Que sont les Fringillidés ?
C’est une famille d’oiseaux présente à l’état naturel, en de nombreuses espèces et dans le monde entier (sauf en Australie). En Ile-de-France, nous pouvons compter environ douze espèces différentes aux aspects très distincts pour la plupart.
Ce bel exemple de pinson des arbres mâle juste au-dessus exprime parfaitement la morphologie typique d’un fringille. Ce sont des oiseaux de petite taille, avec une queue échancrée et munis de beaux plumages de couleurs vives et très variées. Le bec est parfaitement adapté à leur régime granivore, il est petit, compact, pointu et dans certains cas il est même croisé. Ces passereaux sont souvent observés en groupe, ils sont très grégaires. Ils ont un vol un peu rebondissant, assez caractéristique de la famille.
Quelques exemples de Fringillidés sur le territoire de l’agglo :
Le chardonneret élégant, à droite sur la photo, est un oiseau haut en couleurs. Son masque rouge sur la tête et ses ailes panachées de noir, de blanc et de jaune vif le rendent presque impossible à confondre.
Avec son beau plastron de couleur rose/rouge, la linotte mélodieuse est encore une fois assez unique en son genre. C’est un oiseau typique des friches, des vergers, des haies bocagères… Tout en restant commune, cette espèce est à ce jour classée comme vulnérable dans la liste rouge des oiseaux nicheurs d’IDF.
Le serin cini voit ses populations drastiquement chuter depuis ces dernières années. En effet il est désormais classé comme étant « en danger » dans notre région. Pourtant qui voudrait voir ce si bel oiseau jaune d’or, disparaitre de nos contrés ? N’hésitez pas à signaler vos éventuelles observations de serin sur le site de Geo-Nat IDF ou sur l’atlas de la biodiversité de l’agglo. Son chant singulier vous permettra de le reconnaitre à coup sûr.
En voilà un oiseau qui porte parfaitement son nom perché dans les branches d’un aulne de l’ile de loisirs. Le tarin des aulnes est un oiseau hivernant aussi jaune que son cousin le serin précédemment cité. En revanche on notera ici la calotte uniformément noire de l’individu, un critère déterminant de l’espèce.
Le beau pinson du nord fréquente des milieux tout à fait variés. C’est un hivernant à rechercher dans les hêtraies, les milieux ruraux, les parcs et jardins urbains, etc… On remarquera le critère du plumage moucheté en dessous des ailes, c’est un bon moyen de reconnaitre l’espèce.
Le verdier d’Europe apprécie se percher à la cime des arbres pour chanter à la vue de tous. C’est un oiseau très commun à la mangeoire que l’on reconnait à son bec rose et son plumage vert olive.
C’est la bonne période pour observer les fringilles. Certains ne sont présents sur notre territoire qu’en hiver, mais tous, en temps que granivores, sont assez friands des graines de tournesol mises à disposition dans les mangeoires. Il reste encore un mois pour participer à Birdlab et tenter de les observer sur vos mangeoires !
Bien que nous n’ayons pas encore eu le privilège de les rencontrer dans l’agglomération, nous pourrions également croiser des espèces telles que : le sizerin cabaret (Acanthis cabaret), le bec croisé des sapins (Loxia curvirostra), le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) et le grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes).
Sources :
Guide Delachaux : Le guide ornitho
Les oiseaux d’Ile-de-France par Pierre Le Maréchal, David Laloi et Guilhem Lesaffre