Comme chaque année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à participer à une grande campagne nationale de comptage des oiseaux de jardins.
Cet exercice ne demande aucune compétence particulière en ornithologie. Un poster à télécharger est à votre disposition pour vous aider à identifier les différentes espèces d’oiseaux que vous pouvez croiser au jardin.
La saisie de vos observations se fait très simplement sur le site Oiseaux des jardins. Pour participer, il faut s’inscrire.
Plein de petits cloportes gris farfouillent dans mon compost à la recherche de débris végétaux à grignoter. La photo, et une bonne clé, me permettent de les identifier : pas de surprise, il s’agit de Porcellio scaber, l’une des espèces les plus communes dans ce type de milieu, et aussi dans les caves, la litière, sous les écorces, dans les nichoirs…
Des petites bêtes très utiles
L’appareil digestif des cloportes héberge une microflore particulière qui leur permet de digérer la cellulose. Ils sont donc très utiles dans le composteur pour transformer en humus la matière organique. Ils ne s’attaquent jamais au bois sain, et ils ne sont nuisibles en aucune façon.
Les cloportes sont des crustacés. Leurs lointains ancêtres vivaient dans la mer, ils se sont adaptés à une vie terrestre.
De nombreux animaux consomment des cloportes : des oiseaux, des musaraignes, les orvets, des crapauds, des lithobies… Il existe un genre d’araignée (Dysdera) qui est spécialisé dans la chasse des cloportes. On la rencontre dans les habitats de ces isopodes, par exemple sous les écorces de bois pourri.
Ce champignon en forme de cervelle, de consistance très molle, communément nommé « trémelle orangée » ou « beurre de sorcière », pousse sur les branches mortes mais il ne se nourrit pas de bois. Tremella aurantia est en effet un champignon parasite qui se développe aux dépens du mycélium d’un champignon décomposeur du bois, la stérée hirsute.
Les fructifications de la stérée hirsute (Stereum hirsutum), sous forme de croà»tes jaunes plus ou moins appliquées sur le bois, sont visibles sur cette photo.
Voici deux autres exemples de champignons parasites :
Cette punaise a réussi à pénétrer chez moi. Ses intentions sont claires : dormir au chaud tout l’hiver et attendre le printemps pour retourner au jardin. Cette fois-ci ce n’est pas la célèbre punaise américaine des pins, bien connue pour se comporter de la sorte. Il s’agit d’une espèce devenue très commune dans nos jardins, Nezara viridula, l’une des punaises vertes.
Vous ne la trouvez pas vraiment verte, n’est-ce pas ? C’est qu’en hiver, cette punaise change de couleur, de verte elle passe à brune. Et ce museau bicolore et ces épaules claires ? C’est une variation individuelle. Pour ces individus présentant ce pattern particulier, on parle de la forme torquata. Et les trois points clairs alignés en travers du dos ? C’est à ce détail que l’on reconnaît l’espèce.
Je l’ai délicatement remise dehors, elle n’a qu’à aller sonner chez les poules.
J’étais parti pour photographier les silhouettes fantomatiques des arbres qui servent de perchoirs aux cormorans. Leurs branches sont blanchies par les déjections nocturnes de ces oiseaux. A l’île de loisirs de Cergy-Pontoise, nos avons une colonie qui fréquente assidà»ment chaque hiver les îles des étangs des Galets et des Eguerets.
Dans la passe entre les deux petites îles de l’étang des Galets se profile un canard qui me paraît bien coloré. Ne serait-ce pas un canard souchet ? Les ornithologues en ont vu quelques-uns dans ce bassin lors du dernier comptage Wetlands. C’est le moment de tester le zoom de l’appareil photo.
Pas de doute, la grande tache rouge sur le ventre, la base des ailes bleu clair, la tête verte avec l’œil doré et le long bec noir : c’est bien un canard souchet mâle. Ces canards sont des migrateurs, ils quittent dès les premiers froids leur lieu de reproduction en Russie, aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne pour passer l’hiver dans des zones plus tempérées. En Ile-de-France, ce sont principalement aux étangs de Saclay et de Saint-Quentin que l’on peut observer quelques rassemblements de canards souchets en hiver. Cet oiseau est un nicheur occasionnel très rare en Ile-de-France.
Sur le parvis du Théâtre 95, les Prunus subhirtella ‘Automnalis Rosea’ épanouissent sporadiquement quelques fleurs. Cet arbre est le seul cerisier du Japon à fleurir ainsi tout l’hiver. Il commence sa floraison en novembre et le mariage de ses feuilles virant à l’orange et de ses fleurs rosées constitue alors l’un des plus belles surprises de l’automne.
Son pic de floraison en mars annonce joliment le printemps. L’espèce est cependant sensible à la moniliose qui gâte les fleurs si le temps est trop humide. Ce charmant petit arbre est facile à trouver en pépinières (grâce à Floriscope).
Retrouvez dans ces articles d’autres arbres ou arbustes à floraison hivernale :
Le Jardin école de Vauréal, fruit d’une collaboration entre la ville de Vauréal et la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, a été remarqué par le jury du concours Capitale française de la biodiversité lors de sa visite le 17 juillet 2018.
J’ai participé à la journée de restitution nationale des protocoles de sciences participatives « Propage » et « Florilèges prairies » au Muséum national d’Histoire naturelle. Il fallait pour accéder à l’amphithéâtre traverser un féroce requin blanc, mais j’ai réussi l’épreuve sans encombre.
Voici quelques éléments de l’état de santé des espèces de papillons de jour qui fréquentent les prairies, tirés notamment de l’analyse des données du Propage. Le contexte européen est alarmant, comme l’illustre le graphique ci-dessous : l’abondance des papillons de prairies a globalement chuté de 30 % sur la période 1990 – 2015.
Les piérides blanches, les lycènes bleus, les demi-deuils et les myrtils forment le gros des bataillons ailés de nos prairies. Ces groupes d’espèces communes n’accusent pas globalement de baisse des effectifs mais les lycènes, les demi-deuils et les myrtils sont nettement impactés par les fauches précoces. Gestionnaires, si vous souhaitez favoriser ces papillons, ne fauchez pas vos prairies en été ni plusieurs fois dans la saison ! Une seule fauche à l’automne leur est nettement plus favorable. Une étude de la ville de Nantes a montré d’autre part que la diversité des espèces de papillons est également plus importante si les prairies ne sont pas fauchées en été.
Les tendances par espèce sont très contrastées. Au niveau européen, certaines espèces sont en progression comme l’aurore ou l’azuré commun, d’autres sont en nette régression comme la mégère ou la sylvaine.
Le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) a été enrichi d’une rubrique dédiée à la reconnaissance des chants d’oiseaux. On peut écouter dans ces pages les chants des espèces et s’entrainer à les reconnaître avec des jeux en ligne. Des liens vers des fiches de description des espèces permettent d’en savoir plus sur leur biologie, leur répartition, leur évaluation en liste rouge, leur éventuel statut de protection…
Voici par exemple le chant du rouge-gorge (cliquez sur l’image pour ouvrir le lien vers l’INPN) :
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, vous propose de réviser les fondamentaux du compostage avec ce diaporama réalisé par OrgaNeo, prestataire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise pour les formations au compostage.
En complément voici notre guide du compostage (cliquez sur l’image pour ouvrir le document) :
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