Au-delà de ce petit inconvénient, les houx sont des arbustes faciles et rustiques. Parmi les arbustes persistants, le houx commun a l’avantage d’être une espèce indigène. Ses nombreux cultivars au port plus ou moins trapu et au feuillage élégant trouvent facilement leur place au jardin, taillés ou en port libre, en isolé ou pour s’intégrer dans une haie variée. Leurs fruits décoratifs sont appréciés des oiseaux en hiver.
C’est ainsi que les Aztèques nommaient le Dahlia imperialis. Ils utilisaient ses tiges creuses pour le transport de l’eau.
Cette espèce géante aux tubercules comestibles fleurit tard en saison sous nos climats. On n’en profite pleinement que lorsque le mois de novembre est très doux et sans gelées, comme ce fut le cas cette année.
Avec le changement climatique, cette espèce qui fleurissait assez rarement dans notre région mériterait d’être plantée plus souvent, par exemple en fond de massif de plantes vivaces, ou en isolé pour mettre en valeur sa végétation exubérante.
Dans la famille pic vert, les deux sexes se ressemblent, mais la moustache teintée de rouge permet de reconnaître le mâle.
Cette espèce qui fréquente les lisières forestières apprécie les herbes courtes. Il y cherche des fourmilières qu’il explore avec sa longue langue visqueuse munie de petits crochets. Si les fourmis forment l’essentiel de ses repas, il ne dédaigne pas les limaces, les mouches, les chenilles, les perce-oreilles, les charançons et les longicornes, et peut aussi agrémenter ses menus de quelques baies et graines.
Où les trouve-t-il ces herbes courtes ? Dans les clairières où prolifèrent les lapins, dans les herbages où pâturent les moutons, et aussi dans les parcs et les résidences. Ainsi les pelouses régulièrement tondues, qui sont si peu favorables à la biodiversité, font le bonheur du pic vert. Favoriser la biodiversité n’est pas aussi simple que de suivre un recueil de recettes…
A l’approche de la saison froide, nos constructions les intéressent. On les voit dans les encadrures de fenêtres, les cabanes de jardin, les greniers. Les plus audacieux rentrent dans les appartements. Ces insectes veulent juste passer l’hiver au chaud.
Cette demoiselle aux yeux d’or est un auxiliaire précieux pour le jardin : elle peut pondre par temps chaud 20 œufs par jour qui donneront des larves très actives dévorant chacune jusqu’à 500 pucerons ! On peut lui fabriquer des abris hivernaux en bois garnis de paille. Verte en été, elle prend cette teinte brune à la fin de l’automne.
Apparue en France en 2004, suite à des lâchers volontaires dans le cadre d’opérations de lutte biologique en Belgique et en Amérique du Nord, cette espèce invasive, maintenant définitivement implantée dans notre pays, a un comportement grégaire hivernal plus marqué que nos coccinelles indigènes.
C’est en 2006 qu’ on la voit apparaître en France probablement introduite par voie maritime avec des chargements de bois américains. Frileuse, elle rentre aussi dans les maisons. Elle n’a rien à voir avec la punaise des lits, et ne vous piquera pas. Mais attention, elle ne sent pas bon si on la dérange.
Mercredi 26 novembre 2014, dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, la ville de Cergy organisait un café-compost. Les deux éco-conseillers de la ville y présentaient le procédé du compostage et proposaient aux habitants de les accompagner dans leur démarche volontaire. Leur principe, c’est d’aider à l’auto-construction de composteurs à partir de matériaux de récupération. Ils ont mis au point un modèle fonctionnel et facile à monter.
Dans la même veine, Joà«l Boudou, professeur au collège des Touleuses et habitant de la résidence voisine rue des Châteaux brà»loirs, a réalisé avec ses élèves de SEGPA un composteur aux fonctionnalités très étudiées.
Il a sélectionné les meilleurs matériaux de récupération : le bois des palettes non consignées du chantier voisin, des ardoises de l’Aveyron (le top !) pour la mini-toiture, un tambour de machine à laver pour le mélangeur de sciure et déchets à manivelle, des contrepoids coulissants en béton pour l’ouverture assistée du large couvercle. Des classes viennent régulièrement le visiter pour expérimenter la transformation de la matière organique, s’initier aux joies de la mécanique et comprendre les enjeux de la réduction des déchets.
Ce composteur collectif a beaucoup de succès dans la résidence. On a même vu une habitante d’un autre quartier de Cergy y déposer ses épluchures. Chaque utilisateur peut repartir avec quelques poignées de compost mà»r, selon ses besoins, en puisant dans un compartiment ad hoc.
Encore plus fort, sorti du même atelier, un stupéfiant carrousel automatique nomade à compost rotatif expérimental : http://www.clg-touleuses-cergy.ac-versailles.fr/sites/www.clg-touleuses-cergy.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Le_carrousel_a_compost_d_exposition_en_planche_sortie.pdf
La panoplie de solutions pour le pâturage urbain s’élargit à Cergy-Pontoise : en plus des brebis solognotes que l’on a pris l’habitude de voir sur les espaces verts cergypontains, voici venir des chèvres et des vaches.
Gamine, Gloria, Décolorée sont les trois chèvres des fossés qui ont intégré cet été les effectifs de la Ferme d’Ecancourt. Les chèvres des fossés, d’un naturel docile, et gourmandes de plantes ligneuses, sont particulièrement adaptées pour le débroussaillage des friches et la lutte contre la renouée du Japon.
Elles seront bientôt inséminées pour assurer le renouvellement et la croissance du troupeau en fonction des besoins.
Fidèle à son engagement écologique, l’équipe de la Ferme d’Ecancourt a choisi de travailler avec des races locales adaptées à notre terroir. Ces races à faible effectif font l’objet comme les brebis Solognotes de programmes de sauvegarde et de conservation auxquels participe notre partenaire.
Un jardinier en cuissardes s’affaire sur les berges du bassin du parc François-Mitterrand à Cergy. La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a choisi ce prestataire spécialisé qui travaille seul pour l’entretien sélectif de la végétation aquatique. Il arrache les semis naturels de saules, limite l’expansion des phragmites (plantes rhizomateuses particulièrement envahissantes), dégage les plantes les plus rares ou fragiles. Armé d’une cisaille, il coupe les tiges et les feuilles des massettes (1) au-dessus de l’eau. Son but : évacuer une bonne partie de cette matière organique qui, sans son intervention, irait pourrir au fond du bassin et accélèrerait l’envasement. « C’est que de la matière organique, m’explique-t-il, il y en a pléthore avec tout ce pain distribué en grande quantité aux oiseaux. L’excès de pain et la surpopulation de canards qui résulte du nourrissage engendrent une pollution de l’eau qui dépasse les capacités d’épuration naturelle du bassin. »
Ces brebis Solognotes paissent dans le parc du château de Menucourt. Leur propriétaire participe à un programme national de sauvegarde et d’amélioration de cette race remarquablement rustique et très bien adaptée aux terroirs pauvres et humides, mais menacée en raison de ses faibles effectifs.
On comptait en 1850 en France 300 000 Solognotes, il en reste aujourd’hui moins de 3000 !
Pour maintenir les caractéristiques de la race dans une bonne variabilité génétique, les différents élevages sont répartis en 10 familles accouplées entre elles selon un plan précis de rotation. Dans le cadre de ce dispositif, les meilleurs jeunes béliers nés à Cergy-Pontoise ont été envoyés dans le centre de sélection national pour cette race. Quelques-uns ont accédé au statut enviable de reproducteurs agréés : ils partiront en 2015 vers d’autres élevages choisis pour leur compatibilité génétique. Toutes nos félicitations au personnel d’élevage de la Ferme d’Ecancourt !
L’Hôtel du département du Val d’Oise a accueilli le 27 octobre 2014 les participants au concours départemental des villes et villages fleuris.
Félicitations aux communes de Saint-Ouen-l’Aumône et de Vauréal qui ont décroché le prix d’excellence, sésame pour une éventuelle qualification au niveau régional ! Ces deux villes de notre agglomération de Cergy-Pontoise décrocheront-elles leur première fleur l’été prochain ? Elles ont huit mois devant elles pour présenter au jury régional un circuit de visite et des réalisations qui devront mettre en valeur leur territoire au regard de l’ensemble des 61 critères du label.
La grille d’évaluation du label leur permettra de faire leur auto-analyse, d’identifier leurs points faibles et de se préparer au mieux.
Le label villes fleuries récompense les communes qui entretiennent un environnement favorable à la qualité de vie des habitants et à l’accueil des touristes, par leurs actions d’aménagement, d’animation et de gestion durable de leur territoire. Les actions en faveur de la biodiversité sont maintenant prises en compte dans l’évaluation selon quatre critères : connaissance et inventaire, protection, amélioration et sensibilisation.
Les bouleaux hébergent un grand nombre d’espèces de champignons mycorhiziens, pour l’essentiel des russules, des lactaires, des bolets et des cortinaires. D’autres espèces s’associent volontiers aux bouleaux et à des conifères, notamment aux épicéas : c’est le cas de l’amanite tue-mouches et du paxille enroulé.
Les mycorhizes sont extrêmement répandues et essentielles à l’écologie de la forêt. Les truffes, les cèpes, les girolles sont des champignons mycorhiziens. La relation mycorhizienne se joue au niveau des fines racines de l’arbre : le mycelium du champignon explore le sol dans un grand volume et rapporte à l’arbre eau et éléments minéraux. En retour, le champignon reçoit de l’arbre des sucres utiles pour sa croissance.