L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

hibernaculum palace

Au  bassin des Patis à  Pontoise, le chantier d’insertion « Gestion des zones humides », partenaire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, a aménagé un hibernaculum pour la petite faune. Couleuvres, crapauds et hérissons ont pu trouver là  de bonnes conditions pour passer l’hiver.

au moins trois épis pour ce gîte artificiel réalisé avec des matériaux naturels issus de l'entretien du site
Au moins trois épis pour ce gîte réalisé avec des matériaux naturels issus de l’entretien du site

Ce chantier d’insertion, créé en 2012, est porté par l’association Espérer 95. Les salariés bénéficient d’une formation théorique et pratique qui les forme au métier d’agent d’entretien des espaces naturels.

Pour en savoir plus sur les ateliers et  chantiers d’insertion de l’association Esperer 95 : Plaquette d’information ACI

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Exposition « Le rouge-gorge, ami du jardinier »

Tous les matins dans mon jardin, perché sur le cerisier, mon rouge-gorge chante à  gorge déployée. Serait-ce déjà  le printemps ?

La place est bonne, il faut la défendre !
La place est bonne, il faut la défendre !

Retrouvez cette photographie dans l’exposition (6 panneaux A3) que la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise vient de livrer à  la Maison de la Nature de Vauréal.

Vous pourrez la voir à  l’occasion de l’animation de construction de nichoirs que cette structure organise les 17 et 18 février de 14 h à  17 h.

http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature

Ou bien demandez-nous les fichiers en déposant un commentaire à  cet article en précisant votre projet pédagogique.

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Chouette, des sous !

Natureparif organise le 5 février à  Paris, à  destination des porteurs de projets, une journée d’information sur les financements européens en faveur de la biodiversité.

chouette

Pour s’inscrire http://www.natureparif.fr/attachments/forumdesacteurs/Rencontres/Financement_Europeen/programme_rencontre-financement-europeens_2014-02-05.pdf

L'actualité de la Nature

Découvrir les oiseaux

La Maison de la Nature de Vauréal propose une sortie pour tout public le samedi 22 février 2014 matin à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Cette sortie sera animée par la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le rendez-vous est à  9 heures au parking P1.

la base de loisirs en février
la base de loisirs en février

http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature

un grand cormoran perché dans un peuplier à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
un grand cormoran perché dans un peuplier à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
L'actualité de la Nature

Une star à  la base de loisirs

Equipés comme des paparazzis, ils étaient venus nombreux dimanche dernier à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise pour tenter de l’apercevoir. Une actualité parue sur le site http://www.faune-iledefrance.org/, bien connu des ornithologues, avait donné l’alerte. Un plongeon arctique, ce n’est pas commun en Ile-de-France !

L’animal m’a fait la grâce d’une démonstration de pédalage sportif, hélas de loin : la vedette ne se laisse pas approcher facilement.

Gavia arctica, en pleine forme !

Gavia arctica, en pleine forme !

Les plongeons arctiques nichent au bord des lacs en Scandinavie, au nord de l’Ecosse, en Russie, souvent sur des îlots à  l’abri des prédateurs. Ce sont d’excellents plongeurs ; ils se nourrissent de poissons qu’ils traquent jusqu’à  six mètres de profondeur. L’automne venu ces grands migrateurs gagnent leurs contrées d’hivernage : mer Noire, mer Caspienne, rivages de la Méditerranée. On peut le voir en hiver en France sur certains sites qu’il fréquente régulièrement : la rade de Brest, la baie de Douarnenez et les étangs de Leucate. Ailleurs, il est occasionnel.

Est-il toujours là  ? je ne l’ai pas revu , sans doute a-t-il poursuivi sa route.

http://www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=245

L'actualité de la Nature

Le nain rouge et les deux pestes

dans le bois de Cergy, un matin d'hiver
dans le bois de Cergy, un matin d’hiver © Gilles Carcassès

Notre écureuil roux serait en danger ? La circulation automobile et les destructions de son habitat ne suffisaient pas, voici que des envahisseurs pourraient bien avoir sa peau. Ce n’est pas une pure spéculation, son compte est déjà  réglé en Angleterre ! La faute à  l’écureuil gris, célèbre culotté des squares londoniens, introduit d’Amérique en 1876, plus fort que lui et porteur sain d’un virus. Ce même écureuil gris est désormais présent en Italie du Nord et pourrait bien nous arriver sans avoir à  traverser le Channel.

Londres : cette touriste inconsciente grignotte un gâteau : une seconde avant l'impact
Londres : cette touriste inconsciente grignote un gâteau. Une seconde avant l’impact © Gilles Carcassès

Une autre espèce exotique menaçante pour notre écureuil roux, l’écureuil à  ventre rouge, originaire d’Asie, prolifère au Cap d’Antibes et fait même l’objet d’un plan national de lutte.

Ces sciuridés sont arrivés par le commerce des animaux de compagnie. Echappés ou relâchés, ils peuvent se reproduire rapidement si l’environnement leur convient. C’est ainsi qu’une autre espèce, terrestre celle-ci, l’écureuil de Corée, est présente en Picardie et en Ile-de-France. En forêt de Sénart, sa population serait de l’ordre de 10 000 individus !

un écureuil de Corée, vu en forêt de Versailles en mars 2013
un écureuil de Corée, vu à  Guyancourt (étang du Val d’Or) en mars 2013 © Gilles Carcassès

Il y pose un problème de santé publique car la présence de cette espèce dans une forêt fréquentée par des chevreuils augmente le risque de contracter la maladie de Lyme, transmise par les tiques. Voir l’intéressante présentation de ce chercheur du Museum National d’Histoire Naturelle : http://www.natureparif.fr/attachments/forumdesacteurs/envahissantes/Jean-LouisChapuis-Natureparif29juin2011.pdf

Sur la maladie de Lyme et l’écureuil de Corée : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/BE_38.pdf

aucune concurrence à  craindre avec celui-ci : il ne mange que des champignons en fer
aucune concurrence à  craindre avec celui-ci : il ne mange que des champignons en fer © Gilles Carcassès

Pour tout savoir sur les écureuils que l’on peut rencontrer en France : http://ecureuils.mnhn.fr

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/l-ecureuil-roux

L'actualité de la Nature

Etoile de Noà«l

Une plante qui sait compter jusqu’à  dix ?

avec les capsules sèches du compagnon blanc, on peut faire des petits sifflets
Silene latifolia ou compagnon blanc, carrefour de Ham à  Neuville-sur-Oise

Les fruits du compagnon blanc, succédant aux fleurs des pieds femelles, sont des capsules qui s’ouvrent par dix dents. Vidées de leurs graines, on peut en faire de petits sifflets.

Les fleurs sont odorantes le soir, pour attirer les papillons de nuit qui assurent leur pollinisation.

une larve d'orthoptère se régale d'une fleur de compagnon blanc (Osny juin 2013)
une larve d’orthoptère se régale d’une fleur de compagnon blanc (Osny Juin 2013)

En savoir plus sur le compagnon blanc : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-64191

Joyeuses fêtes à  tous !

parc de Grouchy à  Osny
parc de Grouchy à  Osny
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Une odeur de jambon

Cet iris indigène croît dans les sous-bois des coteaux calcaires mais ne déteste pas les situations fraiches. On le reconnait aisément à  l’odeur particulière qui se dégage de ses feuilles froissées : les français trouvent que cela sent le jambon, les anglais le rôti de bœuf. D’où son nom d’iris gigot ? J’en ai vu ces jours-ci de belles touffes dans les peupleraies de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

l'iris gigot montre ses fruits tout l'hiver
l’iris gigot exhibe ses perles de corail tout l’hiver

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-73308

L’iris gigot est souvent trouvé à  l’emplacement d’anciens jardins, car c’est une plante médicinale efficace pour soigner les œdèmes. Il fallait des malades de solide constitution pour supporter le remède : déconseillé aux vieillards, aux enfants et aux femmes enceintes !

Il existe plusieurs variétés horticoles de cette espèce. La plus intéressante est une variété panachée : iris foetidissima variegata, malheureusement difficile à  trouver en France.

http://lejardincesttout.typepad.com/lejardincesttout/2011/10/iris-f%C3%A9tide-panach%C3%A9-valeur-s%C3%BBre-20111.html

http://apps.rhs.org.uk/plantselector/plant?plantid=3191

Le type sauvage  et ses variétés sont très utiles pour garnir avec élégance un sous-bois sec. La persistance de leur feuillage en hiver n’est pas le moindre de leurs atouts.

L'actualité de la Nature

Pattes roses

La bergeronnette des ruisseaux se nourrit de petits insectes au bord des rivières et des étangs. En hiver, cette espèce fuit les grands froids et peut migrer jusqu’en Afrique du Nord. Celle-ci a fait une halte au parc François-Mitterrand à  Cergy et semble apprécier la haute qualité biologique des nouveaux aménagements des bassins.

La bergeronnette des ruisseaux se distingue des autres espèces à  sous-caudales jaunes par ses pattes roses.
Les bergeronnettes hochent souvent leur longue queue. La bergeronnette des ruisseaux se distingue des autres espèces au plumage en partie jaune, par ses pattes roses.

Plusieurs couples nichent régulièrement à  Paris sur les berges de Seine. Verra-t-on ce bel oiseau s’installer à  Cergy-Pontoise ?

http://moineaudeparis.com/oiseaux/passereaux/bergeronnette-des-ruisseaux/

élection de miss mouette 2013 au bassin de la préfecture. Très belles pattes roses...
Election de Miss mouette 2013 au bassin de la préfecture. Très belles pattes roses, aussi…

L'actualité de la Nature

Sang de cailloux

On trouve parfois de drôles de petites plantes dans les allées gravillonnées. Cette sétaire glauque contient des anthocyanes qui lui donnent en été un vert un peu éteint, et un beau rouge profond à  l’entrée de l’hiver.

Setaria pumila est une graminée annuelle indigène
Setaria pumila est une graminée annuelle indigène, adventice des cultures sur sols secs

Sa dissémination est assurée par le transport de ses épis hirsutes sur le pelage des petits mammifères ou sur les vêtements. On la rencontre fréquemment sur les ballasts des voies ferrées, les bords de champs, les talus et les sols caillouteux. Il existe des populations résistantes aux triazines.

Photo prise à  Cergy, rue de la gare.

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-63655