L'actualité de la Nature

Grand recensement des oiseaux d’eau

Ils appellent ça les comptages Wetlands : c’est le rendez-vous hivernal de tous les ornithologues. Le principe est simple : sur toutes les zones humides de la planète, le même week-end de mi-janvier chaque année, tout le monde compte les canards. Et il faut aussi compter les hérons, les grèbes, les foulques, les harles, les oies, les cygnes, les cormorans, les butors, les ibis, les tadornes, les fuligules, les garrots, les aigrettes, les sarcelles… bref tous les oiseaux d’eau.

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Comptage des oiseaux d’eau à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, malgré un groupe de choc hyper motivé, ce fut un bien maigre butin. Il faut dire que les opérations de chasse administrative le même jour pour le contrôle des populations de bernaches du Canada avaient quelque peu fait le vide sur le secteur. Nos canards chipeaux étaient tous partis vers d’autres bassins plus calmes, sauf un sourd qui était resté avec un petit groupe de foulques. Apparemment la chasse n’a pas été bonne, les bernaches n’étaient pas là  : y aurait-il eu des fuites ?

Au palmarès des comptages franciliens, le trio gagnant de l’année dernière était le suivant :

  1. foulques : 17616
  2. canards colverts : 6782
  3. fuligules milouins : 3721

    Fuligules milouins © Gilles Carcassès
    Fuligules milouins mâles © Gilles Carcassès

La ville de Paris va-t-elle exploser son score avec les 280 000 canards sauvages en fonte d’aluminium et granit dessinés par Jean Nouvel pour recouvrir la toute nouvelle Philharmonie de Paris au parc de La Villette  ?… Il paraît que ça ne compte pas.

La Philharmonie de Paris  © Gilles Carcassès
La Philharmonie de Paris © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès

Les comptages Wetlands International

Qu’est-ce qu’une chasse administrative ?

Philharmonie de Paris

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L’élégante et le petit poisson

Les aigrettes fréquentent les plans d’eau, marais prairies humides et bords de rivières. Les poissons sont leur principale ressource alimentaire. © Didier Leray
Les grandes aigrettes fréquentent les plans d’eau, marais, prairies humides et bords de rivières. Les poissons sont leur principale ressource alimentaire. Une observation de cet oiseau grâcieux a été faite récemment au bassin de rétention des eaux pluviales Blanche-de-Castille à  Saint-Ouen-l’Aumône. © Didier Leray

D’un blanc immaculé, la grande aigrette (Ardea alba) fait partie du groupe des grands échassiers, caractérisé par de longues pattes, un cou élancé et de larges ailes. Elle appartient plus précisémment à  la famille des hérons et des butors (les Ardéidés).

On la distingue de l'aigrette garzette par sa taille (proche du héron cendré), son grand bec jaune (noir ou orangé chez les adultes en période nuptiale) et ses pattes longues et sombres. Elle a été observée récemment dans le bassin de rétention des eaux pluviales Blanche de Castille à  Saint-Ouen-l'Aumône. © Didier Leray
On la distingue de l’aigrette garzette par sa haute taille (proche du héron cendré), son grand bec jaune (noir ou orangé chez les adultes en période nuptiale) et ses pattes longues et sombres. © Didier Leray

Les longues plumes qui recouvrent son dos en période nuptiale ont failli causer l’extinction de l’espèce : comptant parmi les articles incontournables de la mode féminine du XIXème et du début du XXème siècles, elles ornaient les chapeaux des dames.

Cet oiseau nicheur de l’Est de l’Europe (Ukraine, Roumanie, Russie) est une espèce migratrice partielle : les déplacements, effectués entre l’aire de reproduction et le site d’hivernage, sont moins importants que ceux des migrateurs au long cours, voire nuls lorsque certains oiseaux deviennent sédentaires. En cours de migration, si le climat est clément et le site favorable, la grande aigrette peut décider de s’y installer pour l’hiver et éventuellement s’y reproduire.

Son aire d’hivernage s’est ainsi étendu ces dernières années du bassin méditerranéen (Turquie, Syrie, Tunisie) vers l’Europe de l’Ouest.

Dès Juillet les jeunes aigrettes quittent les sites de nidification : c'est la dispersion. La migration postnuptiale des adultes est souvent plus tardive, de septembre à  novembre. © Didier Leray
Dès juillet les jeunes aigrettes quittent les sites de nidification : c’est la dispersion. Les individus aperçus en été en Ile-de-France proviennent probablement du lac de Grand-Lieu (en Loire-Atlantique) comme l’indiquent les reprises de baguage. La migration postnuptiale des adultes est souvent plus tardive, de septembre à  novembre. © Didier Leray

Inexistante en France avant 1990, la population de grande aigrette s’est accrue ces dernières années. Les observations actuelles comptabilisent des oiseaux en migration, en hivernage, ainsi que des individus sédentarisés qui se sont reproduits dans des sites bien circonscrits et protégés, en Loire-Atlantique, en Somme et en Camargue. Le premier cas de reproduction relevé fut dans la réserve naturelle du lac de Grand-Lieu, en  1994. En 2008, on notait en France 200 couples nicheurs pour une quizaine de colonies et en 2010, 3000 hivernants dont la majorité en Camargue et en Dombes (entre Lyon et Bourg-en-Bresse). Des cas d’hivernage en Ile-de-France ont aussi été mentionnés mais ils sont relativement rares.

La grande aigrette est inscrite à  l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union Européenne.

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STOC : le rapport 2014

L’article du 4 juillet des oiseaux en STOC présentait le programme STOC (suivi temporel des oiseaux communs) et sa mise en oeuvre sur une portion du territoire de Cergy-Pontoise. Pour aller plus loin concernant le protocole et les résultats, découvrez le rapport 2014 en version PDF en cliquant ici :  rapport STOC 2014

Linotte mélodieuse, une espèce commune qui tend à  se raréfier. Elle niche dans les espaces semi ouverts (friches, landes, jeunes plantations, milieux buissonants). Ce mâle arbore un beau plumage nuptial : poitrine et front rouge. © Gilles Carcassès
La linotte mélodieuse, une espèce commune qui tend à  se raréfier. Elle niche dans les espaces semi-ouverts (friches, landes, jeunes plantations, milieux buissonants). Poitrine et front rouge : ce mâle arbore un beau plumage nuptial © Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature

Des oiseaux en STOC !

STOC, le Suivi Temporel des Oiseaux Communs, est un programme de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle depuis 1989. De nombreux observateurs bénévoles contribuent par ce programme à  l’évaluation des dynamiques de population des oiseaux nicheurs communs.

Salutations matinales au bord de l'eau entre la bernache du Canada, famille des oies et la poule d'eau, famille des râles et des foulques. La poule d'eau,  contrairement à  nos poules de basse cours n'est pas une gallinacée (faisans, cailles, perdrix) ! © Gilles carcassès
Salutations matinales au bord de l’eau. A gauche, la bernache du Canada, de la famille des oies. A droite, la poule d’eau, de la famille des râles et des foulques. Contrairement à  nos poules de basses-cours, la poule d’eau n’est pas une gallinacée comme les faisans, les cailles et les perdrix ! © Gilles Carcassès

Le bilan 2012 du STOC dans la région Ile-de-France témoigne d’une régression de 27 espèces (dont l’hirondelle rustique, l’hirondelle de fenêtre, le moineau domestique, le chardonneret élégant…) et de la progression de 17 autres. Ainsi, la fauvette grisette classée « quasi menacée » sur la liste rouge des oiseaux nicheurs au niveau national, a été déclassée en « préoccupation mineure » à  l’échelle de l’Ile-de-France où sa population est en augmentation (voir la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs d’Ile-de-France). A l’inverse, bien qu’encore commune, la linotte mélodieuse est de plus en plus rare en Ile-de-France et se classe parmi les « espèces quasi menacées ».

Une fauvette grisette. Elle se distingue des autres fauvettes par ses ailes rousses et sa gorge blanche. Elle apprécie les milieux assez ouverts présentant un couvert bas et touffu de buissons et d'herbe hautes. On la trouve fréquemment dans les terrains en cours d'enfrichement, les lisières de champs... © Sébastien Leroux
Une fauvette grisette. Elle se distingue des autres fauvettes par ses ailes rousses et sa gorge blanche. Elle apprécie les milieux assez ouverts présentant un couvert bas et touffu de buissons et d’herbes hautes. On la trouve fréquemment dans les terrains en cours d’enfrichement, les lisières de champs. Photographiée sur du houblon sauvage à  Saint-Ouen l’Aumône © Sébastien Leroux

Depuis cette année, la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, la ferme d’Ecancourt et le pôle handi-nature de la base de loisirs de Cergy-Pontoise se sont associés pour contribuer à  ce programme.

STOC, sur l’agglomération de Cergy-Pontoise, c’est un échantillonnage de 40 points d’écoute sur 16 km² sur la partie centrale du territoire et deux périodes de relevés (Avril et Mai). Pour l’ensemble des relevés, 52 espèces d’oiseaux ont été dénombrées.

Des oiseaux typiques de certains milieux ont ainsi été observés.

Milieux forestiers : pouillot véloce, grimpereau des jardins, geai des chênes, pic épeiche…

Milieux ouverts, champs et jachères, friches : tarier pâtre, linotte mélodieuse, faucon crécerelle, fauvette grisette, hypolaà¯s polyglotte…

Cet oiseau au ventre jaune et au front fuyant est un hypolaà¯s polyglotte. Il fait partie de la famille des fauvettes. Les jeunes friches, les espaces en déprises agricoles au couvert bas et buissonnant, lui sont favorables. Il se nourrit d'insectes grapillés au sein des hautes herbe et du feuillage © marion Poiret
Cet oiseau au ventre jaune et au front fuyant est un hypolaà¯s polyglotte. Il fait partie de la famille des fauvettes. Les jeunes friches, les espaces en déprises agricoles au couvert bas et buissonnant, lui sont favorables. Il se nourrit d’insectes grapillés au sein des hautes herbes et du feuillage. Photographié sur un églantier à  Cergy, dans la plaine des Linandes © Marion Poiret

Milieux humides : héron cendré, grand cormoran, bergeronette grise, bergeronette des ruisseaux, poule d’eau, foulque macroule, canard colvert, cygne tuberculé…

la bergeronnette des ruisseaux  n'est jamais loin de l'eau. C'est un oiseau insectivore et comme toutes les bergeronnettes elle agite inlasablement sa longue queue. Parmis les nombreuses théories proposées la plus vraissemblable est que ce hochement aiderait au débusquage des insectes © marion Poiret
La bergeronnette des ruisseaux n’est jamais loin de l’eau. C’est un oiseau insectivore. Comme toutes les bergeronnettes, elle agite inlassablement sa longue queue. Parmi les nombreuses théories proposées, la plus vraisemblable est que ce hochement l’aiderait à  débusquer les insectes. Photographiée à  Pontoise © Marion Poiret
Le foulque macroule est reconnaissable à  son bec et son écusson frontal blancs et ses beaux yeux rouges rubis. Ce petit à  la crinière dorée et la tête rouge est bien un jeune foulque © Didier Leray
Le foulque macroule est reconnaissable à  son bec et son écusson frontal blancs et ses beaux yeux rouges rubis. Son petit arbore une tête rouge et une crinière dorée. Photographiés à  Saint-Ouen-l’Aumône © Didier Leray

Constructions : martinet noir, hirondelle rustique, hirondelle de fenêtre, moineau domestique…

Le moineau domestique ne peut plus nicher sur certains bâtiments modernes dépourvus de cavités. © Gilles Carcassès
Le moineau domestique ne peut plus nicher sur certains bâtiments modernes dépourvus de cavités. Cette femelle a été photographiée dans le quartier Grand centre à  Cergy © Gilles Carcassès

Milieux arborés : grives musiciennes et grives draines ont besoin d’espaces arborés pour nicher et de clairières ou de grandes pelouses pour se nourrir, tout comme le pic vert.

un chant puissant, une variété de motifs musicaux, répétés chacun 2 à  3 fois ? Il s'agit sans doute de la grive musicienne. Elle est la seule dans la famille des turdidés (grives et merles) à  maîtriser la technique de broyage des coquilles d'escargots pour extraire le corps de ce dernier dont elle est friande © Marion Poiret
Un chant puissant, des motifs musicaux bi ou trisyllabiques répétés 2 à  3 fois ? Il s’agit sans doute de la grive musicienne. Elle est la seule dans la famille des turdidés (grives et merles) à  maîtriser la technique de broyage des coquilles d’escargots pour en extraire le corps dont elle est friande. Photographiée à  Cergy © Marion Poiret
 Cette jeune grive draine se distinguera de sa cousine musicienne par sa stature plus imposante et le dessous blanc de ses ailes (de couleur canelle chez la musicienne). La grive draine consomme beaucoup de baies à  l'instar des autres grives. Cependant, elle s'approprie souvent la production d'un arbre ou d'un groupe d'arbres (prunelle, aubépine, houx, gui) qu'elle défend alors avec ferveur © Gilles Carcassès
La grive draine est plus claire et un peu plus grande que la grive musicienne et le dessous de ses ailes est blanc. Elle consomme beaucoup de baies à  l’instar des autres grives. Cependant, elle s’approprie souvent la production d’un arbre ou d’un groupe d’arbres (prunellier, aubépine, houx, gui) qu’elle défend alors avec ténacité. © Gilles Carcassès

D’autres oiseaux se rencontrent partout, ce sont des ubiquistes : pigeon ramier, pie, étourneau sansonnet, corneille noire, rouge-gorge, mésange charbonnière et mésange bleue mais encore pinson des arbres, fauvette à  tête noire, troglodyte mignon, accenteur mouchet.

la fauvette à  tête noire à  un chant mélodieux et puissant. Ici on distingue nettement la calotte noire caractéristique de ce mâle. La femelle se distingue par une calotte brun caramel © Marion Poiret
La fauvette à  tête noire a un chant mélodieux et puissant. Ici on distingue nettement la calotte noire caractéristique de ce mâle. Chez la femelle , la calotte est d’une couleur brun caramel. Photographiée à  Cergy à  la base de loisirs © Marion Poiret
Yeux clairs, tâche blanche sur le cou et rémiges aux bords clairs, voici deux pigeons ramiers au petit matin, espèce on ne peut plus commune mais qui se distingue cependant de ces congénères à  plumes : les pigeonneaux sont élevés avec une sécrétion riche produite par le jabot des parents ; une équivalence au lait des mammifères © Marion Poiret
Tache blanche sur le cou et rémiges aux bords clairs, voici deux pigeons ramiers au petit matin. Cette espèce on ne peut plus commune a une particularité étonnante : les pigeonneaux sont élevés avec une sécrétion riche produite par le jabot des parents ; l’équivalent du lait des mammifères. Photographiés à  Cergy © Marion Poiret
De beaux reflets métallique vert et violet, un bec jaune effilé particulierment adapté à  la recherche de nourriture dans les prairies, c'est l'étourneau sansonnet. Il est connu pour être grand imitateur en incorporant à  son chant, reconnaissable aux grincements entre les différentes phrases, de nombreux autres sons (autres espèces d'oiseaux, miaulements et paraît-il même sirènes et téléphones) © Gilles Carcassès
De beaux reflets métalliques verts et violets, un bec jaune effilé particulièrement adapté à  la recherche de nourriture au sol dans les prairies, c’est l’étourneau sansonnet. Il est connu pour être un grand imitateur, car il incorpore à  son chant, reconnaissable aux grincements entre les différentes phrases, de nombreux autres sons (chants d’autres oiseaux, miaulements et paraît-il même sirènes et téléphones). Photographié à  Cergy. © Gilles Carcassès

Attention, il s’agit de relevés formatés par un protocole, sur un temps limité. Il ne s’agit pas d’un inventaire exhaustif. D’autres espèces non relevées lors du protocole, sont bien présentes sur le territoire de Cergy-Pontoise : chardonneret élégant, pic noir, faucon hobereau, chouette chevêche…

http://www.natureparif.fr/attachments/observatoire/Assises/2013/OROC_2013_Pierre.pdf

 

Agenda, L'actualité de la Nature

Fête de la nature : le 22 Mai, explorez la base en canoà« !

 

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A l’occasion de la Fête de la nature, venez découvrir, au coeur du dernier méandre de l’Oise, la base de loisirs de Cergy-Pontoise et ses nombreux étangs (250 hectares d’eau et de verdure).

Les animateurs du pôle handi-nature de la base et la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise vous proposent une sortie en canoà« 9 places afin de découvrir flore et faune.

sur l'ile astronomique © Gilles Carcassès
sur l’île astronomique © Gilles Carcassès

Le rendez-vous est à  9h au parking P3, accueil de la salle multisports.

Adresse : base de loisirs de Cergypontoise, 29 rue des étangs – 95000 – Cergy

Attention, le nombre de places est limité. Il faut s’inscrire obligatoirement  auprès de : biodiversite@cergypontoise.fr 

Agrion porte-coupe. Ce nom lui vient du motif dessiné sur le deuxième segment abdominal  © Gilles Carcassès
L’agrion porte-coupe fréquente les berges de la base de loisirs © Gilles Carcassès

 

Ce nom lui vient du motif dessiné sur le deuxième segment abdominal : au centre de la photo, le dessin en noir ressemble à  une coupe
Ce nom lui vient du motif dessiné sur le deuxième segment abdominal : au centre de la photo, le dessin en noir ressemble à  une coupe

 

Lien vers le site de la base de loisirs de Cergy-Pontoise

Voir aussi nos articles plus anciens sur la base de loisirs :

https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/01/03/une-star-a-la-base-de-loisirs/

https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/02/12/rencontre-au-fil-de-leau/

https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/01/13/decouvrir-les-oiseaux/

L'actualité de la Nature

Espèce de gros canard !

temps idéal pour la sortie Oiseaux à  la base de loisirs : pas gênés par les promeneurs...
On ne dit pas « espèce de gros canard », on dit harle bièvre femelle, elle pourrait mal le prendre…

Temps idéal pour la sortie Oiseaux à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise : nous n’avons pas été dérangés par les promeneurs. Et vérification fut faite que la pluie du matin glisse sur l’aile des canards. Tout le groupe, dans la bonne humeur, a pu faire de belles observations, à  l’œil nu (le vol d’oies sauvages, le pic vert, les fuligules morillons…), ou dans la lunette sur pied (le grand cormoran qui baille aux corneilles, l’accenteur mouchet qui chante dans l’érable, le grèbe huppé qui fait sa toilette…).

le canard chipeau gourmand et la foulque complaisante © Gilles Carcasses
le canard chipeau gourmand et la foulque complaisante © Gilles Carcasses

Manifestement la foulque plonge mieux et plus profondément que le canard chipeau. A chaque remontée d’herbes aquatiques arrachées du fond par la foulque, le canard chipeau se précipite et fait le pique-assiette. La foulque semble partageuse mais râle un peu quand le canard et sa femelle lui tirent les herbes du bec.

 canard chipeau mâle  © Gilles Carcasses
canard chipeau mâle : voyez son bec sombre et les scapulaires claires sur son dos © Gilles Carcasses
Agenda

A la decouverte des oiseaux et des sciences participatives

Dans le cadre des rendez vous du développement durable, l’agglomération propose une rencontre spécifique sur la participation à  l’étude de la nature, à  travers l’observation des oiseaux.

chardonneret élégant © Gilles Carcassès
chardonneret élégant © Gilles Carcassès

Lundi 24 février, de 18h à  20h

          Hôtel d’agglomération,                

salle Hubert Renaud    

(gare RER A cergy-prefecture)

                                                       programme

Les sciences participatives sont une façon d’observer utilement la nature. Le but est de mieux connaître et donc, de mieux protéger la biodiversité. Les sciences participatives recoupent des programmes d’étude ou de recherche associant des scientifiques et dont la mise en œuvre sur le terrain repose sur la participation de citoyens bénévoles et amateurs. Il s’agit de recueillir des données d’observation sur une thématique précise et sur la base d’un protocole scientifiquement établi.
Un point sera notamment fait sur le programme Oiseaux des jardins et le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), qui sont des programmes nationaux pilotés par le MNHN et portés au niveau francilien par Natureparif et le CORIF.

Interventions :
Laure TURCATI, Chargé de mission Flore et Vigie-Nature à‰cole NATUREPARIF, fera une présentation axée sur la biodiversité et les connaissances accumulées sur son érosion grâce aux sciences participatives, avec notamment un panaché de résultats sur différents groupes avec un zoom sur les oiseaux qui sont les mieux connus.

Irène ANGLADE, chargée d’études au Centre ornithologique àŽle-de-France (CORIF), présentera le STOC-EPS et Faune àŽle-de-France,

Gilles Carcassès, responsable de la cellule biodiversité de la CACP, présentera les actions de la CACP en matière de sensibilisation et animation pour le territoire.

Nicolas COOK, directeur général de la Base de Loisirs de Cergy-Pontoise, présentera l’évolution de son offre d’animation vers la nature et notamment dans le domaine du handicap.

L'actualité de la Nature

Découvrir les oiseaux

La Maison de la Nature de Vauréal propose une sortie pour tout public le samedi 22 février 2014 matin à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Cette sortie sera animée par la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le rendez-vous est à  9 heures au parking P1.

la base de loisirs en février
la base de loisirs en février

http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature

un grand cormoran perché dans un peuplier à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
un grand cormoran perché dans un peuplier à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
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Pattes roses

La bergeronnette des ruisseaux se nourrit de petits insectes au bord des rivières et des étangs. En hiver, cette espèce fuit les grands froids et peut migrer jusqu’en Afrique du Nord. Celle-ci a fait une halte au parc François-Mitterrand à  Cergy et semble apprécier la haute qualité biologique des nouveaux aménagements des bassins.

La bergeronnette des ruisseaux se distingue des autres espèces à  sous-caudales jaunes par ses pattes roses.
Les bergeronnettes hochent souvent leur longue queue. La bergeronnette des ruisseaux se distingue des autres espèces au plumage en partie jaune, par ses pattes roses.

Plusieurs couples nichent régulièrement à  Paris sur les berges de Seine. Verra-t-on ce bel oiseau s’installer à  Cergy-Pontoise ?

http://moineaudeparis.com/oiseaux/passereaux/bergeronnette-des-ruisseaux/

élection de miss mouette 2013 au bassin de la préfecture. Très belles pattes roses...
Election de Miss mouette 2013 au bassin de la préfecture. Très belles pattes roses, aussi…

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Fruits mà»rs à  point

Le merle noir est très utile au jardin car, au printemps, il capture nombre d’insectes pour nourrir sa nichée. En hiver, les fruits représentent jusqu’à  80% de son alimentation.

d'abord quelques baies de pyracanthas
d’abord, quelques baies de pyracanthas…

On peut favoriser sa présence au jardin par le choix des arbustes. Le pyracantha, le prunellier, le sureau, le lierre, le troène, l’aubépine, l’églantier ont sa faveur.

puis au pommier d'ornement le plat de résistance
puis, au pommier d’ornement, le plat de résistance !

photos prises au Verger à  Cergy (Grand centre)

http://www.oiseaux.net/oiseaux/merle.noir.html