Certaines années, on peut observer en hiver de grands rassemblements sur les troncs des tilleuls. Ces pullulations sont spectaculaires mais ne sont pas dangereuses, elles ne nécessitent aucune mesure de lutte. A la belle saison, ces petites punaises se disperseront et iront sucer la sève des mauves, des roses trémières et aussi des tilleuls, tous membres de la même famille botanique.
Il ne faut pas confondre Oxycarenus avec une autre punaise, plus grande, appelée communément « gendarme », qui fréquente aussi en troupes les troncs des tilleuls.
Au fond du parc du château de Grouchy, sous les grands peupliers, la friche n’a pas été fauchée. C’est une aubaine pour les chardonnerets qui se régalent des graines de ces hautes herbes. Avec leurs ailes zébrées de jaune vif, on les repère de loin. De plus près, on remarque leur incroyable masque rouge qui brille au soleil.
A gauche, chicorée sauvage, à droite, cardère. Lequel finira le premier ?
Si les chardons et les cardères ont leur préférence, les chardonnerets consomment aussi des graines d’arbres : aulnes, platanes, bouleaux… Ils fréquentent aussi l’hiver les mangeoires et semblent apprécier les graines de tournesol.
Les chardonnerets sont des migrateurs partiels : l’hiver, de grandes troupes d’oiseaux originaires d’Europe de l’Est hivernent dans notre région ou la traversent, comme l’illustre ce graphique tiré du site www.faune-iledefrance.org.
Ces oiseaux élégants et bons chanteurs sont parfois victimes de trafics. Plusieurs réseaux de braconniers ont été récemment démantelés par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCSF). N’hésitez pas à prévenir leurs services en cas de suspicion de braconnage.
Le plan Ecophyto lancé par le gouvernement en 2008 n’a pas tenu ses promesses de réduction de l’emploi des pesticides. C’est pourquoi le député Dominique Potier a été missionné pour proposer une nouvelle version de ce plan. Après avoir auditionné 200 personnes, représentant 90 structures, il vient de remettre son volumineux rapport au Premier ministre.
Il propose un nouveau plan, articulé en six axes, le cinquième étant consacré aux jardins et aux espaces à vocation publique. Pour cet axe, ses propositions prioritaires sont les suivantes (Annexe 9 du rapport) :
Mettre en place des chartes régionales entre les distributeurs, les pouvoirs publics et les associations de jardiniers amateurs
Communiquer sur les produits de substitution et sur une meilleure tolérance à l’herbe et développer la notoriété de la plate-forme Jardiner Autrement et de l’outil Hortiquid
Ne plus autoriser la vente en libre-service des produits qui seront interdits en 2022
Renforcer la collecte et l’élimination des produits non utilisés et des emballages vides
Mettre en place un système d’agrément pour les jardiniers amateurs agissant dans un cadre collectif
Inciter les intercommunalités et les organisations gestionnaires d’espaces à contraintes spécifiques à s’engager dans la réduction de l’usage des pesticides
Intégrer les pesticides dans l’éco-conditionnalité des aides et un volet pesticides dans les conventions territoriales entre les agences de l’eau et les collectivités régionales
Renforcer la recherche et développement et développer la fonction d’institut technique non agricole de Plante & Cité
Rendre plus performant le site ecophytozna-pro.fr pour la diffusion des connaissances et des bonnes pratiques
Le rapport fait aussi des propositions sur le devenir de la loi Labbé, l’évolution des compétences intercommunales et la mutualisation. Ci-dessous, le texte de son chapitre E 45 « Accompagner la trajectoire Zéro phyto dans les espaces à vocation publique », qui évoque notamment l’épineuse question du désherbage.
Vous êtes perplexe devant un dégât au jardin : maladie, ravageur, autre chose ?
VigiJardin est là pour vous aider, gratuitement et en toute simplicité. Il suffit de vous laisser guider jusqu’au diagnostic puis d’accéder par l’onglet « symptômes et dégâts » à la fiche technique qui expose pour chaque cas toutes les préconisations préventives et curatives, respectueuses de l’environnement.
Ce nouveau service vous est offert par Jardiner Autrement. Il est le fruit d’une collaboration entre la Société Nationale d’Horticulture de France et l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).
Les autres outils Ephytia développés par l’INRA sont de véritables mines d’informations, par exemple pour identifier et connaître…
Inviter les insectes pollinisateurs au jardin et avoir toujours sous la main les herbes aromatiques pour la cuisine ? Faites d’une pierre deux coups avec une spirale à aromatiques.
Dans quelques mètres carrés, par ce type de construction, on réunit deux écosystèmes : un talus bien drainé favorable aux plantes des pelouses calcaires et de la garrigue, et un muret de pierres sèches monté en spirale, paradis des lézards et gîte de nombreux insectes. Les nombreuses lamiacées que l’on peut y cultiver sont parmi les plus appréciés des bourdons et des abeilles sauvages et domestiques : lavande, romarin, sauge officinale, calament, thym, serpolet, sarriette, origan, menthe, sauge sclarée… En dehors de cette grande famille, d’autres plantes vivaces conviennent aussi pour les terrains secs, par exemple le fenouil, la camomille romaine, l’aneth… Et ne négligez pas la ciboulette, si résistante à la sécheresse.
Jazz, jeune bouc de la Ferme d’Ecancourt a été la semaine dernière la coqueluche des petits parisiens. Tous auraient voulu se faire photographier en compagnie du biquet irrésistible avec sa banane à la Elvis. De quoi rendre jaloux le Père Noà«l !
Installée place des Vosges à Paris, en partenariat avec la ville de Paris et avec le soutien de la ville de Jouy-le-Moutier, la Ferme d’Ecancourt a présenté durant six jours à un public familial ses actions pédagogiques, et les écoliers ont pu bénéficié d’animations autour des animaux de la ferme et de l’agriculture.
La rencontre technique organisée conjointement par le PNR du Vexin français, le PNR Oise Pays-de-France et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise s’est déroulée cette année sur le territoire du PNR du Vexin français. Les plantes vivaces étaient au cœur de la journée.
Nous vous invitons à prendre connaissance du compte-rendu en téléchargement ci-dessous :
Coloco était intervenu l’an dernier à Cergy-Pontoise à l’occasion des Ateliers nomades du musée du quai Branly. Ce collectif de paysagistes a aussi travaillé à Montreuil, pour la requalification d’un square de quartier : les aménagements ont été conçus avec les usagers, et les travaux ont fait l’objet d’un chantier participatif.
Le groupe régional de l’association Hortis en visite à Montreuil n’a pas manqué d’aller observer ce fameux square Papa Poule. Ses principes sont le partage de l’espace en fonction des usages, et l’appropriation par les habitants du quartier pour une meilleure cohabitation des publics.
Dès l’entrée, on comprend que l’on n’est pas dans un lieu ordinaire. Les hauts murs qui ceinturent le square sont recouverts d’œuvres colorées aux inspirations variées. C’est voyant mais pas agressif et l’intégration à l’environnement est assez réussie.
Un coin tranquille est dédié aux enfants. Les touffes de bambous y offrent bien des refuges, pour jouer ou pour rêver de voyages. C’est aussi le royaume du gentil chat des voisins.
Pas de miracle, même au pays de Papa Poule, les touffes d’herbe du mini terrain de foot résistent mal à la haute fréquentation du lieu. En revanche la colline à bronzer garde une allure de pelouse, la pente et les quelques gradins en bois disposés ça et là n’étant pas favorables aux jeux de ballon.
Au fond du square, tout ce qui a envie de mordre peut s’exercer sur une longue branche qui semble spécialement affectée à cet usage.