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Bouh, fais-moi peur !

Chenille de Polygonia c-album © CACP – Gilles Carcassès

Sous une feuille d’ortie, j’ai trouvé la chenille du Robert-le diable. J’ai retourné doucement la feuille et en approchant mon appareil photo, elle a pris cette curieuse posture, soulevant son postérieur (la tête est à  gauche sur la photo). Ses appendices épineux ainsi exhibés sont sà»rement dissuasifs pour un certain nombre de prédateurs potentiels.

La rangée de « hublots » le long de ses flancs, ce sont des stigmates. C’est par là  qu’elle respire.

Un monstre à  deux têtes ?

Chenille de Polygonia c-album (détail) © CACP – Gilles Carcassès

En insistant dans mon approche, elle a bombé le dos. J’ai cru y voir le dessin d’un monstre à  deux têtes, aux bras épineux !

Quel papillon deviendra cette singulière chenille ?

Le papillon qui succèdera à  la chenille doit son surnom de Robert le diable à  sa couleur de feu et à  la découpe à  la diable (c’est-à -dire désordonnée) de ses ailes. Pour ce qui est de son nom scientifique, on distingue nettement le « c-album » (une lettre c blanche) sur le dessous de son aile postérieure.

Polygonia c-album © CACP – Gilles Carcassès

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