La Maison de la Nature de Vauréal a besoin de vous pour réaliser son beau projet d’une exposition collaborative de plumes d’oiseaux trouvées dans la nature à Cergy-Pontoise.
le cadeau involontaire d’une buse
Vous avez trouvé une plume : comment faire ? Glissez-la dans un sachet en plastique et déposez-la sous enveloppe à la Maison de la Nature, rue de l’ancienne mairie à Vauréal (au village). N’oubliez pas d’y ajouter vos nom et prénom, votre adresse de messagerie, le lieu de la découverte et le nom de l’oiseau si vous le connaissez. Vous pouvez aussi faire parvenir vos plumes à la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Hôtel d’agglomération, parvis de la préfecture, BP 80309 – 95027 Cergy-Pontoise Cedex, qui fera suivre.
Au bassin des Patis à Pontoise, le chantier d’insertion « Gestion des zones humides », partenaire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, a aménagé un hibernaculum pour la petite faune. Couleuvres, crapauds et hérissons ont pu trouver là de bonnes conditions pour passer l’hiver.
Au moins trois épis pour ce gîte réalisé avec des matériaux naturels issus de l’entretien du site
Ce chantier d’insertion, créé en 2012, est porté par l’association Espérer 95. Les salariés bénéficient d’une formation théorique et pratique qui les forme au métier d’agent d’entretien des espaces naturels.
Pour en savoir plus sur les ateliers et chantiers d’insertion de l’association Esperer 95 : Plaquette d’information ACI
Tous les matins dans mon jardin, perché sur le cerisier, mon rouge-gorge chante à gorge déployée. Serait-ce déjà le printemps ?
La place est bonne, il faut la défendre !
Retrouvez cette photographie dans l’exposition (6 panneaux A3) que la cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise vient de livrer à la Maison de la Nature de Vauréal.
Vous pourrez la voir à l’occasion de l’animation de construction de nichoirs que cette structure organise les 17 et 18 février de 14 h à 17 h.
Natureparif organise le 5 février à Paris, à destination des porteurs de projets, une journée d’information sur les financements européens en faveur de la biodiversité.
Pour s’inscrire http://www.natureparif.fr/attachments/forumdesacteurs/Rencontres/Financement_Europeen/programme_rencontre-financement-europeens_2014-02-05.pdf
C’est dans le parc du château de Menucourt, pas très loin de l’étang, que se cache ce petit conifère, sans doute planté là au siècle dernier par un châtelain amateur de curiosités. Ses très longues aiguilles et son port souple lui donnent une allure singulière.
De la même famille que l’if, les pieds femelles produisent des arilles violets semblables à de petites prunes. Sa présence nous rappelle que cette partie du domaine était autrefois un parc bien aménagé, comme l’atteste aussi ces vestiges d’emmarchements en rocaillage.
La Maison de la Nature de Vauréal propose une sortie pour tout public le samedi 22 février 2014 matin à la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Cette sortie sera animée par la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le rendez-vous est à 9 heures au parking P1.
Equipés comme des paparazzis, ils étaient venus nombreux dimanche dernier à la base de loisirs de Cergy-Pontoise pour tenter de l’apercevoir. Une actualité parue sur le site http://www.faune-iledefrance.org/, bien connu des ornithologues, avait donné l’alerte. Un plongeon arctique, ce n’est pas commun en Ile-de-France !
L’animal m’a fait la grâce d’une démonstration de pédalage sportif, hélas de loin : la vedette ne se laisse pas approcher facilement.
Gavia arctica, en pleine forme !
Les plongeons arctiques nichent au bord des lacs en Scandinavie, au nord de l’Ecosse, en Russie, souvent sur des îlots à l’abri des prédateurs. Ce sont d’excellents plongeurs ; ils se nourrissent de poissons qu’ils traquent jusqu’à six mètres de profondeur. L’automne venu ces grands migrateurs gagnent leurs contrées d’hivernage : mer Noire, mer Caspienne, rivages de la Méditerranée. On peut le voir en hiver en France sur certains sites qu’il fréquente régulièrement : la rade de Brest, la baie de Douarnenez et les étangs de Leucate. Ailleurs, il est occasionnel.
Est-il toujours là ? je ne l’ai pas revu , sans doute a-t-il poursuivi sa route.
Notre écureuil roux serait en danger ? La circulation automobile et les destructions de son habitat ne suffisaient pas, voici que des envahisseurs pourraient bien avoir sa peau. Ce n’est pas une pure spéculation, son compte est déjà réglé en Angleterre ! La faute à l’écureuil gris, célèbre culotté des squares londoniens, introduit d’Amérique en 1876, plus fort que lui et porteur sain d’un virus. Ce même écureuil gris est désormais présent en Italie du Nord et pourrait bien nous arriver sans avoir à traverser le Channel.
Une autre espèce exotique menaçante pour notre écureuil roux, l’écureuil à ventre rouge, originaire d’Asie, prolifère au Cap d’Antibes et fait même l’objet d’un plan national de lutte.
Ces sciuridés sont arrivés par le commerce des animaux de compagnie. Echappés ou relâchés, ils peuvent se reproduire rapidement si l’environnement leur convient. C’est ainsi qu’une autre espèce, terrestre celle-ci, l’écureuil de Corée, est présente en Picardie et en Ile-de-France. En forêt de Sénart, sa population serait de l’ordre de 10 000 individus !
Silene latifolia ou compagnon blanc, carrefour de Ham à Neuville-sur-Oise
Les fruits du compagnon blanc, succédant aux fleurs des pieds femelles, sont des capsules qui s’ouvrent par dix dents. Vidées de leurs graines, on peut en faire de petits sifflets.
Les fleurs sont odorantes le soir, pour attirer les papillons de nuit qui assurent leur pollinisation.
une larve d’orthoptère se régale d’une fleur de compagnon blanc (Osny Juin 2013)
En savoir plus sur le compagnon blanc : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-64191
Cet iris indigène croît dans les sous-bois des coteaux calcaires mais ne déteste pas les situations fraiches. On le reconnait aisément à l’odeur particulière qui se dégage de ses feuilles froissées : les français trouvent que cela sent le jambon, les anglais le rôti de bœuf. D’où son nom d’iris gigot ? J’en ai vu ces jours-ci de belles touffes dans les peupleraies de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
l’iris gigot exhibe ses perles de corail tout l’hiver
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-73308
L’iris gigot est souvent trouvé à l’emplacement d’anciens jardins, car c’est une plante médicinale efficace pour soigner les œdèmes. Il fallait des malades de solide constitution pour supporter le remède : déconseillé aux vieillards, aux enfants et aux femmes enceintes !
Il existe plusieurs variétés horticoles de cette espèce. La plus intéressante est une variété panachée : iris foetidissima variegata, malheureusement difficile à trouver en France.
Le type sauvage et ses variétés sont très utiles pour garnir avec élégance un sous-bois sec. La persistance de leur feuillage en hiver n’est pas le moindre de leurs atouts.