Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités locales ne peuvent plus utiliser de produits phytosanitaires sur les espaces verts et la voirie. La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise engagée depuis plusieurs années dans un processus zéro phyto lance une campagne de sensibilisation en diffusant sur ses réseaux sociaux une série de courtes vidéos. De sympathiques acteurs locaux ont accepté de témoigner et vous font partager leurs convictions et leur pratiques. Voici les deux premiers clips :
Interview de Marie Potage, enseignante en biologie à l’Université de Cergy-Pontoise : les risques des produits phytosanitaires sur la santé publique (Cliquez sur l’image pour lire la vidéo)Interview de Zohreh et Bijan Souzani, jardiniers amateurs à Vauréal : la nature au service du jardin et l’accueil des auxiliaires (Cliquez sur l’image pour lire la vidéo)
Le protocole Florilèges-prairies urbaines se poursuit pour une quatrième année. A ce jour 101 prairies ont été suivies en Ile-de-France dans le cadre de ce programme de sciences participatives dédié aux gestionnaires d’espaces verts. Les objectifs de Florilèges-prairies urbaines sont de fournir un outil d’évaluation de l’état écologique des prairies des parcs et des jardins. Ce programme permet de caractériser la flore des prairies, de faire le lien avec les pratiques de gestion et de s’inscrire dans une démarche scientifique à l’échelle nationale.
Plusieurs formations sont prévues en Ile-de-France pour vous accompagner dans la mise en place de ce protocole sur vos prairies et vous fournir tous les outils pour réaliser vos relevés (flore, fiches terrain etc.). La formation d’une demi-journée comprend un temps en salle de présentation du protocole et un temps sur le terrain de mise en pratique ainsi qu’une restitution des résultats locaux faite à partir des données récoltées les années précédentes. Les prairies sur lesquelles porteront ces restitutions sont précisées dans les dates des formations.
Dates des formations en Ile-de-France :
Le 23 mai 2017 de 9h à 12h00 au Domaine de Sceaux, 92330 Sceaux Restitution : prairies des villes et parcs du département des Hauts-de-Seine et de la ville de Versailles
Le 24 mai 2017 de 8h30 à 11h30 au Bois de Boulogne, 75016 Paris Restitution : prairies de la ville de Paris et du Museum
Le 29 mai 2017 de 9h à 12h au centre technique de Lisses en Essonne, 91090 Lisses Restitution : prairies de la CA Lacs d’Essonne et du Syndicat de l’Orge Aval
Le 30 mai 2017 de 8h30 à 11h30 au Bois de Vincennes, 75012 Paris Restitution : prairies de la ville de Paris et du Museum
Le 31 mai 2017 de 9h à 12h au parc départemental du Sausset, 93600 Aulnay-sous-Bois Restitution : prairies des villes et parcs du département de la Seine-Saint-Denis
Le 2 juin 2017 de 10h à 13h au Muséum national d’Histoire naturelle, 75005 Paris Restitution : prairies de la ville de Paris et du Museum
Le 6 juin 2017 de 9h à 12h Communauté d’Agglomération Paris – Vallée de la Marne, 77200 Torcy Restitution : prairies du territoire de la Communauté d’agglomération Paris – Vallée de la Marne
Le 7 juin 2017 de 9h à 12h au parc des Chanteraines, 92390 Villeneuve-la-Garenne Restitution : prairies des villes et parcs du département des Hauts-de-Seine et de la ville de Versailles
Le 8 juin 2017 de 9h à 12h à la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, 95027 Cergy-Pontoise Restitution : prairies des villes de la CA de Cergy Pontoise
L’inscription est gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles à cette adresse : audrey.muratet@natureparif.fr N’oubliez pas de préciser la session à laquelle vous souhaitez vous inscrire ! Une fois votre inscription validée, il vous sera donné plus de détails sur l’organisation de la demi-journée ainsi qu’un plan détaillé pour retrouver le lieu de formation.
Nous serons présents à l’espace Gérard Blondeau de Maurecourt samedi 11 mars 2017 à 15 h pour vous proposer une animation sur le monde des arthropodes. Vous pourrez aussi découvrir dans cette salle plusieurs de nos expositions sur la biodiversité de Cergy-Pontoise.
Si j’étais un escargot, je ferais demi-tour ! Ce petit silphe noir a une tête étroite qui lui permet d’explorer les coquilles d’escargots. Il mord sa proie, lui injecte un suc digestif toxique et le mange. On ne le voit pas souvent car il est discret le jour, se cachant sous des écorces ou dans le bois mort. Il fréquente les forêts, les bosquets et les jardins. Ce coléoptère commun dans de nombreux milieux est peu étudié par les entomologistes car il ne peut servir de bio-indicateur. Du coup, on sait assez peu de chose de sa biologie.
Voici une espèce proche, un peu plus grande, également de la famille des Silphidae. On rencontre Silpha carinata en forêt près des limaces écrasées et sous les cadavres de petits animaux. Sa larve se nourrit de charognes.
Pour différencier aisément ces deux espèces très ressemblantes, il faut bien observer la forme des quatre derniers articles des antennes.
Une étude récente de l’INRA Bordeaux-Aquitaine (1) a étudié les conditions de l’efficacité de la prédation des chenilles parasites de la vigne par les oiseaux insectivores (comme le rougequeue à front blanc et le pouillot véloce) et a démontré l’effet bénéfique de l’hétérogénéité du paysage.
Ainsi, dans une perspective de réduction de l’usage de produits phytosanitaires par le secours des oiseaux insectivores, il peut donc être utile, nous disent les scientifiques, d’enherber les rangs de vigne en diversifiant les espèces ensemencées, et de ménager dans la vigne ou son environnement proche une mosaà¯que d’habitats favorables aux oiseaux, comme des buissons, des arbres et des prairies. Les grandes monocultures et la terre nue ne sont pas propices à la biodiversité, on s’en doutait un peu.
Venues de Cergy-Pontoise et de ses environs, jardiniers professionnels, animateurs nature, membres d’association, étudiants en biologie ou simples particuliers, quarante nouvelles personnes ont été formées à l’Observatoire participatif des vers de terre (OPVT) le 23 février 2017 à Cergy dans les locaux de la Communauté d’agglomération.
Après la conférence captivante de l’éminent spécialiste des lombriciens, le professeur Daniel Cluzeau de l’Université de Rennes, le groupe s’est essayé à la pratique dans le parc François-Mitterrand à Cergy.
Voici comment procéder : d’abord, préparer tout le matériel nécessaire.
Bien lester les angles de la bâche avec des sachets de compote de pommes pour éviter les envols intempestifs. Et récupérer tous les vers de terre. Même les plus petits.
De retour dans la salle, les stagiaires apprennent à classer les vers en groupes fonctionnels à l’aide d’une super clé de détermination.
Voilà les participants prêts pour pratiquer dans leurs parcelles. Ils pourront envoyer à l’OPVT leurs données numériques, et leurs récoltes dans des flacons d’alcool. Un grand merci à Natureparif, au professeur et à son équipe, pour l’organisation de cette journée très réussie. Et rendez-vous l’automne prochain pour les restitutions !
Déjà 790 articles, 176 000 visites et 1000 abonnés ! Un beau bout de chemin parcouru avec vous, chers lectrices et lecteurs, depuis quatre ans à peine qu’existe notre blog.
Le responsable de ces dégâts est le balanin, un petit charançon dont la larve me confisque la récolte dévolue à la confection de mes gâteaux aux noisettes.
A l’aide de son rostre allongé, le balanin femelle perce l’involucre des noisettes vertes puis y introduit un oeuf. La larve, lorsqu’elle a consommé tout l’intérieur de la noisette, fore la coquille et se laisse tomber au sol pour se nymphoser sous la litière où elle restera plusieurs années. L’adulte émerge au printemps, se nourrit de divers végétaux et grimpe dans les noisetiers quand les noisettes sont formées. Le balanin peut compromettre 80 % de la production d’un verger de noisetiers.
En grattant sous les noisetiers à la recherche des larves et des adultes, mes deux poules ont régulé la population du ravageur. Quelques noisettes sont encore véreuses, mais beaucoup moins qu’avant.
Ce guide très complet de 190 pages vise à inciter les gestionnaires à entamer une réflexion sur leurs pratiques, et à les faire évoluer en leur proposant des techniques pour une meilleure prise en compte de la biodiversité. Alternatives à l’utilisation des pesticides, choix de végétaux locaux, maintien de murs anciens, taille douce des arbres, végétalisation des berges de rivières, création de mares, gestion en fauche tardive des bords de route, végétalisation de la voirie… Les pistes pour mieux intégrer la nature en ville sont nombreuses !
à€ destination des gestionnaires, publics et privés, il se compose de :
10 fiches « Problématiques », pour s’interroger sur le pourquoi des pratiques actuelles,
16 fiches « Réponses écologiques », pour proposer des solutions pour limiter l’empreinte écologique des gestionnaires,
et 22 fiches « Outils », pour la mise en place de ces actions.
Sa forme ramassée donne à cet oiseau une silhouette inimitable. C’est le plus petit de nos grèbes, et son régime alimentaire est surtout constitué de mollusques et de crustacés d’eau douce. Infatigable plongeur, le grèbe castagneux aime beaucoup jouer à cahe-cache avec les photographes.
Le reflet roux sur sa joue est un avant-goà»t de son plumage nuptial, illustré ci-dessous.