Sous une feuille d’ortie, j’ai trouvé la chenille du Robert-le diable. J’ai retourné doucement la feuille et en approchant mon appareil photo, elle a pris cette curieuse posture, soulevant son postérieur (la tête est à gauche sur la photo). Ses appendices épineux ainsi exhibés sont sà»rement dissuasifs pour un certain nombre de prédateurs potentiels.
La rangée de « hublots » le long de ses flancs, ce sont des stigmates. C’est par là qu’elle respire.
Un monstre à deux têtes ?
En insistant dans mon approche, elle a bombé le dos. J’ai cru y voir le dessin d’un monstre à deux têtes, aux bras épineux !
Quel papillon deviendra cette singulière chenille ?
Le papillon qui succèdera à la chenille doit son surnom de Robert le diable à sa couleur de feu et à la découpe à la diable (c’est-à -dire désordonnée) de ses ailes. Pour ce qui est de son nom scientifique, on distingue nettement le « c-album » (une lettre c blanche) sur le dessous de son aile postérieure.
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