L'actualité de la Nature

Le repas du lampyre

Au parc des Larris, lors d’une sortie avec l’école primaire, les enfants ont trouvé un escargot tout rabougri. Que lui est-il arrivé ?

Escargot tout rabougri et Lampyris noctilula – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En regardant de plus près, nous nous rendons compte qu’à  l’intérieur de sa coquille, l’escargot tout rabougri n’est pas seul. Une larve de Lampyris noctiluca en sort également. Le nom latin est un peu compliqué mais les enfants connaissent bien son nom français : c’est la plus commune des 10 espèces de vers luisants ! Mais que fait cette larve dans la coquille de l’escargot, se demandent les enfants ?

Larve de Lampyris noctiluca © CACP – Gilles Carcassès

La réponse est simple : un festin ! Les larves de vers luisants se nourrissent d’escargots et de limaces. L’aspect liquéfié de cet escargot est dà» aux sucs digestifs que la larve lui injecte pour pouvoir le manger. Petite particularité : chez les vers luisants seules les larves se nourrissent, les adultes ne s’occuperont que de la reproduction. Voici encore une larve, la tête plongée dans un escargot à  déguster.

Lampyris noctiluca plongée dans un escargot © CACP – Gilles Carcassès

Les vers luisants (ou lampyres) sont des insectes de l’ordre des coléoptères. Comme tous les insectes, les larves muent (une ou plusieurs fois) pour donner les formes adultes. Chez le lampyre ces mues ont lieu au cours de l’hiver et du printemps et les adultes émergent à  l’été.

Larve de lampyre © CACP – Gilles Carcassès

Il faudra donc attendre le mois de juillet prochain pour retrouver les petits lampions verts de nos jardins, qui ne sont autres que les signaux de la femelle indiquant au mâle qu’elle est prête pour la reproduction. D’ici là , si vous reconnaissez la larve assez caractéristique de Lampyris noctiluca, signalez-la dans l’observatoire des vers luisants ! La canicule de 2019 ayant fortement impacté les gastéropodes, le suivi de leur prédateur en est d’autant plus important. Les vers luisants connaissent une forte régression des populations, tout élément susceptible de participer à  leur sauvegarde est le bienvenu.

Et puisque la période s’y prête, je vous laisse sur ce très joli conte de Noà«l dont les stars sont d’autres Lampyridae, les lucioles : Au pays des pommes et des lucioles, par Joà«l Tribhout.

Pour aller plus loin :

Ecologie du ver luisant, dans l’Observatoire des vers luisants

Larves de lampyre, par insecte.net

Le ver luisant, par insecte.net

Retrouvez dans nos articles :

Le portrait du ver luisant

L’observatoire des vers luisants

Agenda, L'actualité de la Nature

Joyeux Noà«l 2019

Rameaux de houx – parc du château de Menucourt © CACP – Léo Micouin

Des couleurs de Noà«l

Le houx est une plante que l’on associe souvent à  Noà«l. Du fait de son feuillage persistant et de sa fructification hivernale, le houx participe à  la coloration des paysages durant la période des fêtes. Ses feuilles vertes brillantes et ses boules rouges ornent fréquemment les portes dans les couronnes de Noà«l. Mais quand elles restent sur l’arbuste ces petites baies font le bonheur des oiseaux migrateurs, comme les grives. Tout le monde profite du festin de fin d’année ! On espère que vous aussi.

L’équipe de Nature en ville à  Cergy-Pontoise vous souhaite un très joyeux Noà«l.

Pour en savoir plus :

Le houx, une plante de Noà«l, par l’ENS Lyon

Non classé

Les coulisses du blog

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de vous montrer l’envers du décor. Voyons un peu comment nos naturalistes ont procédé cette année.

Faire preuve de patience

Prendre LA bonne photo demande du temps pour associer la proximité du sujet (surtout s’il bouge!), le bon angle et la bonne lumière.

Gilles et le pic vert – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Ne faisons pas de bruits, attendons que le pic vert approche …

De précision

Pour être sà»rs de nos déterminations et vous en présenter les résultats, il nous faut des photos les plus détaillées possibles. Et pour cela, être au plus proche des sujets, qui ne sont pas toujours coopératifs.

Gilles et le grand bombyle – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Cette mouche ne se pose donc jamais ?!

Emilie et l’œdipode turquoise – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Va-t-il montrer ses ailes bleues ?

Léo et le trèfle rampant – Cergy © CACP – Emilie Périé

Comme ça on ne le confondra plus avec le trèfle des prés !

Gilles et la thècla de la ronce – Moisson © CACP – Emilie Périé

Ce papillon est vraiment magnifique !

Emilie et le cyclamen coum – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

à‰tranges ces fleurs roses en hiver …

Léo et le Cyathus olla – Cergy © CACP – Emilie Périé

Quel est donc ce drôle de champignon ?

Et de dévouement

Trouver la petite bête, l’indice quant à  la détermination d’une plante ou celle d’un champignon suppose parfois de se mettre dans des situations inattendues. Mais nous le faisons bien volontiers !

Emilie et la renoncule à  pinceaux – Osny © CACP – Gilles Carcassès

A-t-elle des poils cette renoncule ?

Nous espérons que notre travail aura su satisfaire votre curiosité de nature et nous vous promettons encore plein de belles découvertes pour l’année à  venir !

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L'actualité de la Nature

La galle de l’érable

Un insecte hyménoptère

Galles sur une feuille d’érable sycomore (Acer pseudoplatanus)- Puiseux-Pontoise © Léo Micouin

Nous devons ces galles à  Pediaspis aceris, un insecte hyménoptère de la famille des Cynipidés. Chez cet insecte, les adultes sont divisés en deux catégories : des individus sexués capables d’effectuer une reproduction mâle/femelle et des femelles asexuées qui se reproduisent par clonage.

Au début de l’été, les adultes sexués pondent leurs œufs à  la surface des feuilles, des tiges et des bourgeons de l’érable alors que les femelles asexuées préfèrent les racines. De ces œufs naissent des larves blanchâtres qui causent l’apparition de ces excroissances brunes et sphériques, visibles sur les photos. Les galles de Pediaspis aceris sont fréquentes sur l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) mais nous les avons aussi observées sur l’érable champêtre (Acer campestre).

Pediaspis aceris est également présent sur l’érable champêtre (Acer campestre) – Peyreleau © CACP – Gilles Carcassès

La larve se nourrit des tissus de la galle jusqu’à  atteindre son stade adulte. Une fois atteint, l’insecte se fraye un passage à  travers la paroi de la galle et laisse un petit trou derrière lui.

Sorties des galles sur l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus)- Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Pediaspis aceris, par Plants Parasites of Europe

Cynipidae, par Ephytia

Les insectes gallicoles, par aramel.free.fr

Retrouvez d’autres articles sur les galles :

Les galles de cécidomyies

La galle en bourse de l’orme

Carnet de galle

L'actualité de la Nature

Nids d’oiseaux

De drôles de nids !

Nids d’oiseaux – Cergy © CACP – Léo Micouin

Lors de notre dernière sortie à  la plaine des Linandes de Cergy, près du village des Schtroumpfs, nous avons observé ces petits nids d’oiseaux. Cela nous a cependant surpris car ceux-ci étaient minuscules, abondants, et leurs œufs étaient disposés dans un désordre sans nom. Quel genre d’oiseau laisserait ses œufs à  l’abandon de la sorte ? Serait-ce là  l’œuvre des petits êtres bleus ?

La réalité est encore plus surprenante à  mes yeux : il s’agit de Cyathus olla, un champignon à  l’allure peu commune que l’on retrouve souvent sur les paillages de BRF (Bois Raméal Fragmenté).

Cyathus olla – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les petits « œufs » que vous voyez dans les coupoles sont en réalité des péridioles, les organes de fructification du champignon. Lorsque le temps est pluvieux et qu’une goutte d’eau tombe dans la coupole, les œufs sont expulsés à  plus ou moins longue distance du nid.

Après un atterrissage hasardeux, le péridiole s’accroche à  son nouveau support (plante, roche, meuble de jardin…) à  l’aide d’un fil gluant. Il pourra par la suite libérer ses spores et ainsi assurer la dispersion de l’espèce.

Péridioles de Cyathus olla – Parc des Linandes © CACP – Emilie Périé

Surprenant, n’est-ce pas ?

La photo mystère de janvier 2018

Cette nouvelle observation semble concorder avec la photo mystère irrésolue du 5 janvier 2018. En fin de compte, n’aurions-nous pas affaire à  un péridiole ?

Sources :

Péridiole, par Jardinier paresseux

Cyathus olla, par Société mycologique de la Côte-d’Or

Retrouvez un autre article sur les champignons :

Les champignons du BRF

L'actualité de la Nature

Araignée du soir, espoir

Zoropsis spinimana femelle – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Et pas n’importe quelle araignée : Zoropsis spinimana, femelle ! Il y a tout juste un an, Gilles présentait le mâle de cette espèce et espérait avoir l’occasion de croiser la femelle. C’est chose faite. Et il n’avait pas menti, elle est effectivement bien plus imposante que le mâle, comme souvent chez les araignées.

La zoropse à  patte épineuse est parfois appelée l’araignée Nosferatu, en référence aux motifs de son céphalothorax. C’est une paréidolie fréquente, beaucoup y voient les traits du vampire Nosferatu. Vous aussi ?

Paréidolie de Nosferatu sur l’abdomen de Zoropsis spinimana © CACP – Gilles Carcassès

Cette marque n’est heureusement pas porteuse de malédiction, bien au contraire. La zoropse à  patte épineuse, habitante des maisons présente deux avantages : elle ne tisse pas de toile et elle chasse les insectes et autres araignées de la maison. Une vraie fée du logis !

Pour en savoir plus :

Zoropsis spinimana, par l’INPN

Les araignées de nos maisons, par l’ANCA

Différencier les mâles des femelles chez les araignées, par Science Infuse

Retrouvez d’autres paréidolies dans nos articles :

Le lamier amplexicaule

La noctuelle de l’arroche

La cicadelle de l’érable

L'actualité de la Nature

Les belles chenilles de l’année 2019

Nous vous présentions hier quelques-uns des papillons, dans leur forme adulte, qui font la diversité de notre territoire. Mais leurs chenilles n’en sont pas moins éclectiques. Voici quelques-unes des plus belles chenilles que nous avons observées cette année.

Les colorées

La célèbre chenille du machaon :

La chenille du machaon, Papilio machaon © CACP – Gilles Carcassès

La belle chenille de la goutte de sang :

La chenille de la goutte de sang, Tyria jacobaeae © CACP – Gilles Carcassès

Les poilues

La chenille de la piéride du chou qui fait le festin des mésanges :

La chenille de la piéride du chou, Pieris brassicae © CACP – Gilles Carcassès

Les toutes velues chenilles de la livrée des prés :

Des chenilles de la livrée des prés, Malacosma castrensis © CACP – Emilie Périé

Une épineuse

La chenille du paon de jour :

La chenille du paon de jour, Aglais io © CACP – Emilie Périé

Une suspendue

La chenille de la phalène brumeuse en descente le long d’un fil de soie pour préparer sa nymphose sous terre.

La chenille de la phalène brumeuse, Operophtera brumata © CACP – Gilles Carcassès

Le petit monde des papillons nous offre bien des merveilles …

Retrouvez dans nos articles d’autres histoires de chenilles :

Le compagnon accompagné

Le dessert des mésanges

Le temps des chenilles

L'actualité de la Nature

Les beaux papillons de l’année 2019

Au cours de l’année 2019 nous avons photographié pas moins de 78 espèces de papillons différentes. Voici une sélection de couleurs, de formes et de tailles variées pour illustrer la diversité de notre territoire.

La thécla de la ronce

Callophrys rubi, la thécla de la ronce © CACP – Gilles Carcassès

Callophrys rubi, la thécla de la ronce sur une fleur d’euphorbe.

Le paon de jour

Aglais io, le paon de jour © CACP – Emilie Périé

Aglais io, le paon de jour sur une fleur d’Erigeron annuus.

La sésie de l’oseille

Pyropteron chrisidiformis, la sésie de l’oseille © CACP – Alexandra Marques

Pyropteron chrisidiformis, la sésie de l’oseille sur une fleur de matricaire.

Le souci

Colias crocea, le souci © CACP – Gilles Carcassès

Colias crocea, le souci sur une fleur de gesse (Lathyrus latifolia).

L’écaille mendiante

Diaphora mendica, l’écaille mendiante © CACP – Gilles Carcassès

Diaphora mendica, l‘écaille mendiante sur une tige de cirse.

La zygène de la filipendule

Zygena filipendulae, la zygène de la filipendule © CACP – Gilles Carcassès

Zygena filipendulae, la zygène de la filipendule sur une fleur de marguerite.

Le collier de corail

Aricia agestis, le collier de corail © CACP – Alexandra Marques

Aricia agestis, le collier de corail sur une fleur de centaurée.

Aethes tesserana

Aethes tesserana © CACP – Gilles Carcassès

Aethes tesserana sur une feuille de tanaisie (Tanacetum vulgare).

L’acidalie ornée

Scopula ornata, l’acidalie ornée © CACP – Emilie Périé

Scopula ornata, l’acidalie ornée dans la rosée des luzernes.

Le crambus du pin

Catoptria pinella, le crambus du pin © CACP – Gilles Carcassès

Catoptria pinella, le crambus du pin sur une feuille d’aubergine.

La sylvaine

Ochlodes sylvanus, la sylvaine © CACP – Gilles Carcassès

Ochlodes sylvanus, la sylvaine sur une feuille d’ortie.

Retrouvez les portraits de leur compagnons de l’année :

L'actualité de la Nature

Une biodiversité qui se porte bien !

Je suis allé pour vous à  Paris aux rencontres nationales Lichens Go ! C’est un nouveau programme de science participative dédié au suivi des lichens sur le tronc des arbres en ville.

Détermination de lichens avec la clé de Lichens Go ! © CACP – Gilles Carcassès

J’ai révisé les critères de détermination des espèces les plus courantes : c’est dur mais avec une bonne loupe on peut y arriver.

Le recueil des données Lichens Go ! sur un tronc de paulownia place Jussieu © CACP – Gilles Carcassès

Ensuite je me suis exercé aux travaux pratiques sur le terrain. On a créé un attroupement de curieux…

Et l’après-midi, des conférences très intéressantes ont complété notre érudition sur le sujet. Comme pour les oiseaux et les insectes, je m’attendais à  ce que l’on nous annonce le déclin de la diversité des espèces de lichens. Mais non ! Les lichens des troncs d’arbres en ville se portent comme des charmes. Pour preuve ce graphique extrait de la présentation de Simon Rivart, chercheur à  l’UMS Patrimoine Naturel :

Le nombre d’espèces de lichens est en nette progression à  Paris depuis 1981. Les suies de la combustion du charbon, puis le SO2 de celle des fiouls lourds avaient eu raison de la diversité lichénique de la capitale. Et si la pollution de l’air urbain n’a pas disparue, il faut bien reconnaître que l’impact dramatique des pluies acides sur la végétation est derrière nous.

Xanthoriz
Xanthoria parietina sur le tronc d’un hêtre – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez notre autre article :

Lichens

Liens utiles :

Clé de détermination de Lichens Go !

Protocole Lichens Go !

Retrouvez trois exposés sur les lichens lors des rencontres naturalistes 2018 :

Les lichens de la région àŽle-de-France, par Rémi Poncet

à‰volution temporelle des cortèges lichéniques du 19è siècle à  aujourd’hui à  Paris et à  l’Arboretum de Chevreloup, par Simon Rivart

Le programme de Sciences participatives Lichen Go ! par Simon Rivart

L'actualité de la Nature

Bilan 2019 de nos observations ornithologiques

Pinson femelle, Fringilla coelebs © CACP – Emilie Périé

Comme chaque année, nous avons participé au Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) en avril et mai, afin d’avoir un aperçu de la faune nicheuse sur le territoire de Cergy-Pontoise.

Retrouvez dans notre rapport STOC 2019 tous les détails du comptage.

Voici quelques-uns des faits marquants de l’année :

Quinté gagnant

à‰tourneau sansonnet, Sturnus vulgaris – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

De façon peu surprenante, les effectifs de nos comptages de printemps ont été dominés par les espèces vivant en colonies ou se regroupant en dortoir : les pigeons ramiers, les étourneaux sansonnets, les moineaux domestiques, les pies bavardes et les martinets noirs. Ce résultat, bien qu’attendu, est rassurant au regard des tendances nationales de ces oiseaux. L’étourneau par exemple a vu ses populations réduire de 18 % depuis 2001.

Nouvelles venues

Aigrette garzette, Egretta garzetta © CACP – Gilles Carcassès

Cette année c’est l’aigrette garzette qui nous a fait l’honneur de sa visite sur le territoire. Elle n’avait encore jamais été recensée dans nos comptages de printemps.

En dehors de la période de protocole il nous arrive aussi de faire de belles rencontres, comme celle du bruant zizi au début de l’année !

Bruant zizi mâle, Emberiza cirlus – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Quelques tendances

Au niveau national les tendances générales sont à  la baisse avec une perte de 6,6 % des effectifs totaux d’oiseaux sur la période 2004-2019. C’est également le cas pour plusieurs espèces du territoire.

Mésanges à  longue queue, Aegithalos caudatus – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les effectifs de mésanges à  longue queue ont diminué de 17 % depuis 2001.

Linotte mélodieuse, Linaria cannabina © CACP – Emilie Périé

Ceux de la linotte mélodieuse ont diminué de 14 % sur la même période.

Mais, quelques bonnes nouvelles sont à  noter.

Fauvette à  tête noire, Sylvia atricapilla – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les populations de fauvette à  tête noire sont en hausse de +24% depuis 2001.

De plus, une récente étude menée à  partir des résultats du STOC sur les réserves naturelles montre que dans ces espaces protégés les effectifs ont augmenté de 12,5 % ! Il serait intéressant d’avoir une étude similaire sur notre territoire voisin qu’est le Parc Naturel Régional du Vexin Français.

A la mangeoire

Outre le STOC, il existe d’autres protocoles qui permettent de suivre les populations d’oiseaux tout au long de l’année. Par exemple, avec BirdLab et Oiseaux des Jardins nous avons observé les oiseaux qui passent l’hiver chez nous, comme le verdier d’Europe.

Verdier d’Europe à  la mangeoire – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Des migrateurs

Enfin, parmi les oiseaux que nous observons il y en a qui se contentent de traverser notre territoire pendant leur migration hivernale. Cet hiver nous avons ainsi croisé la route du pipit farlouse, du bruant des roseaux et de la grive mauvis.

Pipit farlouse, Anthus pratensis – Cergy © CACP – Emilie Périé

Sources :

Les résultats du STOC de 2001 à  2018, par VigieNature

L’étude sur les réserves naturelles, par VigieNature

Retrouvez les oiseaux de l’année dans nos articles :

Les oiseaux du Parc des Arènes

Le tarier pâtre

Le retour du merle

Le rouge-queue noir

La buse variable

Ainsi que nos observations des années précédentes :

Observations 2018

Observations 2017

Observations 2016