Pourquoi les escargots grimpent-ils dans les arbres ?
Pour échapper à la chaleur du sol, assurément ! Peut-être aussi pour profiter de l’eau qui ruisselle sur les troncs, ou pour consommer des microalgues qui se développent sur les écorces.
La preuve que les micro-algues peuvent être au menu des escargots : ces traces laissées par les dents de leur radula sur un vieux portail métallique. Les reflets verts sur la tôle sont des colonies d’algues unicellulaires.
Comment ça, les escargots n’ont pas de dents ? Regardez de plus près si vous n’y croyez pas :
Le lycée Jules-Verne dans le quartier de Cergy-le-Haut accueille 1100 élèves. Il est entré dans le dispositif « Lycée éco-responsable » de la Région Ile-de-France.
La réduction des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire font partie des actions phares de son Agenda 21.
L’achat d’une tondeuse mulcheuse a permis de réduire considérablement les quantités de déchets verts. Et plusieurs composteurs positionnés dans les espaces verts au plus près des grands arbres permettent la transformation sur place des feuilles mortes.
Le dispositif le plus épatant se trouve dans la cour arrière du lycée. Quatre composteurs et une cage à BRF ont rejoint la rangée des classiques bacs à roulettes pour les collectes. L’ensemble des déchets de légumerie et tous les plats préparés disposés au self et non consommés sont ici compostés. Les déchets étalés en couches régulières sont recouverts de BRF. Quelques tontes de gazon et brouettées de feuilles mortes viennent faire l’appoint.
Le dispositif va être étendu par la mise en service d’un cinquième composteur tout juste livré.
Parfait, mais que faire d’utile avec ce compost ? Ces grands espaces verts ne sauraient-ils accueillir les semis et les petits soins des lycéens sensibles aux charmes du jardinage ? Si j’en juge par leur écrits, certains d’entre eux sont déjà de vrais graines de poètes. Ils pourraient cultiver des fleurs pour les offrir à l’élu(e) de leur cœur…
L’agence de Cergy d’OrgaNeo accompagne le lycée dans la mise en œuvre du dispositif de compostage.
L’Office de tourisme de Cergy-Pontoise vous propose une sortie à la découverte du parc du château de Menucourt, le mercredi 29 avril 2015.
Pour tous renseignements : http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/3026/Visiter~Pour-les-individuels~Activites-de-l-Office-de-Tourisme/Parc-de-Menucourt
Consultez le catalogue complet des sorties, avec plein d’autres propositions : les serres du centre horticole de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, des croisières, l’Axe majeur, les souterrains de Pontoise…
Avis aux amateurs : la Maison de la Nature de Vauréal organise un concours photo. Le thème choisi cette année est « Formes et couleurs de la nature ». Les photos doivent avoir été prises à Vauréal. La date limite d’envoi de votre contribution est fixée au 11 mai 2015.
Le jardin Albert-Kahn à Boulogne est composé de plusieurs espaces : un jardin anglais, un jardin français, une forêt vosgienne, un jardin japonais…
Les jardiniers de cette magnifique propriété du conseil général des Hauts-de-Seine sont de grands maîtres dans l’art de la conduite des niwakis, ces arbres taillés qui composent les paysages typiques des jardins japonais.
Près du bassin du jardin japonais, on remarque un groupe d’arbres, sans doute des érables japonais, dont la taille élégante donne l’illusion d’un âge avancé.
Au premier plan ce Poncirus trifoliata est soumis depuis des années à une taille d’éclaircie et d’orientation qui accentue son port tortueux ; il se détache sur un oranger du Mexique formé en boule. Derrière, comme un petit sapin de Noà«l, se dresse au soleil un Wollemia nobilis, espèce rarissime découverte en 1994 au fond d’une gorge en Australie.
Une partie du bassin est protégée de la gourmandise de ces poissons par une fascine sinueuse qui permet à la faune et la flore aquatique de se développer.
Dans le parc du château de Menucourt, un chêne monumental est mort debout. Ses grosses branches noueuses sont tombées autour de lui et forment un bel enchevêtrement de bois mort. Je soulève doucement une écorce moussue à la poursuite d’un insecte. Et je découvre ce trésor : un délicat filet d’or aux mailles arrondies. Leurs courbures rappellent les bretzels, ces petits gâteaux salés allemands.
Mon honorable correspondante du Club Mycologique Conflanais m’apprendra qu’il s’agit d’Hemitrichia serpula, un myxomycète. Drôles de choses que les myxomycètes. Ils n’ont rien à voir avec les champignons, même si eux aussi produisent des spores. Avant cette phase fixée qui commence à sporuler, cet Hemitrichia a été un plasmode, masse visqueuse capable de ramper et de phagocyter des bactéries et des moisissures.
Même avec du sable sur la tête, triton palmé, on t’a reconnu. La petite larve noire est celle d’une salamandre, identifiable à la tache claire en haut de la cuisse. On la distingue mieux sur la photo suivante :
Tritons et salamandres ont une vie terrestre et une vie aquatique : les adultes se rejoignent à la mare pour se reproduire, et les larves y resteront jusqu’à leur métamorphose.
Voici les premiers stades d’évolution de la ponte de grenouilles rousses du 27 février 2015. Avant de devenir de jeunes grenouilles terrestres à respiration pulmonaire, les larves aquatiques vont connaître une succession de transformations.
La gangue gélatineuse nourricière sert tout autant à protéger des chocs ou de la dessication qu’à générer un microclimat favorable au développement de l’embryon, par effet de loupe, sous les rayons de soleil printannier. Cette enveloppe est d’ailleurs particulièrement volumineuse chez les espèces à ponte précoce, comme la grenouille rousse.
Les branchies se sont ramifiées et ornent encore bien visiblement leur tête. D’ici quelques jours, elles ne seront plus visibles : le têtard respirera alors à l’aide de branchies internes, recouvertes d’une opercule. Juste après l’éclosion, les jeunes têtards consomment les protéines de réserve de la membrane qui contenait l’embryon. Puis un à deux jours plus tard, ils se nourrissent d’algues et de plantes aquatiques.
Au cours de la dernière étape de la métamorphose, les membres antérieurs et postérieurs se forment, la queue régresse et les poumons se développent progressivement. La peau, le système circulatoire, les organes sensoriels connaissent aussi des changements. Les branchies, restées fonctionnelles, s’atrophient. Le têtard doit alors aller respirer à la surface de l’eau. Il est prêt pour passer à un mode de vie complétement différent. La jeune grenouille change aussi de régime alimentaire et se nourrit de petits insectes et vers.
Une fidèle lectrice de nos articles m’a envoyé cette photo qu’elle a prise dans son jardin à Perdreauville (Yvelines). Saluons cette rencontre étonnante avec un magnifique hibou moyen-duc et le talent de la photographe !
Le mois d’avril est propice pour aller à la découverte des rapaces nocturnes, car c’est la saison des amours : les couples chantent et se répondent.
Pour apprendre à identifier leurs cris et chants et en savoir plus sur les mœurs de ces animaux, vous pouvez vous inscrire aux soirées « nuit de la chouette » organisées sur notre territoire :