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L’épipactis à  larges feuilles

Epipactis helleborine – Cergy © CACP – Emilie Périé

Cette jolie fleur qui pousse sur les sols frais, riches et relativement à  l’ombre, comme ici sur les rives des étangs de Cergy est l’épipactis à  larges feuilles. C’est une orchidée assez répandue dans la Région, si ce n’est la plus commune. Elle rejoint l’orchis bouc, l’ophrys abeille, et l’orchis pyramidal parmi les plus observées sur notre territoire.

Fleurs d’Epipactis helleborine © CACP – Emilie Périé

Les couleurs des fleurs sont assez discrètes, et le positionnement à  l’ombre peut rendre la plante difficile à  repérer. Mais les feuilles, larges et ovales, sont assez caractéristiques et permettent de l’identifier rapidement.

Source :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez d’autres orchidées du territoire :

L’orchis brà»lé

Une épipactis sans chlorophylle

Les orchidées sauvages de Cergy-Pontoise et du Vexin Français

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Reconnaissance instantanée : on a testé !

« Comment s’appelle cette plante ? »

Perdre un nom, se retrouver face à  une plante inconnue, ne pas avoir sa clé de détermination sur soi … Des situations que les curieux de nature ont pu vivre plus d’une fois. Reconnaître les plantes qui nous entourent n’est pas toujours aisé. Heureusement il existe aujourd’hui des outils numériques pour assister les naturalistes amateurs, ou confirmés, dans la reconnaissance botanique. Deux applications mobiles d’identification par l’image étaient sur notre banc d’essais : PlantNet et iNaturalist.

Test des applications de reconnaissance à  Cergy © CACP – Emilie Périé

PlantNet est notre candidat français et iNaturalist son challenger américain. Toutes les identifications assistées sont autant de données récoltées pour la recherche, selon le principe des sciences participatives.

Reconnaissance visuelle

Le principe est simple, dans un cas comme dans l’autre, il suffit de prendre une photo du sujet à  identifier. L’application identifie la fleur grâce à  ses caractéristiques visuelles : forme, proportions, couleur, texture, etc. Elle propose ensuite une liste d’espèces plausibles triées par ordre de pertinence et accompagnées d’images pour confirmer l’identification. Charge ensuite à  l’utilisateur de valider ou non l’identification proposée.

Identification de la cardamine hirsute © CACP – Emilie Périé

Dans cet exemple, les deux applications ont reconnu la cardamine hirsute et l’ont proposé en tête de liste. Et ce, même si la photo n’est pas de très bonne qualité !

Capacités de reconnaissance et limites

Les applications, telles que nous les avons testées, sont assez performantes dans l’identification des fleurs. Elles sont même capables de différencier deux espèces dans un même genre, comme pour ces deux lamiers rencontrés sur la pelouse devant le Verger à  Cergy.

Différenciation de Lamium purpureum et Lamium amplexicaule © CACP – Emilie Périé

Pour les observations hors saison, lorsque les fleurs ne sont pas visibles (ou tout simplement inexistantes), ces applications sont aussi capables d’identifier les feuilles et les fruits. La preuve avec cet onagre.

Reconnaissance des feuilles de l’onagre bisannuel © CACP – Emilie Périé

Cette fois-ci, avantage à  PlantNet, iNaturalist ne proposant l’onagre qu’en deuxième position.

Il est important de noter que la performance des applications dépend de leur utilisation. En effet, plus la banque d’images renseignées par les utilisateurs est importante, plus l’algorithme de reconnaissance est efficace. Une plante rare, ou rarement renseignée sera donc moins bien identifiée par les applications. La participation des utilisateurs est donc fortement attendue !

Ces applications sont des outils bien pratiques, mais elles ne dispensent cependant pas de l’utilisation des flores et clés de détermination usuelles en botanique, qui seules permettent une identification certaine.

Et le reste du vivant ?

iNaturalist présente l’avantage de balayer un spectre plus large que PlantNet. L’application couvre aussi les animaux et les champignons. On peut donc par exemple identifier une plante et ses visiteurs. Comme avec cette petite osmie, une abeille sortie aux premières douceurs de cette fin d’hiver venue butiner le mahonia.

Identification de Osmia cornuta par iNaturalist © CACP – Emilie Périé

Nous avons testé ces deux applications mais il en existe probablement d’autres. Faites nous partager vos expériences ! Et surtout n’oubliez pas, les applications seront d’autant plus efficaces que vous y contribuez. Avec l’arrivée du printemps, c’est l’occasion d’aller à  la découverte du nom des fleurs qui vous entourent !

En savoir plus

Des clés de détermination et des flores

Retrouvez nos articles sur les espèces identifiées

L'actualité des jardins

Plantes sauvages d’Ile-de-France

Sans jeter l’opprobre sur les plantes horticoles qui ont toute leur place dans nos jardins, reconnaissons aux plantes indigènes leur parfaite adaptation à  notre terroir et l’extraordinaire richesse de leurs relations avec la faune sauvage. Certaines de ces plantes ont de réelles qualités ornementales et mériteraient d’être plus employées. Dans le but d’inspirer ses jardiniers, la ville de Paris a, en interne, édité un guide pour faire connaître ces végétaux. Il contient de précieuses informations écologiques et pratiques sur chacune des 145 plantes décrites. Ce document peut être téléchargé.

http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2013/11/20/planter-des-vegetaux-indigenes-dile-de-france/

La cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a participé à  l’iconographie de ce livret. Retrouvez cette image dans le guide :

La gesse des pré, photographiée à  Osny, sur les berges de la Viosne.
La gesse des prés, photographiée à  Osny, sur les berges de la Viosne.

Pour mieux connaître les plantes sauvages d’Ile-de-France et les identifier, le deuxième tome de la Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot vient de paraître. Ces deux volumes constituent une référence remarquable, et l’outil indispensable de tous les botanistes franciliens.

http://www.quae.com/fr/r3081-flore-d-ile-de-france-.html

L'actualité de la Nature

Les orchidées sauvages de Cergy-Pontoise et du Vexin français

Ophrys abeille
Ophrys abeille

Roses ou blanches, petites ou grandes, arrondies ou allongées, unies ou bigarrées, les fleurs d’orchidée traduisent l’étonnante diversité de cette famille.

La vie de ces plantes si particulières est fortement conditionnée par le milieu. Leur germination est inféodée à  la présence de certains champignons dans le sol et c’est pourquoi elles ne peuvent pas pousser partout, même si les graines sont dispersées aux quatre vents. Cette symbiose est un phénomène unique issu de millions d’années d’évolution.

Les besoins particuliers des orchidées et la dégradation de leurs milieux expliquent leur rareté et la nécessité d’agir pour les préserver.

Les méthodes de gestion des espaces verts impactent également leur présence. La pratique du fauchage tardif des prairies permet aux orchidées d’amener leurs graines à  maturité. De même, le choix d’une hauteur suffisante de coupe préserve l’intégrité des feuilles, nécessaires à  la reconstitution des réserves souterraines pour la prochaine saison.

Le livret  réalisé par l’agglomération de Cergy-Pontoise en collaboration avec le PNR du Vexin Français a pour vocation d’apporter les clés de détermination des espèces d’orchidées que l’on peut rencontrer à  Cergy-Pontoise et dans le Vexin français. C’est le compagnon idéal pour vos promenades à  la découverte de la biodiversité de ce territoire.

orchis pourpre
Orchis pourpre

Pour le télécharger cliquer sur ce lien : Livret d’identification floristique

couverture livret orchidées