L'actualité de la Nature

Mais où niche le rouge-queue noir ?

Rouge-queue noir mâle – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Voici notre nouveau défi nature pour la construction de l’Atlas de biodiversité de Vauréal : qui a vu le rouge-queue noir ?

Comment le reconnaître ?

Visuellement, il est assez facile d’identifier le rouge-queue noir : sa queue est rouge brique. Le mâle (ci-dessus) est gris anthracite avec la tête noire et des marques blanches sur les ailes. La femelle (ci-dessous) est d’un gris brun assez uniforme.

Rouge-queue noir femelle – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

A l’oreille également, Phoenicurus ochruros, dit le rouge-queue noir, se distingue. Non par l’élégance de son chant mais par son originalité : il intègre au milieu des notes des bruits semblables à  des interférences, à  du papier froissé ou du verre pilé selon la sensibilité de chacun.

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Le rouge-queue noir, comme les hirondelles, est un migrateur qui revient au printemps nicher dans les bâtiments. Sous les toits, dans les granges, dans les trous des murs … On l’observe souvent perché sur les cheminées, les faîtes des toitures et le sommet des murs. Ouvrez l’œil (et l’oreille !), prenez une photo et indiquez-nous où vous l’avez repéré.

Pour cela, rien de plus simple : renseignez l’Atlas participatif !

Pour en savoir plus sur le rouge-queue noir

Le portrait du rouge-queue noir

La fiche du rouge-queue noir, par Oiseaux.Net

Retrouvez le précédent défi nature :

Fougères des vieux murs

On a retrouvé le cétérach !

L'actualité de la Nature

Le rouge-queue noir

Rouge-queue noir - Cergy © Gilles Carcassès
Rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros)- Cergy © Gilles Carcassès

Il ne serait pas un peu « blanc-bec » celui-là  ? Assurément, c’est un jeune de l’année de la famille rouge-queue noir que je vois tous les jours au Verger, dans le jardin de Cergy-Pontoise Aménagement.

Comment reconnaître un rouge-queue noir ? Comment dire, c’est simple : la queue est rouge brique, et le reste à  peu près gris noir. Les yeux et les pattes sont noirs. C’est immanquable. Au passage, on vérifie le bec fin de cet oiseau insectivore. Et s’il se dandine en remuant de la queue, c’est normal, c’est sa façon à  lui de se distinguer. Son chant que certains qualifient de mélodieux rappelle le bruit du verre écrasé.

Cet oiseau est migrateur, il passe ses quartiers d’hiver en Espagne ou en Afrique du Nord, et revient chez nous tôt au printemps, souvent dès la mi-mars. Quand il est là , on sait que l’hiver est fini.

Il niche dans les bâtiments, sur les poutres des granges, dans des cavités, des fissures, des trous de murs. On le voit en campagne comme en ville, à  condition qu’il y ait aux alentours quelque espace vert en gestion différenciée abondamment garni d’insectes !