Vous cherchez un renseignement fiable et actualisé sur un produit de traitement, ses usages autorisés, ses précautions d’emploi, les risques qu’il présente pour les abeilles ou les milieux aquatiques ?… Il vous faut mettre d’urgence dans vos favoris l’adresse internet de la nouvelle référence nationale officielle : ephy.anses
Longtemps tenue par le ministère de l’Agriculture, cette base de données phytosanitaires est maintenant administrée par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). On y trouve tous les produits phytopharmaceutiques (PPP dans le site) autorisés et retirés, les adjuvants, mais aussi les matières fertilisantes et les supports de culture (MFSC dans le site).
Mais n’y cherchez pas le vinaigre ou la tisane de prêle, car ce ne sont pas des produits phytopharmaceutiques (dits aussi phytosanitaires), mais des substances de base (dossier de Plante&Cité).
Très discret, sauf lorsqu’il se perche pour chanter, ce petit oiseau ressemble fort au moineau domestique par sa taille et son plumage gris brun. Mais il s’en distingue par une dominante plus grise et une silhouette plus svelte. Et son bec long et fin trahit son régime alimentaire : c’est un insectivore.
Les accenteurs mouchets qui nichent sur notre territoire sont sédentaires mais la population hivernale de cette espèce est largement renforcée par des migrateurs en provenance d’Europe du Nord (jusqu’en Norvège). Cet oiseau se contente d’un territoire restreint, aussi il est fréquent de l’observer en ville, y compris dans les jardins de très petite taille.
Il installe son nid bien caché dans un buisson, souvent à moins de 1,50 mètre de hauteur. Sa vie amoureuse est un peu scandaleuse : les trios sont fréquents…
Son caractère sédentaire lui fait modifier son régime alimentaire en hiver : faute d’insectes, il se nourrit alors de graines au sol et de petites baies dans les arbustes.
Premier constat : les communes ont répondu plus nombreuses au questionnaire de Natureparif, ce qui permet de se faire une idée plus précise de la situation. Force est de constater que les communes dans leur majorité n’ont pas anticipé l’échéance du 1er janvier 2017 qui verra l’interdiction de l’usage des pesticides sur les espaces verts et la voirie. Seulement 18 % des communes déclarent ne plus utiliser de produits phytosanitaires. La chose pourtant est possible, comme le démontrent les communes les plus engagées. Natureparif, le Ministère de l’Agriculture et le CNFPT ont diffusé leurs bonnes pratiques. Deux de nos articles s’en étaient fait l’écho :
Rappelons pour ceux qui utilisent encore des produits phytosanitaires la nécessité de respecter la règlementation. Et pour y voir clair dans les dernières obligations, le site Ecophyto pro en zone non agricole tient une veille règlementaire bien utile.
Natureparif avait convié à Rosny-sous-bois, le 5 avril 2016, son réseau d’animateurs nature à une journée de réflexion sur la place de la biodiversité dans la construction.
Lors de cette journée, nous avons pu visiter une éco-école inaugurée en 2014 et primée par l’Ademe. Cette réalisation innovante, de performance passive, est construite en bois, en terre et en paille (oui, oui, comme la maison des trois petits cochons !). Les sols intérieurs sont en vrai linoleum et les peintures ont été fabriquées à base d’huile de colza d’origine locale. La ventilation du bâtiment utilise un système de puits canadien et les façades sont respirantes, il paraît que c’est bien.
Evidemment, je me suis intéressé au jardin. La première chose que je remarque depuis la rue, c’est la belle friche plantée d’arbres et d’arbustes fruitiers. Enfin autre chose que de la pelouse et des platanes !… Son sol encore assez nu est colonisé par une bourgade de petites abeilles solitaires. Ces bonnes pollinisatrices parfaitement inoffensives sont en pleine activité. Une multitude d’espèces d’insectes habite cet endroit : les jardiniers de la ville n’utilisent plus de produits phytosanitaires dans les espaces verts.
Les eaux pluviales de la rampe d’accès technique alimentent une mare bien végétalisée où somnolaient jusqu’à notre arrivée deux canards de passage.
Plus loin, des saules tressés en forme de cabanes invitent au repos (mais quelle idée bizarre d’attacher les branches des arbustes avec des colliers de serrage en plastique qui blessent les écorces ?). Sous le paillage de certains massifs en copeaux de bois, je remarque les habituels mais évitables textiles non-tissés.
Nous grimpons sur le toit par de très beaux escaliers intérieurs tout en bois garanti non exotique. Et là , surprise, c’est un vrai grand jardin, avec des arbres fruitiers, des framboisiers, des légumes, des prairies fleuries, des composteurs et des bacs de récupération des eaux de pluie ! Quelques semis de carottes bien trop serrés montrent que le jardin est vraiment utilisé par les enfants.
Une partie ordinairement non accessible de la toiture, de conception plus classique, est équipée d’un jardin sec avec du thym, des sedums et une autre plante qui pourrait être un Petrorhagia saxifraga.
Sur le chemin du retour, nous traversons le réfectoire à l’heure du goà»ter ; chacun évoque ses souvenirs d’école maternelle. Les enfants d’aujourd’hui ont bien de la chance.
Au bord de la N 184, dans la friche du talus routier, ce bel arbuste à fleurs roses attire mon attention. Oui, c’est bien un pêcher ! Son histoire est simple à deviner : un automobiliste peu scrupuleux a jeté un noyau depuis le pont par la fenêtre de sa voiture. La nature aura fait le reste. Hélas, le noyau n’est pas venu seul : canettes de soda, gobelets en plastique et emballages de friandises s’accumulent au fond du fossé. Ceux-là ne sont pas près de fleurir…
En visite à la Ferme pédagogique de Pontoise, j’ai pu assister à une séance de médiation animale.
La présence d’animaux aux qualités physiques et comportementales particulières permet de créer un contact positif avec des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie.
La joie éprouvée par ces personnes faisait plaisir à voir.
Si vous souhaitez apprendre ces techniques, sachez que la Ferme pédagogique de Pontoise organise une formation de 5 jours. Les inscriptions sont ouvertes pour la session du 25 au 29 juillet 2016.
Retrouvez sur la chaîne vidéo du master de Constance et Maxime le reportage qu’ils ont réalisé d’une séance de médiation animale à la Ferme pédagogique de Pontoise. Leur projet tuteuré à la mission Développement durable et biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a consisté à identifier des initiatives méconnues de développement durable sur le territoire de Cergy-Pontoise et à les faire connaître par des clips vidéos.
Le concours Jardiner Autrement récompense chaque année depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au jardin à travers la réduction ou l’abandon de l’usage de produits phytosanitaires.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 mai 2016.
Un concours ouvert à tous
Tous les jardiniers engagés dans une démarche visant à réduire ou à éviter l’usage des pesticides dans leurs jardins peuvent présenter leurs candidatures.
Quelle que soit la surface de l’espace de jardinage, avec ou sans potager, en extérieur ou en intérieur, le concours est ouvert à tous.
Les jardiniers présentent leur espace ainsi que leurs pratiques de jardinage, en particulier celles permettant de réduire ou d’éviter l’usage des pesticides.
Les dossiers sont évalués sur la mise en œuvre d’une démarche globale de jardinage raisonné, sur l’évolution des pratiques et sur le partage des savoir-faire avec l’entourage du jardinier.
Un jury composé de membres de la Société Nationale d’Horticulture de France et de partenaires de Jardiner Autrement effectue une première sélection basée sur les informations fournies dans les dossiers écrits.
Les 10 candidats présélectionnés sont prévenus par téléphone et convoqués pour un rendez-vous téléphonique. A l’issue de ces entretiens, le jury choisit 5 lauréats et 5 prix d’encouragement.
Les récompenses
Un week-end pour deux personnes sur le thème du végétal et du jardinage respectueux de la nature (valeur approximative : 500 euros TTC).
Une sélection de beaux ouvrages sur les plantes et les jardins (valeur approximative : 100 euros TTC)
Comme l’an dernier, Natureparif organise en Ile-de-France une série de formations au protocole Florilèges pour le suivi floristique des prairies urbaines. L’objectif de ce protocole est de fournir aux gestionnaires un outil d’évaluation de l’état écologique de leurs prairies et de faire le lien avec les modes de gestion.
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, partenaire de Natureparif, accueillera un groupe de stagiaires le 3 juin de 9h à 12 h. Les interprétations des relevés effectués en 2015 sur les prairies de l’agglomération et celles de la commune de Vauréal seront également présentées.
Ces matinées de formations sont gratuites mais l’inscription est obligatoire.