Un immense bravo et un grand merci pour votre participation !
Bibop82 et Solal2017 se démarquent comme nos principaux contributeurs pour cette édition, avec des illustrations aussi belles les unes que les autres, en feutre ou en aquarelle !
Bravo à toutes celles et ceux qui ont repéré notre discrète bergeronnette grise !
Nous étions au bassin de la Louvière à Courdimanche quand j’ai aperçu un petit point noir et gris longeant le garde-corps. Parfaitement camouflée dans les installations de béton et de métal, elle se fondait dans le décor. C’est toujours un plaisir de l’observer, bien qu’elle soit courante sur notre territoire.
Pour en savoir plus sur ce petit oiseau dansant je vous laisse sur ce super article écrit par Emilie Périé :
L’Office français de la biodiversité (OFB) vous propose de découvrir la biodiversité à travers plus de 13 quiz en ligne ! Simples, accessibles et enrichissants, ces quiz sont une opportunité idéale pour évaluer et approfondir vos connaissances sur les espèces, les écosystèmes, et l’importance de préserver la biodiversité.
Un noisetier ? Oui, mais probablement pas celui auquel vous pensez ! Le noisetier de Byzance (Corylus colurna) est une espèce d’arbre de la famille des bétulacées, originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie Mineure. Contrairement au noisetier commun, Corylus avellana, que vous connaissez sans doute, le noisetier de Byzance est un bel arbre pouvant atteindre une hauteur de 15 à 25 mètres !
Cet arbre est fréquemment planté en milieu urbain en raison de son port élégant, de sa résistance à la pollution et de sa capacité à s’adapter à divers types de sols. Il n’est donc pas rare de le voir aligné le long des routes et des trottoirs.
Sur le plan physique, ce noisetier se reconnaît par son tronc droit, son écorce épaisse et crevassée, ainsi que ses feuilles ovales à pointe. Sa floraison hivernale est particulièrement remarquable grâce à ses longs chatons mâles, mesurant de 5 à 10 cm, qui prennent une belle teinte jaune.
Le noisetier de Byzance produit des noisettes comestibles, plus petites que celles du noisetier commun, généralement entourées d’une grande enveloppe épineuse qui leur donne un aspect étonnamment tentaculaire.
C’était en août et ce jour-là, je n’ai pas manqué d’emporter mon appareil photo. Nous étions partis réaliser un inventaire juste avant que les orages ne recouvrent le territoire de Saint-Ouen-l’Aumône. Une fois sur place, il ne restait plus qu’à laisser la magie opérer et à ouvrir grand les yeux…
Je vous propose donc une petite galerie des espèces que mon équipe et moi avons pu photographier.
Dans un chemin de verdure il y a…
De beaux papillons
C’est grâce à la richesse de ce biotope que nous pouvons accueillir une grande variété d’espèces remarquables. Les papillons y trouvent un refuge idéal, où ils se reposent, se nourrissent et virevoltent au milieu de ce bocage, profitant de la diversité des fleurs et des plantes qui leur sont bénéfiques.
Douce mélodie dans ces bois, entre les mésanges cascadeurs, les grimpereaux et troglodytes mignon, nous avons aussi pu observer une fauvette rugissant à la cyme d’un arbre.
Rouges, jaunes, oranges, vertes, les voilà qui défilent sous nous yeux de naturalistes. Nous avons pu apercevoir une abeille butineuse poudrée de la tête aux pattes, un clyte bien bronzé, un syrphe au logo de Batman et même une punaise aux allures de tigresse.
Ici, ça pique, ça parasite, et ça crée d’étranges associations. Ces petits chardons, qui paraissent si doux et moelleux, sont en pleine période de reproduction. Pendant que l’orobanche restait discrètement à l’écart, profitant d’une autre plante, une onagre nous a donné du fil à retordre pour l’identifier. Il s’agirait très probablement d’une onagre hybride
Les champignons sont des êtres mystérieux, essentiels à la vie sur Terre, mais souvent méconnus. Leur rythme de vie est difficile à saisir : ils apparaissent soudainement, parfois du jour au lendemain, lors d’une matinée brumeuse de fin d’été, et voilà, ils sont là. Seuls ou en groupe, on les découvre au pied d’un arbre ou dans une prairie, avec leur allure à la fois intrigante et, pour certains, appétissante (on pense à vous, les amateurs de morilles !).
Je vous propose de mieux comprendre leur cycle de vie. C’est un processus en cinq étapes, assez fascinant, où beaucoup se passe en dehors de notre champ de vision, mais qui est crucial pour leur croissance et leur reproduction.
Le cycle de vie d’un champignon commence avec les spores, des cellules microscopiques qui jouent un rôle similaire à celui des graines chez les plantes. Libérées par les structures reproductrices du champignon (souvent les lamelles sous les chapeaux visibles), les spores sont emportées par le vent, l’eau ou les animaux.
Chaque spore, bien qu’infime, possède tout le matériel génétique nécessaire pour former un nouveau champignon. Ces spores sont souvent produites en quantité astronomique, car seules une infime fraction d’entre elles trouveront des conditions favorables pour germer.
A partir de là, une petite spore microscopique qui, en rencontrant une autre, fusionne pour former un filament. Ce filament, appelé hyphe, est fait d’une série de cellules qui s’allongent les unes après les autres, créant une structure si fine qu’elle est invisible à l’œil nu. Petit à petit, il se ramifie, s’étend, et forme un réseau dense et complexe qu’on appelle mycélium. À titre d’exemple, 10 centimètres cubes de bonne terre peuvent contenir jusqu’à un kilomètre de mycélium !
C’est en fait le véritable « corps » du champignon, alors que ce qu’on appelle communément « champignon » n’est que sa partie reproductive.
Etape 3 : La Phase de Croissance
Le réseau continue à croître en se nourrissant de matière organique en décomposition, comme les feuilles mortes, le bois, ou même certains animaux. Il est un décomposeur vraiment efficace, il s’étend en formant un réseau souterrain complexe et souvent symbiotique avec les plantes. Ce phénomène est appelé mycorhize, où le champignon échange des nutriments avec les racines des plantes.
Etape 4 : L’apparition du Champignon
Une fois que les conditions environnementales sont optimales (température, humidité et saison), le mycélium entre dans une phase de reproduction. C’est à ce moment-là que le champignon tel que nous le connaissons apparaît. La fructification, cette petite structure qui émerge, n’est en fait qu’une petite partie du champignon. Sa seule fonction est de produire et de disperser les spores.
En fonction des espèces, la forme de ces fructifications peut varier considérablement : chapeaux, tubes, lamelles, coraux, boules… Les couleurs, formes et textures diffèrent également. Cette diversité est une stratégie pour maximiser la dispersion des spores.
Etape 5 : La libération des spores, le cycle recommence
Une fois mature, la fructification libère des milliards de spores dans l’air ou dans l’eau, prêtes à entamer un nouveau cycle. Certains champignons, comme les truffes, utilisent même des animaux pour disperser leurs spores, tandis que d’autres comptent sur le vent.
Et ainsi, le cycle recommence : les spores, emportées loin de leur point de départ, iront trouver de nouvelles conditions pour germer et former un nouveau mycélium.
La nouvelle édition d’Insektober est lancée pour une nouveau mois remplis de créativité et d’exploration entomologique. Inspiré par le célèbre défi « Inktober », l’Insektober créé par l’OPIE vous invite à produire un dessin par jour, tout au long du mois d’octobre, en s’inspirant de la beauté et de la diversité des insectes.
Vous avez été nombreux l’année précédente à participer à cet évènement créatif ! N’hésitez pas à faire un tour à la galerie 2023 Les réalisations 2023. Cette année 2024, l’OPIE vous a concocté une nouvelle liste :
A vos crayons, feutres, stylos, et tout ce qui vous permettra de créer nos petites bestioles du mois. N’hésitez pas à nous envoyer directement par mail vos œuvres à biodiversite@cergypontoise.fr !
Nous avons le plaisir de vous informer que le jour de la nuit se renouvelle le samedi 12 octobre 2024. Cet événement national est dédié à la sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et à la beauté du ciel étoilé.
Pourquoi cet événement est-il important ?
La pollution lumineuse est un phénomène en constante augmentation dans nos villes et nos campagnes. Elle affecte non seulement notre capacité à observer les étoiles, mais perturbe également la faune nocturne et modifie les écosystèmes naturels. Le Jour de la Nuit est une occasion de redécouvrir la nuit dans toute sa splendeur, sans les lumières artificielles qui nous empêchent d’apprécier la beauté du ciel nocturne.
Le kit de justice lumineuse à l’usage du citoyen – jourdelanuit.fr
Mais qui ulule ? Rendez-vous à Boisemont le samedi 12 octobre !
Le groupe local de la LPO et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise vous proposent une balade à pieds d’environ 2h à Boisemont pour découvrir la faune nocturne et plus particulièrement pour essayer d’écouter les différents ululements des chouettes et hiboux. 15 places sont ouvertes, dès 7 ans, pour cette balade..
Comment et où participer ?
Les inscriptions se font par mail à biodiversite@cergypontoise.fr
Le rendez-vous est devant l’école de Boisemont le samedi 12 octobre à 18h45.
Agissons ensemble
En participant à « Le Jour de la Nuit », vous contribuez à la préservation de notre environnement et à la redécouverte de la nuit. Cet événement est aussi une opportunité pour se rassembler en tant que communauté autour d’une cause commune : la protection de notre patrimoine naturel et de nos cieux étoilés.
Nous espérons que cet évènement vous fera passer une soirée pleine d’émerveillement. Ensemble, faisons un pas vers la reconnexion avec la nature nocturne.
À bientôt sous les étoiles
Retrouvez plus d’activité sur le site Le Jour de La Nuit, des extinctions de lumières, sorties natures, expositions photos, soirées d’astronomie, escapes games, lecture de contes au coin du feu, spectacles et conférences y sont disponibles.
Le parrotie de Perse (Parrotia persica) est un arbuste à feuillage caduc, doté d’un port étalé. Il se distingue en automne par la beauté de son feuillage rouge et orange, nous avons le plaisir d’avoir ces couleurs en échantillon dans l’herbier. Cet arbre doit son nom au médecin naturaliste allemand Friedrich Parrot (1792-1841), qui voyagea en 1829 dans la région d’origine de cet arbre, près de la frontière iranienne, en Turquie, ce qui explique son nom d’espèce « persica« .
Echantillon de parrotie de Perse, Parrotia persica
Ce petit arbre mesure environ 10 mètres de hauteur à l’âge mur; son tronc est court et sa croissance lente. Celui de l’arboretum est encore bien jeune ! Son écorce grise et lisse se fissure en plaques en vieillissant, révélant un bois très dur, ce qui lui vaut le fameux surnom d’« arbre de fer ». Avec ses nombreuses branches, il adopte une forme buissonnante, large et évasée.
Ses feuilles ovales mesurent entre 6 et 10 cm de long et sont d’un vert clair et brillant. En automne, elles se parent de couleurs vives allant du jaune au rouge cramoisi. La moitié supérieure de chaque feuille présente des bords dentelés et arrondis.