Agenda

Bonne année 2020 !

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Il me semble que ce joli rouge-gorge veut nous dire quelque chose…

Sans doute que comme nous, il veut vous souhaiter une très belle année 2020. Une santé de fer, beaucoup de joie, la réussite de vos projets personnels, mais surtout : de nombreuses découvertes et observations naturalistes ! Nous vous retrouvons en 2020 pour vous faire partager les nôtres.

Bonne année à  tous !

Rouge-gorge familier – Menucourt © CACP – Emilie Périé
L'actualité des jardins

Troisième fleur pour Vauréal

L’équipe de Vauréal à  la cérémonie de remise prix du concours Villes et Villages Fleuris © Christophe Etchemendy

 

Et pour finir l’année en beauté Vauréal reçoit sa troisième fleur et rejoint Cergy, Eragny et Pontoise dans le groupe des villes labellisées « 3 fleurs » au concours Villes et Villages Fleuris.

3 fleurs, ça veut dire quoi au juste ?

Ce n’est pas qu’une question de jolis massifs et de fleurissement. C’est le cadre de vie que le label entend évaluer. La grille de critères comprend des items variés touchant à  la gestion de la ville. Pour obtenir 3 fleurs il faut donc mettre en œuvre un certain nombre de mesures en faveur de l’amélioration du cadre de vie. L’évaluation porte bien entendu sur des éléments de stratégie et de conduite de gestion des aménagements de la ville, mais également sur des mesures techniques.

Patrimoine végétal

Les villes sont évaluées sur leur capacité à  prendre en compte la qualité et la diversité de leur patrimoine végétal. Vauréal a notamment été félicitée pour l’important travail que les services ont réalisé sur l’inventaire des arbres de la ville et pour le maintien de leur diversité.

Les tilleuls de l’avenue Blanqui – Vauréal © Christophe Etchemendy

La Ville de Vauréal a également mis en place des espaces de prairies fleuries où la petite faune se développe joyeusement.

La prairie fleurie face au jardin école à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Enfin, concernant le fleurissement de la ville, outre le caractère esthétique apprécié par les jurys, sa durabilité et son respect de l’environnement ont été remarqués.

Fleurissement de la Place du Cœur battant à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Gestion environnementale

Pour favoriser un cadre de vie agréable et sain, la prise en compte des enjeux environnementaux est primordiale. C’est l’objet d’une rubrique complète de la grille d’évaluation. A titre d’exemple, parmi ses actions en faveur de la biodiversité la Ville de Vauréal a développé un Atlas Participatif de Biodiversité Communal. Il permet à  la fois d’améliorer la connaissance du patrimoine vivant de la ville mais aussi de sensibiliser les usagers à  son existence.

La Ville agit à  bien d’autres égards pour la protection de l’environnement : valorisation des déchets verts en composteurs collectifs, limitation de la consommation énergétique sur le terrain, protection de la ressource en eau, plantation d’espèces mellifères en faveur des pollinisateurs sauvages … et le tout, toujours dans la bonne humeur et la concertation avec les citoyens.

Félicitations Vauréal !

L'actualité de la Nature

Le repas du lampyre

Au parc des Larris, lors d’une sortie avec l’école primaire, les enfants ont trouvé un escargot tout rabougri. Que lui est-il arrivé ?

Escargot tout rabougri et Lampyris noctilula – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En regardant de plus près, nous nous rendons compte qu’à  l’intérieur de sa coquille, l’escargot tout rabougri n’est pas seul. Une larve de Lampyris noctiluca en sort également. Le nom latin est un peu compliqué mais les enfants connaissent bien son nom français : c’est la plus commune des 10 espèces de vers luisants ! Mais que fait cette larve dans la coquille de l’escargot, se demandent les enfants ?

Larve de Lampyris noctiluca © CACP – Gilles Carcassès

La réponse est simple : un festin ! Les larves de vers luisants se nourrissent d’escargots et de limaces. L’aspect liquéfié de cet escargot est dà» aux sucs digestifs que la larve lui injecte pour pouvoir le manger. Petite particularité : chez les vers luisants seules les larves se nourrissent, les adultes ne s’occuperont que de la reproduction. Voici encore une larve, la tête plongée dans un escargot à  déguster.

Lampyris noctiluca plongée dans un escargot © CACP – Gilles Carcassès

Les vers luisants (ou lampyres) sont des insectes de l’ordre des coléoptères. Comme tous les insectes, les larves muent (une ou plusieurs fois) pour donner les formes adultes. Chez le lampyre ces mues ont lieu au cours de l’hiver et du printemps et les adultes émergent à  l’été.

Larve de lampyre © CACP – Gilles Carcassès

Il faudra donc attendre le mois de juillet prochain pour retrouver les petits lampions verts de nos jardins, qui ne sont autres que les signaux de la femelle indiquant au mâle qu’elle est prête pour la reproduction. D’ici là , si vous reconnaissez la larve assez caractéristique de Lampyris noctiluca, signalez-la dans l’observatoire des vers luisants ! La canicule de 2019 ayant fortement impacté les gastéropodes, le suivi de leur prédateur en est d’autant plus important. Les vers luisants connaissent une forte régression des populations, tout élément susceptible de participer à  leur sauvegarde est le bienvenu.

Et puisque la période s’y prête, je vous laisse sur ce très joli conte de Noà«l dont les stars sont d’autres Lampyridae, les lucioles : Au pays des pommes et des lucioles, par Joà«l Tribhout.

Pour aller plus loin :

Ecologie du ver luisant, dans l’Observatoire des vers luisants

Larves de lampyre, par insecte.net

Le ver luisant, par insecte.net

Retrouvez dans nos articles :

Le portrait du ver luisant

L’observatoire des vers luisants

Agenda, L'actualité de la Nature

Joyeux Noà«l 2019

Rameaux de houx – parc du château de Menucourt © CACP – Léo Micouin

Des couleurs de Noà«l

Le houx est une plante que l’on associe souvent à  Noà«l. Du fait de son feuillage persistant et de sa fructification hivernale, le houx participe à  la coloration des paysages durant la période des fêtes. Ses feuilles vertes brillantes et ses boules rouges ornent fréquemment les portes dans les couronnes de Noà«l. Mais quand elles restent sur l’arbuste ces petites baies font le bonheur des oiseaux migrateurs, comme les grives. Tout le monde profite du festin de fin d’année ! On espère que vous aussi.

L’équipe de Nature en ville à  Cergy-Pontoise vous souhaite un très joyeux Noà«l.

Pour en savoir plus :

Le houx, une plante de Noà«l, par l’ENS Lyon

Non classé

Les coulisses du blog

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de vous montrer l’envers du décor. Voyons un peu comment nos naturalistes ont procédé cette année.

Faire preuve de patience

Prendre LA bonne photo demande du temps pour associer la proximité du sujet (surtout s’il bouge!), le bon angle et la bonne lumière.

Gilles et le pic vert – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Ne faisons pas de bruits, attendons que le pic vert approche …

De précision

Pour être sà»rs de nos déterminations et vous en présenter les résultats, il nous faut des photos les plus détaillées possibles. Et pour cela, être au plus proche des sujets, qui ne sont pas toujours coopératifs.

Gilles et le grand bombyle – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Cette mouche ne se pose donc jamais ?!

Emilie et l’œdipode turquoise – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Va-t-il montrer ses ailes bleues ?

Léo et le trèfle rampant – Cergy © CACP – Emilie Périé

Comme ça on ne le confondra plus avec le trèfle des prés !

Gilles et la thècla de la ronce – Moisson © CACP – Emilie Périé

Ce papillon est vraiment magnifique !

Emilie et le cyclamen coum – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

à‰tranges ces fleurs roses en hiver …

Léo et le Cyathus olla – Cergy © CACP – Emilie Périé

Quel est donc ce drôle de champignon ?

Et de dévouement

Trouver la petite bête, l’indice quant à  la détermination d’une plante ou celle d’un champignon suppose parfois de se mettre dans des situations inattendues. Mais nous le faisons bien volontiers !

Emilie et la renoncule à  pinceaux – Osny © CACP – Gilles Carcassès

A-t-elle des poils cette renoncule ?

Nous espérons que notre travail aura su satisfaire votre curiosité de nature et nous vous promettons encore plein de belles découvertes pour l’année à  venir !

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L'actualité de la Nature

Araignée du soir, espoir

Zoropsis spinimana femelle – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Et pas n’importe quelle araignée : Zoropsis spinimana, femelle ! Il y a tout juste un an, Gilles présentait le mâle de cette espèce et espérait avoir l’occasion de croiser la femelle. C’est chose faite. Et il n’avait pas menti, elle est effectivement bien plus imposante que le mâle, comme souvent chez les araignées.

La zoropse à  patte épineuse est parfois appelée l’araignée Nosferatu, en référence aux motifs de son céphalothorax. C’est une paréidolie fréquente, beaucoup y voient les traits du vampire Nosferatu. Vous aussi ?

Paréidolie de Nosferatu sur l’abdomen de Zoropsis spinimana © CACP – Gilles Carcassès

Cette marque n’est heureusement pas porteuse de malédiction, bien au contraire. La zoropse à  patte épineuse, habitante des maisons présente deux avantages : elle ne tisse pas de toile et elle chasse les insectes et autres araignées de la maison. Une vraie fée du logis !

Pour en savoir plus :

Zoropsis spinimana, par l’INPN

Les araignées de nos maisons, par l’ANCA

Différencier les mâles des femelles chez les araignées, par Science Infuse

Retrouvez d’autres paréidolies dans nos articles :

Le lamier amplexicaule

La noctuelle de l’arroche

La cicadelle de l’érable

L'actualité de la Nature

Les belles chenilles de l’année 2019

Nous vous présentions hier quelques-uns des papillons, dans leur forme adulte, qui font la diversité de notre territoire. Mais leurs chenilles n’en sont pas moins éclectiques. Voici quelques-unes des plus belles chenilles que nous avons observées cette année.

Les colorées

La célèbre chenille du machaon :

La chenille du machaon, Papilio machaon © CACP – Gilles Carcassès

La belle chenille de la goutte de sang :

La chenille de la goutte de sang, Tyria jacobaeae © CACP – Gilles Carcassès

Les poilues

La chenille de la piéride du chou qui fait le festin des mésanges :

La chenille de la piéride du chou, Pieris brassicae © CACP – Gilles Carcassès

Les toutes velues chenilles de la livrée des prés :

Des chenilles de la livrée des prés, Malacosma castrensis © CACP – Emilie Périé

Une épineuse

La chenille du paon de jour :

La chenille du paon de jour, Aglais io © CACP – Emilie Périé

Une suspendue

La chenille de la phalène brumeuse en descente le long d’un fil de soie pour préparer sa nymphose sous terre.

La chenille de la phalène brumeuse, Operophtera brumata © CACP – Gilles Carcassès

Le petit monde des papillons nous offre bien des merveilles …

Retrouvez dans nos articles d’autres histoires de chenilles :

Le compagnon accompagné

Le dessert des mésanges

Le temps des chenilles

L'actualité de la Nature

Les beaux papillons de l’année 2019

Au cours de l’année 2019 nous avons photographié pas moins de 78 espèces de papillons différentes. Voici une sélection de couleurs, de formes et de tailles variées pour illustrer la diversité de notre territoire.

La thécla de la ronce

Callophrys rubi, la thécla de la ronce © CACP – Gilles Carcassès

Callophrys rubi, la thécla de la ronce sur une fleur d’euphorbe.

Le paon de jour

Aglais io, le paon de jour © CACP – Emilie Périé

Aglais io, le paon de jour sur une fleur d’Erigeron annuus.

La sésie de l’oseille

Pyropteron chrisidiformis, la sésie de l’oseille © CACP – Alexandra Marques

Pyropteron chrisidiformis, la sésie de l’oseille sur une fleur de matricaire.

Le souci

Colias crocea, le souci © CACP – Gilles Carcassès

Colias crocea, le souci sur une fleur de gesse (Lathyrus latifolia).

L’écaille mendiante

Diaphora mendica, l’écaille mendiante © CACP – Gilles Carcassès

Diaphora mendica, l‘écaille mendiante sur une tige de cirse.

La zygène de la filipendule

Zygena filipendulae, la zygène de la filipendule © CACP – Gilles Carcassès

Zygena filipendulae, la zygène de la filipendule sur une fleur de marguerite.

Le collier de corail

Aricia agestis, le collier de corail © CACP – Alexandra Marques

Aricia agestis, le collier de corail sur une fleur de centaurée.

Aethes tesserana

Aethes tesserana © CACP – Gilles Carcassès

Aethes tesserana sur une feuille de tanaisie (Tanacetum vulgare).

L’acidalie ornée

Scopula ornata, l’acidalie ornée © CACP – Emilie Périé

Scopula ornata, l’acidalie ornée dans la rosée des luzernes.

Le crambus du pin

Catoptria pinella, le crambus du pin © CACP – Gilles Carcassès

Catoptria pinella, le crambus du pin sur une feuille d’aubergine.

La sylvaine

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Gilles Carcassès

Ochlodes sylvanus, la sylvaine sur une feuille d’ortie.

Retrouvez les portraits de leur compagnons de l’année :

L'actualité de la Nature

Bilan 2019 de nos observations ornithologiques

Pinson femelle, Fringilla coelebs © CACP – Emilie Périé

Comme chaque année, nous avons participé au Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) en avril et mai, afin d’avoir un aperçu de la faune nicheuse sur le territoire de Cergy-Pontoise.

Retrouvez dans notre rapport STOC 2019 tous les détails du comptage.

Voici quelques-uns des faits marquants de l’année :

Quinté gagnant

à‰tourneau sansonnet, Sturnus vulgaris – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

De façon peu surprenante, les effectifs de nos comptages de printemps ont été dominés par les espèces vivant en colonies ou se regroupant en dortoir : les pigeons ramiers, les étourneaux sansonnets, les moineaux domestiques, les pies bavardes et les martinets noirs. Ce résultat, bien qu’attendu, est rassurant au regard des tendances nationales de ces oiseaux. L’étourneau par exemple a vu ses populations réduire de 18 % depuis 2001.

Nouvelles venues

Aigrette garzette, Egretta garzetta © CACP – Gilles Carcassès

Cette année c’est l’aigrette garzette qui nous a fait l’honneur de sa visite sur le territoire. Elle n’avait encore jamais été recensée dans nos comptages de printemps.

En dehors de la période de protocole il nous arrive aussi de faire de belles rencontres, comme celle du bruant zizi au début de l’année !

Bruant zizi mâle, Emberiza cirlus – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Quelques tendances

Au niveau national les tendances générales sont à  la baisse avec une perte de 6,6 % des effectifs totaux d’oiseaux sur la période 2004-2019. C’est également le cas pour plusieurs espèces du territoire.

Mésanges à  longue queue, Aegithalos caudatus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les effectifs de mésanges à  longue queue ont diminué de 17 % depuis 2001.

Linotte mélodieuse, Linaria cannabina © CACP – Emilie Périé

Ceux de la linotte mélodieuse ont diminué de 14 % sur la même période.

Mais, quelques bonnes nouvelles sont à  noter.

Fauvette à  tête noire, Sylvia atricapilla – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les populations de fauvette à  tête noire sont en hausse de +24% depuis 2001.

De plus, une récente étude menée à  partir des résultats du STOC sur les réserves naturelles montre que dans ces espaces protégés les effectifs ont augmenté de 12,5 % ! Il serait intéressant d’avoir une étude similaire sur notre territoire voisin qu’est le Parc Naturel Régional du Vexin Français.

A la mangeoire

Outre le STOC, il existe d’autres protocoles qui permettent de suivre les populations d’oiseaux tout au long de l’année. Par exemple, avec BirdLab et Oiseaux des Jardins nous avons observé les oiseaux qui passent l’hiver chez nous, comme le verdier d’Europe.

Verdier d’Europe à  la mangeoire – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Des migrateurs

Enfin, parmi les oiseaux que nous observons il y en a qui se contentent de traverser notre territoire pendant leur migration hivernale. Cet hiver nous avons ainsi croisé la route du pipit farlouse, du bruant des roseaux et de la grive mauvis.

Pipit farlouse, Anthus pratensis – Cergy © CACP – Emilie Périé

Sources :

Les résultats du STOC de 2001 à  2018, par VigieNature

L’étude sur les réserves naturelles, par VigieNature

Retrouvez les oiseaux de l’année dans nos articles :

Les oiseaux du Parc des Arènes

Le tarier pâtre

Le retour du merle

Le rouge-queue noir

La buse variable

Ainsi que nos observations des années précédentes :

Observations 2018

Observations 2017

Observations 2016

L'actualité des jardins

Une saison au potager

Le jardin des Belles Jardinières – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Le jardin partagé des Belles Jardinières à  Vauréal n’est pas un jardin comme les autres. Il est partagé, certes, mais il est né de l’initiative d’un seul, Patrice Lebrun, qui a voulu mettre à  la disposition de tous ses talents d’artiste et de jardinier. Ces 7 jolies jardinières ont donc pris place l’an dernier, avec l’accord de la Mairie, sur un terrain communal.

Nous avons suivi l’évolution des plantations, réalisées par les riverains et supervisées par Patrice, au cours de l’année 2019. En voici quelques images :

Les belles jardinières, Vauréal © CACP – Emilie Périé

Le projet vit et se développe. A la suite des jardinières sont nés les planches de patates de gazon, le fraisier de Madame le Maire, la table de partage de graines et de légumes, un composteur collectif et de nouveaux bacs sur le reste de l’espace. Et tout ça, juste en face du jardin école. On ne peut que soutenir l’initiative !

Les belles jardinières – Vauréal © CACP – Emilie Périé

En plus d’avoir la main verte, Patrice Lebrun fait preuve d’un humour certain. N’hésitez pas à  venir apprécier, échanger et participer à  la vie de ces belles jardinières !