Au-delà de ce petit inconvénient, les houx sont des arbustes faciles et rustiques. Parmi les arbustes persistants, le houx commun a l’avantage d’être une espèce indigène. Ses nombreux cultivars au port plus ou moins trapu et au feuillage élégant trouvent facilement leur place au jardin, taillés ou en port libre, en isolé ou pour s’intégrer dans une haie variée. Leurs fruits décoratifs sont appréciés des oiseaux en hiver.
Dans la famille pic vert, les deux sexes se ressemblent, mais la moustache teintée de rouge permet de reconnaître le mâle.
Cette espèce qui fréquente les lisières forestières apprécie les herbes courtes. Il y cherche des fourmilières qu’il explore avec sa longue langue visqueuse munie de petits crochets. Si les fourmis forment l’essentiel de ses repas, il ne dédaigne pas les limaces, les mouches, les chenilles, les perce-oreilles, les charançons et les longicornes, et peut aussi agrémenter ses menus de quelques baies et graines.
Où les trouve-t-il ces herbes courtes ? Dans les clairières où prolifèrent les lapins, dans les herbages où pâturent les moutons, et aussi dans les parcs et les résidences. Ainsi les pelouses régulièrement tondues, qui sont si peu favorables à la biodiversité, font le bonheur du pic vert. Favoriser la biodiversité n’est pas aussi simple que de suivre un recueil de recettes…
Incroyables comestibles est un mouvement altruiste mondial né en Angleterre en 2008. Son principe est la culture de légumes par des bénévoles sur des espaces ouverts, au bénéfice de tous.
Les 7 et 8 novembre 2014 se tenait à Cergy une conférence internationale autour de ce mouvement. Il y fut question du respect des sols, de circuits courts, d’autosuffisance alimentaire, d’agriculture urbaine, de permaculture, de partage, de lien social.
Pour en savoir plus sur les Incroyables comestibles, voici un reportage de TF1 passé le 16 octobre 2014 au journal de 20 heures, dans cette page : http://vimeo.com/109310835
Quelques images d’une expérience de permaculture à Courdimanche : http://inccomestiblescourdimanche.wordpress.com/2014/08/17/buttes-de-permaculture-aux-croizettes-en-aout/
L’été 2013, les célèbres Kew gardens de Londres mettaient à l’honneur les « IncrEdibles » comme en témoigne ces plantations saisonnières de prestige et cette stupéfiante installation de porcelaine.
La cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a le plaisir de mettre à votre disposition une exposition à télécharger : plantes en partage
La ville de Courdimanche a demandé cet été à la Ferme d’Ecancourt d’expérimenter, aux Grands jardins, la lutte contre la renouée du Japon par le pâturage. Cette plante vivace invasive prolifère en effet dans un secteur de ce bel espace naturel. Les brebis Solognotes voudront-elles de cet herbe-là ? Les tests effectués à la ferme ayant montré que l’appétibilité semblait suffisante, il a été décidé de tenter l’expérience sur le terrain avec un petit troupeau de quatre brebis et de mettre en place un protocole de suivi.
Juste avant l’arrivée des ovins, une grande touffe de renouée a été fauchée, d’autres touffes ont été laissées entières et enfin un enclos a été installé autour d’une touffe témoin fauchée dont on pourra mesurer la repousse à l’abri de la gourmandise des animaux.
Un mois plus tard, que constate-t-on ? Si la touffe témoin atteint 80 cm de haut, toutes les autres renouées ont été broutées : les jeunes repousses comme les feuilles des hautes tiges. Les piquets, visibles sur la photo ci-dessus, devaient servir à mesurer la hauteur de repousses de renouées…
L’an prochain, il est prévu de poursuivre l’expérimentation et de tester l’efficacité des chèvres.
Décision courageuse de la ville de Courdimanche : plus de désherbants au cimetière ! Le service Espaces verts de la commune a relevé le défi. Des rouleaux de pelouse ont été soigneusement installés au printemps et l’allée principale refaite de neuf.
Finis les gravillons à désherber, place au tapis vert !
Dans les faits divers du 15 aoà»t, nous avons repéré le récit de cette arrestation, à Menucourt, de braconniers qui avaient capturé des hérissons. Saluons la sagacité et l’efficacité de ces policiers !
Ces animaux protégés sont très utiles au jardin, car ils consomment beaucoup de limaces.
Appliquez-vous les 4 préceptes des amis du hérisson ?
je m’abstiens de l’emploi des anti-limaces, qui empoisonnent les hérissons
je laisse circuler les hérissons en ménageant un passage sous la clôture d’au moins 15 cm de côté
je maintiens un point d’eau permanent et peu profond pour les abreuver
je laisse au jardin un tas de bois et de feuilles mortes qui leur servira de gîte pour l’hiver
Non, il ne s’agit pas d’une pollution accidentelle : ces nuages sont vivants ! Ce sont des daphnies, de petits crustacés d’eau douce. Elles sont assurément plusieurs centaines de millions à tournicoter ainsi en agitant rythmiquement leurs antennes plumeuses.
Les daphnies filtrent l’eau en consommant des algues unicellulaires, des bactéries, des particules organiques. Elles ont ainsi un rôle essentiel d’épuration des eaux stagnantes.
Leur couleur rouge est due à la production d’hémoglobine qui leur permet de survivre dans des eaux peu oxygénées. Lorsque leur milieu de vie devient défavorable à leur prolifération, elles produisent des œufs qui peuvent résister à une sécheresse temporaire.
Les aquariophiles connaissent bien les daphnies séchées, utilisées pour la nourriture des poissons. Cet aliment est riche en vitamines et en protéines.
J’ai croisé au bassin six canards colvert, un couple de bergeronnettes grises et leur petit et quelques poissons rouges : ils avaient l’air tous repus !
Gestionnaires d’espaces verts publics ou privés, vous en rêviez, Natureparif l’a fait pour vous : un protocole innovant, simple et efficace pour mesurer la qualité de gestion de vos prairies.
Florilèges prairies est un protocole basé sur un relevé botanique annuel limité à 50 espèces de plantes et quelques mètres carrés. Facile et ne demandant pas beaucoup de temps, il est à la portée de tous les jardiniers.
Ce protocole sera en phase de test en juin 2014. A l’invitation de Natureparif, les gestionnaires d’espaces verts sur le territoire de Cergy-Pontoise, notamment les services espaces verts des communes, sont invités à l’essayer et à participer à son amélioration par la remontée de leurs observations.
La présentation du protocole Florilèges prairies par Natureparif est prévue mardi 10 juin 2014 à 14 h en mairie de Courdimanche.
Cette réunion d’information technique sera suivie dans l’après-midi d’un exercice d’application pratique en se déplaçant dans une prairie de Courdimanche.
Les gestionnaires ainsi dotés des outils du protocole (dont un livre illustré présentant de façon très claire les plantes à reconnaître) pourront en cas d’incertitude sur la détermination faire appel à la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui aidera Natureparif à accompagner localement le projet.
Si vous souhaitez participer, vous pouvez contacter Loà¯c Gallet à Courdimanche, qui s’est porté volontaire pour organiser la réunion de lancement, à l’adresse suivante : ctm@ville-courdimanche.fr