Avec FLORIF découvrez les 1600 espèces de la flore d’àŽle-de-France.
FLORIF est une application (web et mobile) proposée par les experts de l’Agence Régionale de la Biodiversité, du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien, et de l’Agence des Espaces Verts. Elle vous permet de partir à la conquête des 1600 espèces indigènes recensées en àŽle de France.
Identifier une plante
La clé de détermination en ligne permet d’identifier une plante à partir de critères essentiels et ce directement sur le terrain, sans avoir à porter les flores habituelles ou pire, à cueillir la plante pour l’identifier plus tard.
Mieux connaitre une plante
Les 1600 plantes recensées font l’objet de fiches détaillées et illustrées.
Par exemple, pour la cymbalaire des murailles, Cymbalaria muralis
Comparer des plantes
On se demande parfois ce qui différencie deux plantes d’une même famille, ou d’un même aspect. Est-ce une affaire de pilosité, de biotope, de période de floraison … ? Le comparateur de FLORIF met en regard 34 critères applicables à deux ou trois plantes à la fois. Un bon moyen de valider une identification, ou juste de satisfaire une curiosité botanique.
Véronique, oui, mais laquelle ?
Le comparateur de FLORIF met en avant les petits détails permettant de les différencier.
En cette saison de floraison et de protocoles botaniques, FLORIF peut être un outil bien pratique !
Vous l’aurez remarqué, les mois d’avril et de mai ont été riches en portrait d’oiseaux. Le reflet de notre passion ornithologique ? Peut-être… mais pas seulement. La principale raison, c’est la saison. Au printemps, les oiseaux se préparent à la reproduction : les migrateurs reviennent, les mâles chantent pour séduire les femelles et les couples ainsi formés s’attellent à la construction du nid puis à l’élevage des petits. De mars à juin les oiseaux sont donc particulièrement visibles et audibles : la meilleure saison pour les compter ! Et ce weekend, on compte tous ensemble !
Pourquoi ?
Parce que la récolte des données issues des sciences participatives permet aux instituts scientifiques d’établir des panoramas, des listes d’espèces menacées et ainsi des préconisations de gestion des différents milieux.
Protéger la biodiversité, cela commence par connaître la biodiversité.
La reconnaissance à vue des oiseaux peut paraître compliquée, et à l’oreille encore plus. Voici quelques pistes pour vous aider ce weekend (ou pour réviser en avance, pour les plus motivés) :
La planche de reconnaissance Oiseaux des Jardins. Bien entendu, le protocole ne vous laisse pas seul dans l’inconnu. Vous avez à disposition une planche illustrée ainsi qu’un poster pour vous aider à reconnaître les oiseaux de votre jardin.
Cocorico ! Une application vous aide à retenir les chants d’oiseaux, et le créateur de BirdieMemory est cergypontain !
Visuellement, il est assez facile d’identifier le rouge-queue noir : sa queue est rouge brique. Le mâle (ci-dessus) est gris anthracite avec la tête noire et des marques blanches sur les ailes. La femelle (ci-dessous) est d’un gris brun assez uniforme.
A l’oreille également, Phoenicurus ochruros, dit le rouge-queue noir, se distingue. Non par l’élégance de son chant mais par son originalité : il intègre au milieu des notes des bruits semblables à des interférences, à du papier froissé ou du verre pilé selon la sensibilité de chacun.
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Le rouge-queue noir, comme les hirondelles, est un migrateur qui revient au printemps nicher dans les bâtiments. Sous les toits, dans les granges, dans les trous des murs … On l’observe souvent perché sur les cheminées, les faîtes des toitures et le sommet des murs. Ouvrez l’œil (et l’oreille !), prenez une photo et indiquez-nous où vous l’avez repéré.
Depuis quelques semaines déjà , les fauvettes à tête noire sont arrivées sur le territoire, et elles le font entendre.
Ce petit passereau migrateur remonte du Sud où il a passé l’hiver vers le mois de mars pour se reproduire et nidifier en France. Cependant, on peut observer la fauvette à tête noire toute l’année en àŽle-de-France car de plus en plus de couples décident de passer l’hiver chez nous.
Mais pour construire un nid, il faut d’abord s’installer. Et la conquête d’un territoire n’est pas une activité de tout repos. Lors du premier atelier STOC des inventaires à l’université de Neuville nous avons assisté à une querelle entre trois mâles. Entre deux courses poursuites, chacun choisit son perchoir pour donner de la voix et affirmer son contrôle du territoire. Le chant de la fauvette à tête noire est énergique, flà»té et agréable à l’écoute.
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Une jolie silhouette
Sylvia atricapilla est nommée en français la « fauvette à tête noire » en référence à la couleur de la calotte … du mâle. La femelle, au comportement plus discret, arbore une casquette brune.
Le bec de la fauvette à tête noire est fin, caractéristique des insectivores. L’automne venu, cet oiseau consomme des baies. Avec les grives, c’est l’une des rares espèces à s’intéresser au baies du gui.
Les amphibiens et les reptiles sont des animaux fascinants aux allures de petits dragons ! Mais ce sont aussi des espèces fragiles, et il serait dommage qu’elles deviennent aussi rares que leurs homologues fantastiques. Bien qu’en France, toutes ces espèces soient protégées, cela ne suffit pas à assurer leur conservation. C’est pourquoi la SHF en appelle à la participation de tous. Avec le programme Un dragon dans mon jardin, tout volontaire peut signaler la présence d’un amphibien ou d’un reptile dans son jardin ou sur son chemin de promenade. L’amélioration des connaissances sur la répartition de ces animaux permettra à la SHF de proposer des plans d’action et de gestion adaptés à la conservation de chacune des espèces.
Comment repérer un dragon ?
Les reptiles et amphibiens vivent dans beaucoup de milieux différents : jardins, forêts, campagnes et même en pleine ville. Toutefois, deux éléments du paysage peuvent augmenter les chances d’en croiser un : les points d’eau pour les amphibiens et les rocailles (murs en pierre, murets, rochers) pour les reptiles.
Que faire si l’on croise un dragon ?
Le meilleur réflexe, c’est la photo ! Pour participer au programme, il suffit de photographier l’animal, de poster l’image sur le site internet et de la localiser. Un dragonnier expérimenté se chargera d’en identifier l’espèce.
Important : les amphibiens et reptiles sont des espèces protégées et fragiles, il est interdit de les prélever ou de les manipuler !
Des dragons à Cergy-Pontoise ?
Mais oui ! Nous en avons vu quelques-uns ces dernières années, comme en témoignent ces images. Toutefois, sur les quelques 6500 observations recensées sur le site, aucune n’a été faite sur le territoire de l’agglomération. Alors, à vos appareils photo ! Les lézards, tritons, serpents, grenouilles, crapauds, tortues et autres dragons n’attendent que vous !
Comme tous les ans nos partenaires s’associent à la Fête de la nature nationale pour vous proposer des animations sur tout le territoire. Cette année, avec le thème « la nature en mouvement », vous ne manquerez pas d’occasions d’observer la nature de Cergy-Pontoise sous toutes ses formes et toutes ses couleurs.
Découvrez le programme des activités proposées à Cergy-Pontoise (pour s’inscrire, cliquez sur les liens) :
Mercredi 22 mai, 16h30-17h30 : un atelier « bébés nature » dans le Parc du château de Marcouville à Pontoise, animé par l’association Les Z’herbes folles.
Jeudi 23 mai, 14h-16h : une « sortie nature à l’Agora » proposée par le centre socioculturel de Vauréal, la Maison de la Nature de Vauréal et animée par la Cellule biodiversité.
Ce mois-ci, le mystère était, je l’avoue, bien difficile à percer. Evidemment, il y avait un piège : ce n’est pas le fruit de l’ailante, il fallait chercher dans une autre famille, celle des Meliaceae.
Car ce fruit est celui de l’acajou de Chine (Toona sinensis). Ce bel arbre rustique peut atteindre chez nous 10 mètres de haut et mérite une place de choix au jardin car il se pare de teintes dorées à l’automne. Il paraît que ses jeunes feuilles au goà»t d’oignon sont utilisées dans la cuisine asiatique !
Le premier exemplaire introduit en Europe a été planté aux Jardin des plantes de Paris en 1862.
La variété Flamingo présente un port colonnaire et un feuillage d’une couleur éblouissante au printemps. J’en connais un très beau à l’entrée du parc floral de Paris.
Le bois teinté de rose de l’acajou de Chine est très apprécié en ébénisterie.
Après avoir été invités aux rencontres 2019 du Label EcoJardin en février dernier, nous avons souhaité visiter l’un des trois sites labellisés du Val d’Oise. Le Campus saint-Christophe à Cergy et l’usine de Méry-sur-Oise (Véolia) n’étant pas accessibles au public, nous avons profité d’un beau soleil pour aller à la découverte du jardin du Musée de l’Outil à Wy-dit-Joli-Village.
Mais qu’est-ce donc que le label EcoJardin ?
Le label Ecojardin permet de valoriser un jardin dont la gestion est écologique. Ce label est porté par Plante et Cité, son référentiel est en ligne. Les critères pris en compte pour évaluer la gestion du jardin sont : la planification, le sol, l’eau, la faune et la flore, le mobilier, les formations et la sensibilisation du public.
En tant que visiteurs nous avons pu en apprécier trois :
La faune et la flore sauvage du jardin
Au fil de nos déambulations dans le jardin, nous avons croisé de très nombreuses espèces. Les fleurs sauvages trouvent naturellement leur place parmi les plantes ornementales, les insectes butinent, les lézards s’installent dans les vieux mà»rs en pierre, les oiseaux, des buissons au faîte du toit, font entendre leur présence. Et ils étaient nombreux les oiseaux chanteurs !
La mélodie de cette linotte se mêlait aux vocalises des rouges-queues noirs, des hirondelles rustiques, des chardonnerets élégants, des verdiers d’Europe, des moineaux, des mésanges… Tout ce petit monde avait l’air de bien se plaire au jardin.
Parmi les insectes croisés, nous avons eu la chance d’observer cet intriguant papillon :
Le voyez-vous le profil menaçant de Robert-le-Diable dans l’ombre du papillon ?
Le mobilier du jardin
Au jardin du Musée de l’Outil, le mobilier, en matériaux recyclés est intégré au paysage, tout en restant dans le thème ! Cette louve ronge-t-elle un os, ou une clé de 12 ?
La sensibilisation des visiteurs
Dans le jardin, tout le monde a ses papiers ! Le visiteur est renseigné sur l’identité de tous les végétaux plantés dans les parterres.
Un label bien mérité !
Nous recommandons vivement la visite de ce jardin exemplaire et très agréable.
De nouveaux sites labellisés sur le territoire de l’agglomération ?
En dehors du Campus de Saint-Christophe, aucun site n’est labellisé à Cergy-Pontoise. En tant que chargés de mission biodiversité, nous sommes aussi là pour accompagner des gestionnaires d’espaces, qu’ils soient publics ou privés, dans la démarche de labellisation.
Des motivés ? N’hésitez pas à nous contacter : biodiversite@cergypontoise.fr
Nous étions partis en reconnaissance à la frontière de Jouy-le-Moutier et Vauréal quand j’ai à nouveau repéré le tarier pâtre perché sur un grillage. Seulement cette fois-ci, il y avait deux oiseaux. Peut-être l’occasion de faire une jolie photo d’un couple sur son territoire ?
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sur l’image que la compagne du tarier n’était autre que la femelle d’un bruant zizi ! Mais, pas d’inquiétude, la fidélité des tariers n’est pas une légende. Mme tarier veillait au grain à quelques mètres de là .
Notre informateur avait donc vu juste. Le bruant zizi habite bien dans la lisière agricole entre Vauréal et Jouy-le-Moutier.
Mais pas seulement !
En continuant notre chemin plus au sud de Jouy-le-Moutier, près de la limite de Maurecourt, mon objectif a été attiré par les couleurs chatoyantes d’un bruant zizi mâle.
Un deuxième couple a donc élu résidence sur la commune. C’est une bonne nouvelle car le bruant zizi, alias Emberiza cirlus, est un oiseau assez rare en àŽle-de-France. Il est typique des milieux agricoles plantés d’arbres et de grandes haies, qui ont tendance à disparaître. Ce passereau est sédentaire dans la région mais s’observe plus fréquemment en avril et mai, pendant la période de reproduction. Il établit généralement son nid dans le bas d’un buisson.
Son bec relativement massif renseigne sur son régime alimentaire principal : des graines de céréales et de graminées sauvages.
Les champs céréaliers bordés de chemins plantés d’arbres et d’arbustes lui sont donc favorables. Comble de la coà¯ncidence, l’objet de notre visite était justement d’étudier les possibilités de renforcer ou de rétablir des haies sur les secteurs concernés par la trame verte et bleue de notre SCOT.
Peut-être qu’à la saison prochaine nous aurons la chance d’observer des bruants plus nombreux, et surtout de les entendre. Il parait que le nom du bruant zizi lui vient de son chant : une trille monotone et métallique, « zizizizizi ».