L'actualité de la Nature

Des escargots dans les arbres

Pourquoi les escargots grimpent-ils dans les arbres ?

Pour échapper à  la chaleur du sol, assurément ! Peut-être aussi pour profiter de l’eau qui ruisselle sur les troncs, ou pour consommer des microalgues qui se développent sur les écorces.

Escargots des jardins © Gilles Carcassès
Escargots des jardins – place de l’église, Cergy © Gilles Carcassès
Balade sur le tronc d'un tilleul © Gilles Carcassès
Petite balade à  dos d’escargot ? © Gilles Carcassès
Traces sur un portail métallique © Gilles Carcassès
Traces de broutage d’escargots © Gilles Carcassès

La preuve que les micro-algues peuvent être au menu des escargots : ces traces laissées par les dents de leur radula sur un vieux portail métallique. Les reflets verts sur la tôle sont des colonies d’algues unicellulaires.

Comment ça, les escargots n’ont pas de dents ? Regardez de plus près si vous n’y croyez pas :

Les voyez-vous les traces de dents ? © Gilles Carcassès
Les voyez-vous les traces de dents ? © Gilles Carcassès

http://vigienature.mnhn.fr/ecole/operation-escargots-des-jardins

http://www.noeconservation.org/imgs/bibliotheque_fichier/090430183326_guide-l.pdf

http://www.corif.net/site/especemois/escargothaie.htm

L'actualité des jardins

Un lycée éco-responsable

Le lycée Jules Verne à  Cergy © Gilles Carcassès
Le lycée Jules-Verne à  Cergy © Gilles Carcassès

Le lycée Jules-Verne dans le quartier de Cergy-le-Haut accueille 1100 élèves. Il est entré dans le dispositif « Lycée éco-responsable » de la Région Ile-de-France.

La réduction des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire font partie des actions phares de son Agenda 21.

L’achat d’une tondeuse mulcheuse a permis de réduire considérablement les quantités de déchets verts. Et plusieurs composteurs positionnés dans les espaces verts au plus près des grands arbres permettent la transformation sur place des feuilles mortes.

Les composteurs pour la cantine. © Gilles Carcassès
Les composteurs pour la cantine. © Gilles Carcassès

Le dispositif le plus épatant se trouve dans la cour arrière du lycée. Quatre composteurs et une cage à  BRF ont rejoint la rangée des classiques bacs à  roulettes pour les collectes. L’ensemble des déchets de légumerie et tous les plats préparés disposés au self et non consommés sont ici compostés. Les déchets étalés en couches régulières sont recouverts de BRF. Quelques tontes de gazon et brouettées de feuilles mortes viennent faire l’appoint.

Le dispositif va être étendu par la mise en service d’un cinquième composteur tout juste livré.

© Gilles Carcassès
L’aération du compost© Gilles Carcassès

Nous déballons le ressort mélangeur arrivé avec le composteur neuf.

On visse le ressort dans le compost : un jeu d’enfant !

On arrache le tout pour faire remonter les couches profondes en surface. Le jeu d’enfant se transforme en exercice d’haltérophilie.

Excellent pour faire travailler les abdominaux, les pectoraux, les trapèzes, les biceps et les zygomatiques…

Le compostage a démarré en septembre 2014 et déjà  le compost du premier bac a terminé sa maturation.

Le verger du lycée © Gilles Carcassès
Le verger du lycée © Gilles Carcassès

Parfait, mais que faire d’utile avec ce compost ? Ces grands espaces verts ne sauraient-ils accueillir les semis et les petits soins des lycéens sensibles aux charmes du jardinage ? Si j’en juge par leur écrits, certains d’entre eux sont déjà  de vrais graines de poètes. Ils pourraient cultiver des fleurs pour les offrir à  l’élu(e) de leur cœur…Viola aquarelle 2

L’agence de Cergy d’OrgaNeo accompagne le lycée dans la mise en œuvre du dispositif de compostage.

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Visite guidée du parc du château de Menucourt

orangerie

L’Office de tourisme de Cergy-Pontoise vous propose une sortie à  la découverte du parc du château de Menucourt, le mercredi 29 avril 2015.

Pour tous renseignements : http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/3026/Visiter~Pour-les-individuels~Activites-de-l-Office-de-Tourisme/Parc-de-Menucourt

Consultez le catalogue complet des sorties, avec plein d’autres propositions : les serres du centre horticole de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, des croisières, l’Axe majeur, les souterrains de Pontoise…

Agenda, L'actualité de la Nature

Concours photo « Formes et couleurs de la nature »

ciste © Gilles Carcassès
Ciste © Gilles Carcassès

Avis aux amateurs : la Maison de la Nature de Vauréal organise un concours photo. Le thème choisi cette année est « Formes et couleurs de la nature ». Les photos doivent avoir été prises à  Vauréal. La date limite d’envoi de votre contribution est fixée au 11 mai 2015.

Pour tous renseignements sur ce concours :

http://www.vaureal.fr/content/concours-photos

L'actualité des jardins

Le jardin Albert-Kahn en hiver

Le jardin Albert-Kahn à  Boulogne est composé de plusieurs espaces : un jardin anglais, un jardin français, une forêt vosgienne, un jardin japonais…

Les jardiniers de cette magnifique propriété du conseil général des Hauts-de-Seine sont de grands maîtres dans l’art de la conduite des niwakis, ces arbres taillés qui composent les paysages typiques des jardins japonais.

© Gilles Carcassès
L’art de la taille au jardin Albert-Kahn © Gilles Carcassès

Près du bassin du jardin japonais, on remarque un groupe d’arbres, sans doute des érables japonais, dont la taille élégante donne l’illusion d’un âge avancé.

Au jardin Albert-Kahn © Gilles Carcassès
Au jardin Albert-Kahn © Gilles Carcassès

Au premier plan ce Poncirus trifoliata est soumis depuis des années à  une taille d’éclaircie et d’orientation qui accentue son port tortueux ; il se détache sur un oranger du Mexique formé en boule. Derrière, comme un petit sapin de Noà«l, se dresse au soleil un Wollemia nobilis, espèce rarissime découverte en 1994 au fond d’une gorge en Australie.

carpe
Carpes koà¯s dans le bassin du jardin japonais © Gilles Carcassès

Un groupe de grosses carpes koà¯s très colorées chemine lentement dans le bassin du jardin japonais et fait la joie des visiteurs.

Le bassin du jardin japonais © Gilles Carcassès
Le bassin du jardin japonais et ses carpes koà¯s © Gilles Carcassès

Une partie du bassin est protégée de la gourmandise de ces poissons par une fascine sinueuse qui permet à  la faune et la flore aquatique de se développer.

Les crocus du jardin anglais © Gilles Carcassès
Les crocus du jardin anglais © Gilles Carcassès

Les crocus en pleine floraison forment un spectacle charmant dans le jardin anglais.

http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/les-jardins/les-differents-jardins/

L'actualité de la Nature

Bretzel d’or

Hemitrichia serpula - Menucourt © Gilles Carcassès
Hemitrichia serpula – Menucourt © Gilles Carcassès

Dans le parc du château de Menucourt, un chêne monumental est mort debout. Ses grosses branches noueuses sont tombées autour de lui et forment un bel enchevêtrement de bois mort. Je soulève doucement une écorce moussue à  la poursuite d’un insecte. Et je découvre ce trésor : un délicat filet d’or aux mailles arrondies. Leurs courbures rappellent les bretzels, ces petits gâteaux salés allemands.

Mon honorable correspondante du Club Mycologique Conflanais m’apprendra qu’il s’agit d’Hemitrichia serpula, un myxomycète. Drôles de choses que les myxomycètes. Ils n’ont rien à  voir avec les champignons, même si eux aussi produisent des spores. Avant cette phase fixée qui commence à  sporuler, cet Hemitrichia a été un plasmode, masse visqueuse capable de ramper et de phagocyter des bactéries et des moisissures.

Le monde fascinant des myxomycètes

Un autre myxomycète de Menucourt

 

L'actualité de la Nature

Les dragons de la source

Au creux d’une source secrète dans la forêt de Boisemont, on peut apercevoir dans l’eau limpide de drôles d’habitants.

Les habitants de la source  © Gilles Carcassès
Les dragons de la source © Gilles Carcassès

Même avec du sable sur la tête, triton palmé, on t’a reconnu. La petite larve noire est celle d’une salamandre, identifiable à  la tache claire en haut de la cuisse. On la distingue mieux sur la photo suivante :

Larve de salamandre à  la ferme d'Ecancourt (Jouy-le-Moutier)  © Gilles Carcassès
Larve de salamandre à  la ferme d’Ecancourt (Jouy-le-Moutier) © Gilles Carcassès

Tritons et salamandres ont une vie terrestre et une vie aquatique : les adultes se rejoignent à  la mare pour se reproduire, et les larves y resteront jusqu’à  leur métamorphose.

Tritons palmés dans un bassin du parc du château de Menucourt en mai 2014 © Gilles Carcassès
Les amours des tritons palmés dans un bassin du parc du château de Menucourt en mai 2014 © Gilles Carcassès

Participez à  l’inventaire des mares d’Ile-de-France

http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/media/user/File/Nature/Les_tritons.pdf

http://www.batraciens.be/index.php?id=192

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/le-triton

Salamandre tachetée

L'actualité de la Nature

Petit têtard deviendra grand

Voici les premiers stades d’évolution de la ponte de grenouilles rousses du 27 février 2015. Avant de devenir de jeunes grenouilles terrestres à  respiration pulmonaire, les larves aquatiques vont connaître une succession de transformations.

grenouille rousse ponte
27 février 2015. Accolées les unes aux autres, ces petites boules de gelées transparentes contenant les embryons de grenouilles rousses forment le frai. © Marion Poiret

La gangue gélatineuse nourricière sert tout autant à  protéger des chocs ou de la dessication qu’à  générer un microclimat favorable au développement de l’embryon, par effet de loupe, sous les rayons de soleil printannier. Cette enveloppe est d’ailleurs particulièrement volumineuse chez les espèces à  ponte précoce, comme la grenouille rousse.

© Gilles Carcassès
13 mars 2015. Après de nombreuses divisions cellulaires, l’embryon s’allonge et des ébauches d’organes apparaissent. © Gilles Carcassès
© Marion Poiret
Quelques jours plus tard seulement, la nageoire ainsi que les branchies externes qui forment une collerette de part et d’autre de la tête sont nettement visibles. Ces dernières permettent aux jeunes têtards de respirer sous l’eau. © Marion Poiret
Marion Poiret
20 mars 2015. Trois semaines après la ponte, les têtards sont enfin sortis de leurs capsules. Libérés depuis peu, ils sont encore sur cette photo agglutinés les uns aux autres. ©Marion Poiret

Les branchies se sont ramifiées et ornent encore bien visiblement leur tête. D’ici quelques jours, elles ne seront plus visibles : le têtard respirera alors à  l’aide de branchies internes, recouvertes d’une opercule. Juste après l’éclosion, les jeunes têtards consomment les protéines de réserve de la membrane qui contenait l’embryon. Puis un à  deux jours plus tard, ils se nourrissent d’algues et de plantes aquatiques.

grenouille rousse- bouche tétards MP
Sur ces jeunes têtards, bouche et yeux sont perceptibles. © Marion Poiret

Au cours de la dernière étape de la métamorphose, les membres antérieurs et postérieurs se forment, la queue régresse et les poumons se développent progressivement. La peau, le système circulatoire, les organes sensoriels connaissent aussi des changements. Les branchies, restées fonctionnelles, s’atrophient. Le têtard doit alors aller respirer à  la surface de l’eau. Il est prêt pour passer à  un mode de vie complétement différent. La jeune grenouille change aussi de régime alimentaire et se nourrit de petits insectes et vers.

vidéo de la ponte au têtard (Université Pierre et Marie Curie)

Nos premières anoures

L'actualité de la Nature

La nuit de la chouette à  Cergy-Pontoise

Hibou moyen-duc © Morgane Lecoq
Hibou moyen-duc © Morgane Lecoq

Une fidèle lectrice de nos articles m’a envoyé cette photo qu’elle a prise dans son jardin à  Perdreauville (Yvelines). Saluons cette rencontre étonnante avec un magnifique hibou moyen-duc et le talent de la photographe !

Le mois d’avril est propice pour aller à  la découverte des rapaces nocturnes, car c’est la saison des amours : les couples chantent et se répondent.

Pour apprendre à  identifier leurs cris et chants et en savoir plus sur les mœurs de ces animaux, vous pouvez vous inscrire aux soirées « nuit de la chouette » organisées sur notre territoire :

par le Conseil général du Val d’Oise le samedi 4 avril

par la Maison de la Nature de Vauréal le samedi 11 avril

En savoir plus sur la nuit de la chouette