L'actualité de la Nature

Lutte biologique contre l’ambroisie

L’ambroisie à  feuille d’armoise, Ambrosia artemisiifolia, plante d’origine américaine au pollen très allergisant, pose un grave problème de santé publique dans les régions où elle prolifère, en France particulièrement en vallée du Rhône et plus généralement au sud de la Loire. Elle apprécie les stations chaudes au bord des rivières, les friches maigres, les ballastières.

Depuis quelques années déjà , elle est naturalisée ponctuellement en Ile-de-France et n’y pose pas encore de réel problème, mais il faut être vigilant !

Attention aux graines pour les oiseaux !

Sa présence accidentelle dans des sacs de graines pour oiseaux est l’une des causes de dissémination de l’espèce. La fiche ci-dessous (cliquez sur l’image pour télécharger le document), éditée par l’Observatoire des ambroisies, donne de judicieux conseils aux personnes qui nourrissent les oiseaux des jardins : comment reconnaître et éliminer la semence de cette plante dans les graines pour oiseaux, comment repérer avec certitude et éliminer les ambroisies qui auraient éventuellement germé près des postes de nourrissage.

Extrait du feuillet « Les oiseaux peuvent semer l’ambroisie », par l’Observatoire des ambroisies (cliquez sur l’image pour télécharger le document)

Pas de panique, ne passez le jardin au lance-flammes à  la première armoise vue ! Il faut apprendre à  observer et bien distinguer les plantes, c’est l’objet de ce document de sensibilisation très bien fait.

Un agent de biocontrôle ?

Mais n’existe-t-il pas des moyens de lutte biologique pour juguler la prolifération de cette plante ? Justement, les chercheurs observent depuis quelques années le travail d’une galéruque (Ophraella communa, coléoptère de la famille des Chrysomelidae) arrivée accidentellement d’Amérique du Nord en Italie en 2013. Dans les sites étudiés, les larves gloutonnes défolient les ambroisies avec un taux de 90 à  100%, provoquant une chute très importante de production de pollen et de graines. Ce coléoptère est aussi signalé en Chine, au Japon et en Corée du Sud.

Extrait du feuillet  » Reconnaître Ophraella, ravageur de l’ambroisie », par l’Observatoire des ambroisies (cliquez sur l’image pour télécharger le document)

En janvier 2017, l’ANSES a publié un avis sur l’efficacité du coléoptère Ophraella communa utilisé comme agent de lutte biologique contre les ambroisies et l’efficacité des éventuels risques associés.

Ces galéruques très actives sur les ambroisies peuvent fréquenter les cultures de tournesol et de topinambour, mais en n’y provoquant que des dégâts négligeables. En revanche elles consomment les lampourdes, adventices des champs de tournesols, et puis d’autres plantes de friches comme l’armoise annuelle, l’inule fétide… Il reste encore quelques études à  conduire et des précautions à  prendre, mais la voie semble très prometteuse.

Xanthium strumarium, la lampourde glouteron en bordure d’un champ de tournesols © CACP – Gilles Carcassès

Quels bénéfices ?

Son efficacité sur le genre Ambrosia fait espérer un vrai soulagement pour les populations allergiques exposées, avec une baisse globale de 80% du coà»t des soins associés à  cette allergie. La lutte biologique par ce ravageur permettra en outre une économie importante sur les travaux d’arrachage manuel dans les friches alluviales et sur les berges de rivières, seul moyen de lutte efficace actuellement contre cette plante dans ses secteurs de prédilection.

Ce coléoptère est-il déjà  en France ?

Apparemment pas, mais cela paraît inéluctable à  terme, compte tenu de la proximité de l’Italie du Nord et des capacités de dispersion de cette espèce.

Voir aussi :

La vidéo de l’Observatoire des ambroisies : Ophraella communa, un agent de lutte biologique possible contre l’ambroisie ?

L’Observatoire des ambroisies

Le réseau national de surveillance aérobiologique

Deux de nos articles sur d’autres galéruques :

La galéruque de la viorne

La galéruque de l’aulne

L'actualité des jardins

Surveillez vos buis !

Jeune chenille de pyrale du buis dans son cocon de diapause hivernale  – Menucourt © Gilles Carcassès

Avec le redoux, les petites chenilles de la pyrale du buis qui hivernent entre deux feuilles pourraient bientôt se réveiller. Profitez de la sortie de l’hiver pour éliminer à  la main un maximum de ces hivernantes cachées dans leur cocon de protection.

Et révisez les techniques de lutte pour la suite des événements :

La Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), la Fédération Nationale des Métiers de la Jardinerie (FNMJ) et l’Académie du Biocontrôle vous propose cette fiche très complète en téléchargement sur le site Jardiner Autrement.

Extrait de la fiche à  télécharger sur Jardiner Autrement. Cliquez sur l’image pour accéder au document !
Les deux formes de la pyrale du buis © Siegfried Lallemant
L'actualité des jardins

Biocontrôle, la nouvelle approche du jardin

Le pyrèthre ? Les oiseaux insectivores ? Les punaises prédatrices ? Les hyménoptères parasitoà¯des ? Les pièges à  phéromones ? Les syrphes ? Les chrysopes ? Les coccinelles ? Les poules ? Tout ça, c’est du biocontrôle !

Dès le 1er janvier 2019, les jardiniers amateurs devront se passer  des produits phytosanitaires chimiques de synthèse. La Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) et la Fédération Nationale des Métiers de la Jardinerie (FNMJ) se sont associées afin d’accompagner les jardiniers dans l’évolution de leurs pratiques et l’adoption des méthodes de biocontrôle, pour protéger les plantes de leurs jardins grâce à  des mécanismes naturels. De leur collaboration sont nées une brochure pédagogique (1) et une vidéo (2). Des fiches thématiques suivront bientôt, je vous les présenterai dans un prochain article.

Découvrez :

(1) La brochure « Protéger les plantes de son jardin avec le biocontrôle » sur le site Jardiner Autrement

(2) La vidéo « Biocontrôle, nouvelle approche du jardin » sur la chaîne vidéo de Jardiner Autrement

La liste officielle des produits de biocontrôle, version du 22 janvier 2018

L'actualité de la Nature

La mine digitée du robinier

D’origine américaine, Parectopa robiniella est arrivée accidentellement en Italie en 1970. Cette mineuse du robinier est aujourd’hui en passe de coloniser toute l’Europe.

Nouveau : la mineuse du robinier est à  Cergy

Je l’ai vue à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, sur deux arbres près du parcours d’eau vive. Sa mine digitée est caractéristique de l’espèce.

La chenille de Parectopa robiniella est visible par transparence dans un « doigt » de la mine (cliquez pour agrandir l’image) © CACP – Gilles Carcassès

La chenille mine l’intérieur de la feuille provoquant le blanchiment de la partie correspondant à  sa loge. Je l’ai invité à  se montrer et je vous livre son portrait : une petite chenille verdâtre et dodue.

La chenille de Parectopa robiniella © CACP – Gilles Carcassès

Réservoir de parasitoà¯des !

Ce ravageur peut nuire à  l’esthétique de l’arbre quand l’infestation est importante mais il ne semble pas affecter sa croissance. Aussi la progression de cette espèce invasive n’est pas considérée comme un problème phytosanitaire majeur. Des chercheurs italiens ont même montré que la proximité de robiniers fortement infestés par ce micro-lépidoptère influait favorablement sur le contrôle biologique de la mineuse de la vigne, un autre Gracillaridae invasif présent en Italie. En effet au moins sept espèces d’hyménoptères parasitoà¯des attaquent les chenilles mineuses des deux espèces. Le robinier est alors un réservoir de parasitoà¯des utiles pour la protection des vignobles.

Belle attaque de Parectopa robiniella (Tarn) © CACP – Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature

La larve de coccinelle qui se prenait pour un mouton

Scymninae au revers d’une feuille de chêne à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Quelle drôle de toison !

Quand on ne sait pas ce que c’est, c’est une cochenille. Cette larve qui porte une abondante toison de cire sur le dos échappe à  la règle. Elle ressemble fort à  une cochenille, mais elle se déplace bien trop vite : c’est en fait un prédateur des cochenilles, une larve de coccinelle de la sous-famille des Scymninae.

Celle-ci est d’ailleurs peut-être une larve de Scymus.

Scymnus sp. – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les Scymnus sont des coccinelles de très petite taille. J’ai observé celle-ci sur un pied de patate douce d’ornement dans une jardinière fleurie.

Salade australienne

Plusieurs espèces de coccinelles sont utilisées en lutte biologique pour contrôler les cochenilles. La plus connue est Cryptolaemus montrouzieri. Originaire d’Australie, cette Scymninae est utilisée en serres pour protéger les cultures d’orchidées, mais aussi les agrumes, concombres, melons, aubergines, et diverses plantes vertes d’origine tropicale. En extérieur, elle peut s’attaquer aux cochenilles farineuses des hortensias, tilleuls, houx, marronniers… Cette espèce s’est acclimatée sur la Côte d’Azur, et sans doute ailleurs en France.

Cochenille australienne © CACP – Gilles Carcassès

Cette grosse espèce de cochenille a fait le tour du Monde. La cochenille australienne (Icerya purchasi) a débarqué en Californie en 1868, où elle a fait de gros dégâts dans les vergers d’agrumes. Elle est maintenant cosmopolite et régulée par Rodolia cardinalis (Coccidulinae), une autre coccinelle australienne, qui a été introduite et acclimatée avec succès à  mesure des pullulations de ce ravageur : 1887 en Californie, 1912 à  Menton, 1999 au Jardins des Plantes à  Paris pour soigner des tamaris et des citronniers épineux infestés.

Retrouvez notre article sur d’autres mangeuses de cochenilles

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le pouillot véloce, agent de biocontrôle

Phylloscopus, le pouillot véloce © CACP - Gilles Carcassès
Phylloscopus collybita, le pouillot véloce © CACP – Gilles Carcassès

On connaissait l’efficacité attestée des mésanges dans la lutte contre la processionnaire du pin. Voici le pouillot véloce, grand amateur d’insectes, promu officiellement à  son tour agent de biocontrôle.

Une étude récente de l’INRA Bordeaux-Aquitaine (1) a étudié les conditions de l’efficacité de la prédation des chenilles parasites de la vigne par les oiseaux insectivores (comme le rougequeue à  front blanc et le pouillot véloce) et a démontré l’effet bénéfique de l’hétérogénéité du paysage.

Ainsi, dans une perspective de réduction de l’usage de produits phytosanitaires par le secours des oiseaux insectivores, il peut donc être utile, nous disent les scientifiques, d’enherber les rangs de vigne en diversifiant les espèces ensemencées, et de ménager dans la vigne ou son environnement proche une mosaà¯que d’habitats favorables aux oiseaux, comme des buissons, des arbres et des prairies. Les grandes monocultures et la terre nue ne sont pas propices à  la biodiversité, on s’en doutait un peu.

Semis de pois dans un vignoble en bio en Alsace © CACP - Gilles Carcassès
Semis de pois dans un vignoble en bio en Alsace © CACP – Gilles Carcassès

Des oiseaux insectivores pour contrôler les insectes ravageurs des vignobles, un article de l’INRA (2016)

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J’ai un problème de noisettes

Noisettes trouées © CACP - Gilles Carcassès
Noisettes trouées © CACP – Gilles Carcassès

Le responsable de ces dégâts est le balanin, un petit charançon dont la larve me confisque la récolte dévolue à  la confection de mes gâteaux aux noisettes.

Curculio nucum, le balanin des noisettes © CACP - Gilles Carcassès
Curculio nucum, le balanin des noisettes (sur un tout petit sédum) © CACP – Gilles Carcassès

A l’aide de son rostre allongé, le balanin femelle perce l’involucre des noisettes vertes puis y introduit un oeuf. La larve, lorsqu’elle a consommé tout l’intérieur de la noisette, fore la coquille et se laisse tomber au sol pour se nymphoser sous la litière où elle restera plusieurs années. L’adulte émerge au printemps, se nourrit de divers végétaux et grimpe dans les noisetiers quand les noisettes sont formées. Le balanin peut compromettre 80 % de la production d’un verger de noisetiers.

Heureusement, j’ai trouvé une parade biologique.

Reine de la nuit, experte en balanins © CACP - Gilles Carcassès
Reine de la nuit, experte en balanins © CACP – Gilles Carcassès

En grattant sous les noisetiers à  la recherche des larves et des adultes, mes deux poules ont régulé la population du ravageur. Quelques noisettes sont encore véreuses, mais beaucoup moins qu’avant.

Ma récolte 2016 de noisettes © CACP - Gilles Carcassès
Ma récolte 2016 de noisettes  ! © CACP – Gilles Carcassès

Cette année, on va pouvoir faire des gâteaux aux noisettes.

Le projet « biocontrôle du balanin de la noisette », par l’INRA (2016)

Le BSV Noisette (aoà»t 2016)

© CACP - Gilles Carcassès
Affichage au poulailler © CACP – Gilles Carcassès

La clé du succès : la formation des poules.

L'actualité des jardins

La liste des produits de biocontrôle est enfin parue !

Piège à  phéromone © Gilles Carcassès
Piège à  phéromone © Gilles Carcassès

C’était la dernière pièce manquante pour l’application de la loi Labbé : la liste des produits de biocontrôle que les jardiniers pourront utiliser. Et pour les jardiniers professionnels, il était temps, l’interdiction d’utilisation des produits phytosanitaires sur les espaces verts, voiries, promenades et forêts s’appliquera à  partir du 1er janvier 2017.

Le Ministère de l’Agriculture a émis le 3 novembre 2016 une note de service d’application immédiate, avec en annexe la liste des produits de biocontrôle tant attendue. Cette liste classée par substances actives et spécialités commerciales s’articule en trois groupes de produits :

« les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle comprenant des micro-organismes »

On y trouve bien sà»r les différentes souches de Bacillus thuringiensis, utiles pour lutter contre les chenilles processionnaires ou la pyrale du buis, par exemple.

« les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle comprenant des médiateurs chimiques comme les phéromones et les kairomones »

Les pièges à  phéromones, qui associent des phéromones pour attirer des insectes ravageurs à  une substance insecticide à  effet létal, rentrent aussi dans cette catégorie.

« les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle comprenant des substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale »

Parmi les produits d’origine végétale, on trouve les extraits d’ail et de fenugrec, la laminarine, les pyréthrines, l’huile de colza esthérifiée, le poivre (répulsif lapins ou sangliers)… Les acides acétique et pélargonique (désherbants) ont conquis leur place dans la liste.

La liste sera actualisée au minimum tous les six mois, précise la note.

Pour connaître les usages autorisés de chacun des produits de la liste, il faut les chercher dans le site https://ephy.anses.fr/. Et là , on constate que certains ne sont homologués qu’en culture légumière, ou en viticulture, ou en grandes cultures, ou en cultures fruitières…

Rappelons que les jardiniers pourront utiliser aussi les produits utilisables en agriculture biologique et ceux à  faible risques : voir notre article Les phytos, on arrête !

 

Agenda

Biocontrôle : journée d’information à  la SNHF

Le conseil scientifique de la Société Nationale d’Horticulture de France organise une journée gratuite sur le biocontrôle, cet ensemble de méthodes de protection des végétaux qui utilise des mécanismes naturels respectueux de l’environnement.affiche-biocontrole2Voici le programme de cette journée :

  • 9h30 – 10h10 : La protection biologique intégrée et le biocontrôle Principes et importance dans la gestion des ravageurs et maladies des plantes, par Philippe Reignault (professeur des universités, Université du Littoral Côte d’Opale)
  • 10h10 – 10h50 : Biocontrôle. Quelques jalons remarquables dans l’histoire des agricultures par Jean-Louis Bernard (membre de l’Académie d’Agriculture de France)
  • 10h50-11h20 : Ce que dit la réglementation par Delphine di Bari (DGAL chargée de mission biocontrôle et utilisation des produits phytopharmaceutiques compatibles avec le développement durable)
  • 11h40- 12h40: Les 4 catégories de biocontrôle, exemples en jardin et en horticulture
  • 11h40 -12h10 : Protection des plantes à  l’aide de microorganismes, état de l’art et perspectives, Marc Bardin (directeur de recherche Inra Avignon)
  • 12h10 -12h40: Protection des plantes à  l’aide des stimulateurs de défenses des plantes ou SDP : état de l’art et focus sur le pommier par Marie-Noà«lle Brisset (chargée de recherche, Inra Angers)
  • 12h40- 14h Déjeuner
  • 14h-14h30 : Les médiateurs chimiques : le présent et les perspectives dans le cadre du biocontrôle des insectes nuisibles, par Brigitte Frérot (ingénieur de recherche, docteur en biologie, Inra Versailles)
  • 14h30-15h : Utilisations des macro-organismes en lutte biologique : intérêts et limites, par Nicolas Ris (ingénieur de recherche, INRA Institut Sophia-Agrobiotech)
  • 15h -15h30 Discussion générale
  • 16h15-16h30 : Conclusion, par Yvette Dattée (présidente du conseil scientifique de la SNHF, membre de l’Académie d’agriculture de France)

C’est gratuit, 20 € pour le repas. Pour s’inscrire

Chrysope : le modèle sublimé par l'artiste qui a créé l'affiche © Gilles Carcassès
Chrysope : le modèle, sublimé par l’artiste qui a créé l’affiche. Les chrysopes sont des auxiliaires très efficaces pour la lutte contre les pucerons © Gilles Carcassès

Quelques-uns de nos articles relatifs aux agents de biocontrôle :

Les praons, parasites des pucerons

Le téléphore fauve, prédateur des escargots

Les plantes favorables aux insectes auxiliaires

 

L'actualité des jardins

La cicadelle pruineuse est en Ile-de-France !

Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès
Metcalfa pruinosa, la cicadelle pruineuse © Gilles Carcassès

Cet homoptère américain  invasif est arrivé à  Marseille en 1985. Depuis, il s’est répandu dans tout le sud de la France. C’est un ravageur de la vigne et des espèces fruitières, mais il peut s’attaquer à  beaucoup d’espèces d’arbres et d’arbustes. Il sécrète un miellat si abondant que des apiculteurs commercialisent du miel de metcalfa !

Dans les régions infestées, l’introduction d’un micro-hyménoptère parasitoà¯de américain Neodryinus typhlocybae  en 1996 a permis d’engager une lutte biologique par acclimatation qui semble efficace.

Cet insecte vient d’être signalé pour la première fois en Ile-de-France par le Jardin du Luxembourg, sur des troènes.

Surveillez vos troènes !…

Source : Actualités Phyto – la lette d’information phytosanitaire, n°80 de la DRIAAF Ile-de-France, aoà»t 2016