et sont vendus à  prix solidaires.

Faire soi-même son pnouf

Le programme du stand de la Région Ile-de-France à  l’Espace Génération Climat : des animations et des conférences jusqu’au 11 décembre

Le guide du visiteur de l’Espace génération climat

L'actualité de la Nature

L’ombre de Napoléon

Ne dirait-on pas l’ombre menaçante de Napoléon sur le corps de cette araignée crabe chassant dans une ombelle ?

Synema globosum, forme jaune © Gilles Carcassès
Synema globosum, forme jaune © Gilles Carcassès

La forme jaune de l’araignée Napoléon est la plus fréquente, son occurrence est de 64% selon une étude anglaise. Les blanches sont les plus rares, et les rouges sont représentées à  hauteur de 34% des observations.

Synema globosum, forme rouge © Gilles Carcassès
Synema globosum, forme rouge – Pontoise © Gilles Carcassès

Celle-ci a attrapé un puceron dont on reconnaît la nervation alaire. Les araignées Napoléon sont capables de capturer des proies bien plus grosses qu’elles, comme des bourdons, grâce au venin foudroyant qu’elles injectent avec leurs chélicères.

Répartition de Synema globosum, source INPN
Répartition de Synema globosum, INPN

Cette espèce à  l’origine méditerranéenne gagne vers le Nord, c’est peut-être un effet du changement climatique.

Chloropidae et Synema globosum © Gilles Carcassès
Chloropidae et Synema globosum sur une fleur d’Hydrangea quercifolia © Gilles Carcassès

Ces deux petites mouches sont-elles inconscientes du danger ? Je ne le crois pas, ces Chloropidae sont des cleptoparasites des araignées. Elles vivent aux crochets de leur araignée, lui ôtant de la bouche une partie des sucs de ses proies.

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Toute la lumière

Traces de lapins roses dans la nuit © Gilles Carcassès
Traces de lapins roses dans la nuit © Gilles Carcassès

Toute la lumière sera faite sur l’éclairage nocturne et ses conséquences sur la biodiversité grâce à  ce dossier très complet édité par la Mission Economie de la Biodiversité de la Caisse des Dépôts. Il rappelle qu’environ 30% des vertébrés et plus de 60% des invertébrés sont de mœurs nocturnes et qu’entre 1992 et 2012, le nombre de points lumineux en éclairage public a augmenté en France de 89%. Or, la faune peut être très impactée par cet éclairage.

Le dossier présente en détail les impacts des différents types de lumière pour les différentes classes de la faune sauvage. Voici deux tableaux de synthèse :

source

 

lumière2

Le dossier comprend un chapitre de recommandations :

  • ne pas éclairer quand ce n’est pas utile.
  • préserver l’obscurité naturelle des espaces protégés.
  • éviter d’équiper d’un éclairage d’ambiance les sites sensibles pour la biodiversité, notamment les arches de ponts et les berges de cours d’eau ou de plan d’eau.
  • limiter au maximum, par le choix de l’équipement, les déperditions hors de la surface utile à  éclairer. Bien sà»r, ne jamais éclairer le ciel, ni la surface de l’eau.
  • optimiser l’espacement entre luminaires, et le temps d’éclairage en fonction de l’usage et de la biodiversité .
  • choisir les lampes en fonction des sensibilités au spectre lumineux de la faune présente dans les sites à  équiper (les poissons ou les amphibiens n’ont pas les mêmes sensibilités aux caractéristiques de la lumière que les oiseaux ou les mammifères).
Tarentola mauritanica en chasse sous la lumière d'un lampadaire © Gilles Carcassès
Tarentola mauritanica en chasse nocturne sur un mur éclairé © Gilles Carcassès

Certains animaux savent profiter de l’aubaine de l’éclairage public, c’est le cas de cette tarente observée en Provence occupée à  gober les papillons de nuit piégés par la lumière de ce lampadaire n° B17.

Les chercheurs du Muséum se penchent sur les effets de la pollution lumineuse sur l’activité des chauve-souris.