L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Beautés blanches à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise

Les fleurs de l'orchis pyramidal sont d'ordiniare rose soutenu. Ce pied à  fleurs blanches est une rareté. Il a été rencontré à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise : au loin on devine la passerelle rouge de l'Axe majeur. © Gilles Carcassès
Les fleurs de l’orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) sont ordinairement d’un rose soutenu. Ce pied à  fleurs blanches est exceptionnel. Il a été rencontré à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise : au loin on devine la passerelle rouge de l’Axe majeur. © Gilles Carcassès
La spirée filipendule (Filipendula vulgaris), espèce proche de la reine-des-prés, est une plante rare en Ile-de-France. Elle se plaît dans les prairies sur sols secs, en lisière de bois. Alertée, l’équipe technique de la base de loisirs a intégré la présence de cette plante dans son plan de gestion des espaces verts : le secteur ne sera fauché qu’après l’été pour que ses graines puissent mà»rir © Gilles Carcassès
les fleurs nde la spirée filipendule sont très fréquentées par les insectes. Quel ballet d'étamines ! © Gilles Carcassès
Les fleurs de la spirée filipendule sont très fréquentées par les insectes. Quel ballet d’étamines ! © Gilles Carcassès

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4321-synthese

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-27944-synthese

L'actualité de la Nature

Les visiteurs de l’herbe aux goutteux

Le syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, est un auxiliaire précieux : ses larves consomment des pucerons © Gilles Carcassès
Le syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, est un auxiliaire précieux : ses larves consomment beaucoup de pucerons © Gilles Carcassès

Ce syrphe s’est posé sur une inflorescence d’Aegopodium podagraria, l’herbe aux goutteux, plante vivace généreuse au jardin,  mais un peu envahissante.

Le nectar de cette apiacée est abondant et facilement accessible : des espèces très variées fréquentent ses ombelles.

La phasie crassipenne, Ectophasia crassipennis, est un parasite des punaises En quelques minutes, d'autres visiteurs se sont présentés.
Tachina magnicornis est un parasite des chenilles. © Gilles Carcassès
La trichie, Trichius sp. Sa larve vit deux ans dans le bois pourri. © Gilles Carcassès
La trichie, Trichius sp, est un décomposeur : sa larve vit deux ans dans le bois pourri. © Gilles Carcassès
Isondontia mexicana, une belle américaine, est connue en Ile-de-France depuis 2006. Elle chasse les sauterelles vertes pour nourrir ses larves. © Gilles Carcassès
Isondontia mexicana, une belle américaine, est en Ile-de-France depuis 2006. Elle chasse les sauterelles vertes pour nourrir ses larves. © Gilles Carcassès
L'anthrene bigarrée des tapis, Anthrenus verbasci. Ses larves se nourrissent de débris dans les nids d'oiseaux, mais elles peuvent aussi faire des dégâts dans les maisons, aux collections d'insectes par exemple. © Gilles Carcassès
L’anthrène bigarrée des tapis, Anthrenus verbasci. Ses larves se nourrissent de débris dans les nids d’oiseaux, mais elles peuvent aussi faire des dégâts dans les maisons, aux collections d’insectes par exemple. © Gilles Carcassès
Vus d'un peu plus loin, les herbes aux goutteux... © Gilles Carcassès
Vus d’un peu plus loin, les herbes aux goutteux… © Gilles Carcassès

Cet exercice qui consiste a photographier tous les insectes qui se posent sur une fleur est le principe du Spipoll (suivi photographique des insectes pollinisateurs), programme de science participative créé par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Office pour les insectes et leur environnement.

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L’année des hannetons

Le hanneton forestier, Melolontha hippocastani, rencontré au jardin du moulin de la couleuvre à  Pontoise © Gilles Carcassès
Un hanneton du genre Melolontha, rencontré au jardin du moulin de la couleuvre à  Pontoise sur une tige de gaillet gratteron © Gilles Carcassès

1434 fut une épouvantable année à  hannetons à  Paris : ils dévorèrent toute la vigne !

Les chroniques de l’époque nous indiquent d’autres dégâts importants en 1440, 1443 et 1446. Plus près de nous, 1958, 1961, 1964 furent des années à  hannetons en Ile-de-France. Faites le calcul à  partir de cette dernière date : la prochaine invasion est pour 2015. Ce cycle de trois ans correspond à  celui de la vie du hanneton commun, Melolontha melolontha. Ses larves souterraines, appelées vers blancs, consomment pendant trois ans des racines : herbes des prairies, céréales, légumes du jardin… Lorsqu’ils émergent, les adultes peuvent défolier les arbres, surtout les chênes mais aussi les fruitiers. Les dégâts sont d’autant plus importants que ces insectes vivent leur cycle de façon synchronisée.

Autrefois, dès l’apparition des premiers hannetons, on envoyait les enfants battre la campagne pour faire tomber ces insectes des branches, les ramasser et les détruire avant qu’ils pondent leurs œufs dans le sol.

Petit exercice de mathématiques : ajoutez 194 générations de hannetons à  l’année 1434 et trouvez la prochaine année à  hannetons : le résultat est 2016 et pas 2015 ! Qu’est-ce que c’est que ce décalage ? L’horloge des hannetons serait détraquée ? Non, l’explication tient sans doute au fait que cohabitent plusieurs populations. Elles se sont sans doute déplacées au cours des siècles. Et les descendants des hannetons parisiens du XVème siècle séviraient maintenant dans la Mayenne.

La carte des régimes de vol des hannetons dressée par le Département de la Santé des Forêts, du ministère de l'Agriculture
La carte des régimes de vol des hannetons établie en 1962 par Bernard Hurpin (INRA). Où l’on voit que les hannetons dessinent de grandes régions, de cohérence… biologique.

Le recul des prairies naturelles explique la baisse spectaculaire des populations de hannetons ces dernières décennies. Ces insectes autrefois si redoutés sont devenus rares par endroits. Leur disparition a des conséquences néfastes sur la biodiversité : le faucon hobereau, par exemple, est un grand prédateur de hannetons qu’il capture en vol en lisière des forêts.

Le hanneton des jardins, Phyllopertha horticola, est plus petit que le hanneton commun et son cycle est annuel. On le reconnaît aux reflets vers de son thorax. © Gilles Carcassès
Le hanneton des jardins, Phyllopertha horticola, est plus petit que le hanneton commun et son cycle est annuel. On le reconnaît aux reflets vers de son thorax. La plante est une épiaire droite. Photographie prise à  La Roche-Guyon © Gilles Carcassès

Attention, tous les vers blancs ne sont pas nuisibles : voir l’article sur Jardiner autrement

Sources :

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i136albouy.pdf

http://draaf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Note_nationale_BSV_Hannetons_et_vers_blancs-1_cle0e12ed.pdf

http://www.boisforets67.fr/UserFiles/File/PDF/Exemples/hanneton_DSF_2013.pdf

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/le-hanneton-commun

 

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Carnet du jour

L’équipe du jardin partagé du Verger à  Cergy a la joie de vous annoncer la naissance d’un deuxième pied d’ophrys abeille dans le petit espace herbeux qu’elle gère au cœur du quartier Grand centre.

Ophris apifera © Gilles Carcassès
Ophrys apifera © Gilles Carcassès

L’entretien de cet espace consiste en un fauchage à  la fin de l’été et à  la sortie de l’hiver et en l’arrachage régulier des jeunes plantes ligneuses apportées par le vent ou les déjections des oiseaux: pyracanthas, cotonéasters, aubépines, lierre …

L’ophrys abeille est une orchidée indigène des prairies sèches calcicoles. Elle ne serait pas rare dans les espaces verts à  Cergy-Pontoise, si on laissait à  cette plante la possibilité de fleurir et de mà»rir ses graines. Pour cette raison, elle reste très exceptionnelle dans les pelouses régulièrement tondues.

Une fauche tardive réalisée après l’été la favorisera et, encore plus sà»rement, le pâturage. A l’inverse, l’abandon de tout entretien la verrait progressivement disparaître au profit d’une végétation de friche, puis d’un boisement.

Amateurs d’orchidées, vous pouvez désormais participer à  un grand programme de science participative : retrouvez sur Orchisauvage  une galerie de photos très complète, les cartes de répartition des espèces, de nombreux conseils, toutes les actualités… Profitez des beaux jours et des floraisons en cours : ophrys abeille, orchis bouc, cephalanthère à  grandes fleurs, orchis pyramidal…

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Volucelle que vous croyez

Volucella bombylians, la volucelle bourdon © Gilles Carcassès
Volucella bombylans, la volucelle bourdon. On remarquera ses antennes plumeuses, un des signes distinctifs du genre © Gilles Carcassès

En visite au jardin de la Couleuvre à  Pontoise, siège du CAUE du Val-d’Oise, j’ai rencontré cette volucelle bourdon. Ce diptère, par sa pilosité et sa corpulence, ressemble à  s’y méprendre à  un bourdon. Il existe plusieurs formes diversement colorées de cette espèce, correspondant à  différentes espèces de bourdons. Il semble que cette mouche ne limite pas la ressemblance à  l’aspect visuel car elle émet aussi un bourdonnement voisin de celui des bourdons. Elle visite les nids des bourdons pour y pondre ses œufs. Les larves s’y nourriront de déchets trouvés au fond du nid, et parfois aussi un peu du couvain.

L’adulte est un pollinisateur actif.

Tout savoir sur les ennemis des bourdons

Volucella pellucens, la volucelle transparente sur des fleurs de troà«ne à  La Roche-Guyon © Gilles Carcassès
Volucella pellucens, la volucelle transparente © Gilles Carcassès

Une espèce voisine, la volucelle transparente, vue ici sur un troène en fleurs à  La Roche-Guyon, trompe chimiquement la guêpe commune et la guêpe germanique pour aller pondre dans leur nid souterrain. On la voit souvent se nourrir sur les fleurs blanches.

Si, comme sur cette photo, les yeux ne se touchent pas, c’est qu’on affaire à  une femelle.

Une autre vue de Volucella pellucens montrant la transparence de l'abdomen © Marion Poiret
Une autre vue de Volucella pellucens montrant la transparence de l’abdomen © Marion Poiret
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Dévoreuses de pucerons

Tout le monde connaît la coccinelle à  sept points, Coccinella septempunctata © Gilles Carcassès
La coccinelle à  sept points, Coccinella septempunctata, photographiée sur une véronique à  La Croix-Petit à  Cergy © Gilles Carcassès

Tout le monde connaît la coccinelle à  sept points, une des plus visibles de nos coccinelles. On connaît moins sa larve, encore plus vorace que l’adulte et grande destructrice de pucerons. A protéger absolument au jardin (elle est très sensible aux insecticides).

Larve de la coccinelle à  sept points, vue sur un iris des marais au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Larve de la coccinelle à  sept points, vue sur un iris des marais au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

Beaucoup d’autres espèces, plus discrètes, habitent nos jardins. En voici deux, bien jolies.

Oenopia conglobata, la coccinelle rose, affectionne les arbres. Photographiée sur un tilleul à  Ham. © Gilles Carcassès
Oenopia conglobata, la coccinelle rose, affectionne les arbres. Photographiée sur un tilleul à  Ham. © Gilles Carcassès
Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à  damier, surprise en plein repas sur une eupatoire © Gilles Carcassès
Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à  damier, surprise en plein repas sur une eupatoire à  Poissy © Gilles Carcassès

D’autres coccinelles dans cet article :

Splendeurs forestières

Quelques informations sur les coccinelles :

https://www6.inra.fr/encyclopedie-pucerons/Especes/Predateurs-insectes/Coleoptera-Coccinellidae

http://www.jardiner-autrement.fr/les-petits-dossiers/accueillir-les-insectes-utiles/518-attirez-les-coccinelles

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/auxiliaires-indigenes/483-les-coccinelles

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/les-pucerons

 

 

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Escargots au menu

Limnia unguicornis comme tous les membres de sa famille, les Sciomyzides, a la face concave et de bien jolies antennes © Gilles Carcassès
Limnia unguicornis comme tous les membres de sa famille, les Sciomyzides, a la face concave et de bien jolies antennes © Gilles Carcasses
La femelle du drile (Drilus flavescens) est vermiforme : elle rampe au sol. Ce petit mâle, vu à  Osny sur une luzerne au bord d'un chemin, la repèrera à  l'odeur grâce à  ses antennes pectinées. © Gilles Carcasses
La femelle du drile (Drilus flavescens) est vermiforme : elle rampe au sol. Ce petit mâle, vu à  Osny sur une luzerne au bord d’un chemin, la repèrera à  l’odeur grâce à  ses antennes pectinées. © Gilles Carcasses

Quel est le point commun entre ce charmant coléoptère poilu et cette petite mouche aux ailes sombres ? C’est le régime alimentaire de leurs larves : elles se nourrissent d’escargots !

Découvrez dans cet article la vie étonnante du drile.

Voir aussi cet article sur les Sciomyzides

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Défi pour un psoque 2

Psoque © Gilles Carcassès
Psoque © Gilles Carcassès

Merci pour toutes vos réponses !

Mettons de côté les allégations fantaisistes comme « psoque à  poils durs » et concentrons-nous sur la science.

Oui, les psoques font bien partie de l’ordre des Psocoptères, dans la classe des Insectes. il s’agit plus précisément d’un représentant de la famille des Ectopsocidae. Son genre est Ectopsocus, et son espèce petersi.

Toutes les espèces  sont classées dans des genres, ceux-ci dans des familles, qui sont rangées dans des ordres, eux-même dans des classes. C’est l’art de la systématique.

Tableau des ordres des insectes, tiré du site www.galerie-insecte.org
Tableau des ordres de la classe des insectes, tiré du site www.galerie-insecte.org

Ainsi tout le monde du vivant est bien rangé. Quelques exemples :

  • les scarabées, les coccinelles, les hannetons dans l’ordre des Coléoptères,
  • les mouches, les moustiques, les moucherons  dans l’ordre des Diptères,
  • les punaises dans l’ordre des Hétéroptères,
  • les pucerons dans l’ordre des Homoptères,
  • les papillons dans l’ordre des Lépidoptères,
  • les guêpes, les abeilles, les fourmis dans l’ordre des Hyménoptères,
  • les libellules, les agrions dans l’ordre des Odonates,
  • les grillons, les criquets, les sauterelles dans l’ordre des Orthoptères
  • les psoques dans l’ordre des Psocoptères…

Un grand merci aux membres du forum spécialisé poux, psoques et thrips qui m’ont aimablement guidés dans la détermination du psoque.

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Défi pour un psoque

 

psoque ailé sur une feuille de prunus © Gilles Carcassès
psoque ailé sur une feuille de prunus © Gilles Carcassès

J’ai observé cette drôle de bestiole sur la haie du parking du Verger à  Cergy. Une très petite taille, des ailes transparentes et étalées, de longues antennes : ce pourrait être un psoque.

Les psoques suscitent nettement moins d’engouement que les jolis papillons ou les libellules. Un psoque, c’est petit et c’est moche. Ils ne sont pratiquement pas étudiés, et aucune espèce de psoque n’est inscrite sur une liste de protection ; pourtant certains sont peut-être rares.

Qui nous aidera à  trouver de quelle genre de psoque il s’agit (pas plus de 4000 espèces de psoques dans le monde) ? Y aurait-il un honorable psocologue parmi les visiteurs du blog ?

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i149-fraval1.pdf

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Zone humide

Humidité maximale jeudi 22 mai à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Lionel Pages
Humidité maximale jeudi 22 mai à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Lionel Pagès

Ce jour-là , la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et le pôle handi-nature de la base organisaient ensemble, dans le cadre de la Fête de la nature, des sorties de découverte de la faune et de la flore en canoà«s neuf places.

Le matin, sous la pluie fine, une mère cygne nous a fait la grâce de croiser nos embarcations avec trois poussins confortablement installés sur son dos. Plus loin, nous avons découvert sur les berges de belles stations d’orchis pyramidal et d’ophrys abeille.

L'orchis pyramidal © Lionel Pages
L’orchis pyramidal © Lionel Pagès

Le soleil est revenu pour la sortie de l’après-midi. Comme par miracle, le bassin s’était soudainement couvert d’agrions. Les couples en tandem pondaient à  tout va sur les plantes aquatiques. Nous avons pu observer de tout près l’agrion porte-coupe, la naà¯ade aux yeux rouges, l’agrion élégant, la cordulie bronzée aux yeux d’un vert émeraude si profond… Un couple de petites nymphes à  corps de feu est même venu se poser en tandem sur l’un des canoà«s et a fait un bout de chemin avec nous.

L'agrion élégant dans sa forme rose © Gilles Carcassès
L’agrion élégant (Ischnura elegans, une jeune femelle hétéromorphe dans sa forme rufescens-obsoleta, si je ne m’abuse) © Gilles Carcassès

Ces sorties ont été l’occasion de faire connaître l’importance d’une gestion adaptée des espaces verts et naturels pour préserver au mieux tout cette diversité.

L’île astronomique se prêterait très bien à  un pâturage par des chèvres dont la gourmandise aiderait à  empêcher les arbres de gagner du terrain, laissant ainsi toutes leurs chances aux plantes herbacées, dont les fameuses orchidées et quelques autres peu communes que nous y avons repérées (cynoglosse, chlore perfoliée…)

on ne voit pas que des oiseaux d'eau aux étangs de Cergy : ce faucon crècerelle chasse des campagnols au-dessus des friches © Gilles Carcassès
On ne voit pas que des oiseaux d’eau aux étangs de Cergy : ce faucon crécerelle chassait des campagnols au-dessus des friches des berges © Gilles Carcassès

Tous les participants de la journée ont reçu en cadeau souvenir le livret guide des orchidées de Cergy-Pontoise, très utile pour organiser en famille ou entre amis des balades instructives.