Le Ministère de l’Ecologie vient de mettre en ligne sur le site Jardiner Autrement plusieurs documents de sensibilisation au jardinage écologique, dont le le livret jeune public illustré ci-dessus. Ils sont en libre téléchargement ici.
J’ai observé cette drôle de bestiole sur la haie du parking du Verger à Cergy. Une très petite taille, des ailes transparentes et étalées, de longues antennes : ce pourrait être un psoque.
Les psoques suscitent nettement moins d’engouement que les jolis papillons ou les libellules. Un psoque, c’est petit et c’est moche. Ils ne sont pratiquement pas étudiés, et aucune espèce de psoque n’est inscrite sur une liste de protection ; pourtant certains sont peut-être rares.
Qui nous aidera à trouver de quelle genre de psoque il s’agit (pas plus de 4000 espèces de psoques dans le monde) ? Y aurait-il un honorable psocologue parmi les visiteurs du blog ?
Gestionnaires d’espaces verts publics ou privés, vous en rêviez, Natureparif l’a fait pour vous : un protocole innovant, simple et efficace pour mesurer la qualité de gestion de vos prairies.
Florilèges prairies est un protocole basé sur un relevé botanique annuel limité à 50 espèces de plantes et quelques mètres carrés. Facile et ne demandant pas beaucoup de temps, il est à la portée de tous les jardiniers.
Ce protocole sera en phase de test en juin 2014. A l’invitation de Natureparif, les gestionnaires d’espaces verts sur le territoire de Cergy-Pontoise, notamment les services espaces verts des communes, sont invités à l’essayer et à participer à son amélioration par la remontée de leurs observations.
La présentation du protocole Florilèges prairies par Natureparif est prévue mardi 10 juin 2014 à 14 h en mairie de Courdimanche.
Cette réunion d’information technique sera suivie dans l’après-midi d’un exercice d’application pratique en se déplaçant dans une prairie de Courdimanche.
Les gestionnaires ainsi dotés des outils du protocole (dont un livre illustré présentant de façon très claire les plantes à reconnaître) pourront en cas d’incertitude sur la détermination faire appel à la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui aidera Natureparif à accompagner localement le projet.
Si vous souhaitez participer, vous pouvez contacter Loà¯c Gallet à Courdimanche, qui s’est porté volontaire pour organiser la réunion de lancement, à l’adresse suivante : ctm@ville-courdimanche.fr
Chaque année l’Office de Tourisme de Cergy-Pontoise – Porte du Vexin édite le plan des jardins à visiter à l’occasion de la manifestation nationale « Rendez-vous aux jardins ». Localisez les 42 jardins qu’ils vous proposent, et toutes les animations :
A l’occasion des Rendez-vous aux jardins, les samedi 31 mai et dimanche 1er juin de 10h à 18h, Bijan Souzani, photographe et jardinier, exposera quelques-uns de ses clichés.
Dans son jardin Ghanate au 3, sente des dames Gilles (rue Nationale) à Vauréal, vous pourrez admirer une série d’œuvres abstraites. Bijan est également invité dans le jardin de la côte du Jallais au 56 rue Maria Deraismes à Pontoise : il y présentera des macrophotographies de nature.
http://ghanate.jimdo.com/
Pour les curieux : la jolie chenille, c’est Shargacucullia lychnitis, qui apprécie les molènes.
Ce jour-là , la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et le pôle handi-nature de la base organisaient ensemble, dans le cadre de la Fête de la nature, des sorties de découverte de la faune et de la flore en canoà«s neuf places.
Le matin, sous la pluie fine, une mère cygne nous a fait la grâce de croiser nos embarcations avec trois poussins confortablement installés sur son dos. Plus loin, nous avons découvert sur les berges de belles stations d’orchis pyramidal et d’ophrys abeille.
Le soleil est revenu pour la sortie de l’après-midi. Comme par miracle, le bassin s’était soudainement couvert d’agrions. Les couples en tandem pondaient à tout va sur les plantes aquatiques. Nous avons pu observer de tout près l’agrion porte-coupe, la naà¯ade aux yeux rouges, l’agrion élégant, la cordulie bronzée aux yeux d’un vert émeraude si profond… Un couple de petites nymphes à corps de feu est même venu se poser en tandem sur l’un des canoà«s et a fait un bout de chemin avec nous.
Ces sorties ont été l’occasion de faire connaître l’importance d’une gestion adaptée des espaces verts et naturels pour préserver au mieux tout cette diversité.
L’île astronomique se prêterait très bien à un pâturage par des chèvres dont la gourmandise aiderait à empêcher les arbres de gagner du terrain, laissant ainsi toutes leurs chances aux plantes herbacées, dont les fameuses orchidées et quelques autres peu communes que nous y avons repérées (cynoglosse, chlore perfoliée…)
Tous les participants de la journée ont reçu en cadeau souvenir le livret guide des orchidées de Cergy-Pontoise, très utile pour organiser en famille ou entre amis des balades instructives.
Samedi dernier, au parc du château de Menucourt, une sortie consacrée à la découverte de la biodiversité avait rassemblé une dizaine de personnes. Il y avait du beau monde : un élu de la commune, un président d’association locale, deux éminents ornithologues et leur impressionnant engin, des passionnés de nature, et même certains courageux venus d’un peu loin.
Les tritons palmés et la larve de dytique ont rivalisé d’élégance dans leurs évolutions au petit bassin.
Le grèbe castagneux, pimpant comme une pantoufle flottante, fut la vedette capricieuse de l’observation à la longue vue : plus souvent en plongée qu’en surface, l’animal !
Plus sages, les chrysomèles de l’oseille ont bien voulu être photographiées sous tous les angles. Ce petit coléoptère doré était bien présent autour de l’étang, et ses jeunes larves avaient commencé à transformer en dentelle les feuilles des rumex.
Cette jeune grive était perchée dans un fourré dans les bois de Menucourt. Sa queue ridiculement courte et son bec ourlé de jaune trahissent son très jeune âge. Ce bec clair des oisillons a inspiré l’expression « blanc-bec », et le mot « béjaune » pour désigner un étudiant novice. Il était autrefois de coutume de « dépouiller le béjaune », en l’honneur de Bacchus, dès son arrivée à l’Université, pratique indigne heureusement abolie depuis son interdiction par le Pape Grégoire XII en 1407.
Plein de conseils pratiques pour les jardiniers amateurs, et c’est joliment illustré !
Toujours dans la cadre de cette campagne, cinq émissions Consomag dédiées au jardinage au naturel seront diffusées sur France Télévision du 19 au 23 mai. Certaines séquences ont été filmées à Vauréal, dans le superbe jardin de Bijan et Zohreh Souzani.
Comment se passer de pesticides dans son jardin ? Toute la semaine, les émissions Consomag font le point sur des techniques de jardinage qui respectent l’équilibre de la nature, grâce à des gestes simples et de bon sens.
Voici le programme :
Bien organiser son jardin
France 2: lundi 19 mai à 13h45
France 3: lundi 19 mai à 10h45
France 4: mardi 20 mai à 13h30
France 5: mardi 20 mai à 8h55
Pour la santé de vos plantes, arrosez à bon escient
La libellule déprimée n’est pas triste. Elle doit son nom à son abdomen applati. Ici, c’est une femelle, le mâle ayant un abdomen bleu-gris. Cette espèce précoce, reconnaissable aux grandes taches sombres à la base des ailes, aime beaucoup se percher en haut d’un bâton. Quand on a repéré son bâton, on peut se mettre à l’affà»t et attendre : elle y reviendra peut-être.
On voit sur son abdomen semi-transparent des étoiles de couleur claire. Ce sont les cloisons des sacs aériens qui participent à son mode de respiration et lui confèrent la légèreté indispensable au vol.
Dans quelques jours, une autre espèce très voisine doit apparaître sur notre territoire : la libellule fauve.
La libellule fauve a moins de noir à la base des ailes, l’extrême pointe des ailes est discrètement assombrie, et elle a de beaux yeux bleus. On voit ici un couple en « cœur copulatoire ». Le mâle a saisi la femelle derrière la tête grâce aux appendices en forme de crochet situés à l’extrémité de l’abdomen. La femelle, s’agrippant par les pattes à son partenaire, s’est recourbée pour aller chercher le sperme que le mâle a placé dans une poche située sous le deuxième segment abdominal. Les œufs ainsi fécondés seront déposés par la femelle un à un à la surface de l’eau au-dessus de plantes aquatiques.
On comprend mieux l’acrobatie sur cette photo d’un couple d’agrions élégants :
Ce site, voulu par le Ministère de l’écologie, est géré par Plante et Cité. Il constitue un centre de ressources portant sur toutes les actions de mise en oeuvre du Plan Nature en Ville et les initiatives des partenaires.
Vous y trouverez des vidéos, des guides pratiques, des diaporamas, des références de livres, des adresses de sites internet et bien d’autres choses encore. Une vraie malle aux trésors, à fouiller en toute simplicité avec les filtres proposés.