La lampsane est une fleur extrêmement commune dans la région. Jardins, trottoirs, sous-bois, champs, … on peut l’observer à peu près partout en fleurs pendant la période estivale.
Elle peut mesurer jusqu’à 80 cm de haut et présente des feuilles différentes entre la base et le sommet de la tige. Les feuilles les plus basses sont lobées (en plusieurs parties) alors que les plus hautes sont entières et lancéolées.
Son nom de Lampsane, emprunté au grec, fait référence à une plante comestible. Souvent en compagnie de l’alliaire ou des pissenlits elle était peut-être consommée en salade avec ses voisins de pousse. Mais il semblerait que ses graines plaisent plus aux poules.
Certains voient dans les bourgeons floraux une forme similaire à celles de mamelons, aussi en français mais aussi dans d’autres langues (comme l’anglais ou l’espagnol) elle est appelée Herbe aux mamelles.
Sources :
Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari
Nous avions commencé à l’aborder dans l’article Pissenlit or not pissenlit ?, les confusions possibles avec le pissenlit sont légions pour le botaniste débutant. Nous allons présenter ici deux de ces faux-amis : la picride épervière et la picride fausse vipérine.
Des fleurs jaunes et des fruits à pappus sur lesquels on a envie de souffler, on a vite fait de penser au pissenlit.
Pourtant ces deux plantes sont finalement bien différentes du pissenlit. Première différence : les Picris forment des tiges qui elles-même se ramifient et portent plusieurs capitules de fleurs jaunes.
Les feuilles sont également différentes. Même si la forme des feuilles peut ressembler à celle de certains pissenlit, les picris ont la particularité d’être très poilus et accrochants. Matthieu en fait régulièrement la démonstration : essayez de poser une feuille de pissenlit sur un tissu et elle glissera, en revanche les feuilles des picris font de très jolis ornements de chemise !
Enfin si ces critères permettent de reconnaître un picris d’un pissenlit, il en faut plus pour différencier les deux espèces. Regardons les feuilles de plus près : celles de la picride épervière sont lisses (bien que toujours très poilues!) alors que celles de la picride fausse vipérine présentent des boursouflures.
Le terme de Picris fait référence au grec Pikros qui signifie « amer ». Sans doute que certains ont dû gouter les picris en salade comme les pissenlits et les ont trouvé encore plus amers. Pour ma part, vu les poils crochus qui recouvrent les feuilles, je ne m’y risquerais pas !
Ces deux espèces sont extrêmement communes dans la région. Entrainez-vous à les repérer !