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Le pic épeiche

Pic ! Pic ! Pic ! Pic ! Suivis de quelques tambourinement dans un vieux tronc sec, voilà des sons que l’on entend régulièrement dans la plupart de nos boisements dans la région. Mais d’où provient tout cet orchestre ? C’est pourtant tout simple, dans toute sa cacophonie le musicien nous fait part de son nom : le pic !

Dendrocopos major – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et c’est plus précisément le pic épeiche / Dendrocopos major qui nous réserve ces étonnantes façons de s’exprimer. Il est certainement, dans sa famille des PICIDAE, l’espèce la plus commune de notre région.

Loge de pic épeiche – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le pic épeiche, comme tous les autres pic, est un oiseau cavernicole qui creuse son propre nid (ou loge) dans une tronc d’arbre abimé à l’aide de son puissant bec. Il habite toute sorte de forêts qu’elles soient principalement composées de feuillus, de résineux ou qu’elles soient mixtes.

Dendrocopos major – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Son régime alimentaire se compose essentiellement de larves d’insectes xylophages (mangeurs de bois) durant la belle saison et de graines d’arbres et arbustes forestiers en hiver. Il est également possible d’observer le pic épeiche à la mangeoire étant donné qu’il apprécie les graines de tournesol riches en lipides que l’on y dispose régulièrement.

Dendrocopos major © CACP – Emilie Périé

La principale différence que l’on peut établir avec son cousin le pic mar avec qui il est parfois confondu en raison d’un cri similaire, c’est la calotte. Celle du pic épeiche, pour ce concerne le mâle, est noire avec uniquement une petite bande rouge derrière la tête, tandis que celle du pic mar est intégralement rouge.

Dendrocoptes medius, le pic mar – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Sources :

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres articles sur les PICIDAE de chez nous :

Petit pic, le pic épeichette

Le pic vert

Le pic noir

Le pic mar

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Galerie d’euphorbes

Le genre Euphorbia, qui donnent d’ailleurs son nom à la famille à qui il appartient : les EUPHORBIACEAE, est composé de plantes extrêmement variables physiquement. En effet sur certains continents tels que l’Afrique ou l’Amérique du sud, les euphorbes prennent des formes d’arbustes voire même de cactus. Par chez nous en Ile-de-France, nous pouvons compter environ une quinzaine d’espèces exclusivement herbacées ou très légèrement ligneuses avec une caractéristique commune : une inflorescence verte en forme de coupelle appelée cyathe. Cela leur donne une allure assez particulière et facilement reconnaissable.

Euphorbia myrsinites (plante d’ornement non-indigène) – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Pour ce qui concerne le territoire de l’agglomération, nous avons à ce jour pu y rencontrer sept espèces communes voire très communes dans la région.

Euphorbia helioscopia, l’euphorbe réveille-matin – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe réveille-matin est très largement répartie sur l’ensemble de la région, surtout en milieux anthropisés. Elle est reconnaissable au premier coup d’œil grâce à ses feuilles alternes et dentées.

Euphorbia peplus, l’euphorbe des jardins – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe des jardins est à peu près aussi commune que l’euphorbe réveille-matin avec qui elle est souvent confondue. Pour faire la différence entre les deux, rien de plus simple que de regarder les feuilles : à marges lisses pour celle des jardins et à marges dentées pour la réveille-matin .

Euphorbia cyparissias, l’euphorbe petit-cyprès – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe petit-cyprès porte parfaitement son nom avec ses nombreuses petites feuilles effilées typiques. Celle-ci est moins répandue que les deux espèces précédentes tout en restant tout de même assez commune.

Euphorbia exigua, l’euphorbe exigüe – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe exigüe ou fluette porte pour le coup également bien son nom, cette plante commune dans les moissons, jachères, potagers, friches… est une des plus petites qui soit par chez nous.

Euphorbia lathyris, l’euphorbe épurge – © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe épurge est d’origine sud-européenne, d’Afrique septentrionale et de Chine et est intégralement naturalisée et en expansion dans tout le Bassin Parisien. On la reconnait aisément à son port dressé et à sa grande taille (jusqu’à 1m20).

Euphorbia amygdaloides, l’euphorbe des bois – © CACP – Gilles Carcassès

Comme en témoigne les plantes autour, cette euphorbe est une plante typique des milieux forestiers, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle se nomme l’euphorbe des bois. Cette espèce peut parfois être légèrement ligneuse à sa base.

Euphorbia esula subsp. saratoi, l’euphorobe de Sarato © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe de Sarato est une plante assez rare malgré le fait qu’elle soit naturalisée et en expansion dans la région. Les longues feuilles étroitement effilées sont typiques de cette sous-espèce.

Sources :

Tela Botanica

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres galeries de végétaux :

Galerie de luzernes

Galerie de véroniques

Galerie de fabacées

Galerie de trèfles

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Le grand retour de BirdLab

Winter is coming ! Et le fabuleux protocole BirdLab arrive avec !

Grand banquet à la mangeoire – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Le 15 novembre c’est demain mais c’est aussi essentiellement le retour annuel du fameux protocole de science participative BirdLab mis en place par le Muséum national d’Histoire naturelle.

En plus d’avoir le privilège d’observer nos petites boules de plumes préférées au jardin nous participons à la recherche scientifique. Que demander de mieux ?

Voici les quelques règles à respecter pour participer au protocole :

Les 8 commandements de BirdLab

Alors ? Qu’aurez-vous le privilège de pouvoir observer cette année ? N’hésitez pas à partager vos différentes observations sur l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise.

Et surtout, pas une seule miette de pain à la mangeoire, uniquement des graines de tournesols ou des boules de graisses.

Erithacus rubecula – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Bonnes observations !

Pour plus d’informations :

BirdLab sur VigieNature.fr

Birdlab.fr

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La prêle des marais

Cousine un peu moins commune de la prêle des champs, la prêle des marais est une indigène de notre territoire dans la plupart des milieux humides.

Equisetum palustre – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Comme son nom l’indique on la retrouve le plus souvent sur les bords des mares et des étangs mais elle peut également se développer dans des milieux avec une présence en eau plus faible comme les prairies humides et les fossés. C’est d’ailleurs à ce moment précis qu’il ne faudrait pas la confondre avec la prêle des champs avec qui elle peut tout à fait cohabiter dans ce genre d’habitats.

Section des tiges d’Equisetum palustre à gauche et Equisetum arvense à droite – © CACP – Emilie Périé

Toutefois notre espèce du jour peut se différencier par la taille, 20 à 50 cm pour la prêle des marais quant à 10 à 40 cm pour celle des champs, mais aussi par la forme et les ornementations intérieures creuses des tiges.

Equisetum palustre – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur les prêles :

La prêle des champs

La grande prêle

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Le retour du cercope

Bravo à ceux qui ont reconnu le cercope à genoux rouges !

Cercopis intermedia © CACP – Emilie Périé

Même caché derrière sa feuille de lampsane on pouvait distinguer la tache rouge sur les genoux de ce joli insecte, tout à fait aux couleurs d’Halloween ; bien qu’on l’ait observé au mois de mai durant la Fête de la Nature.

Couple de Cercopis intermedia © CACP – Gilles Carcassès

Le cercope à genoux rouges n’est pas l’espèce la plus courante de la région, pourtant on la retrouve de plus en plus régulièrement dans le Val d’Oise. Les nouvelles températures dans les environs doivent lui siéent.

Pour aller plus loin :

Les cercopes, par ZoomNature

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Les expositions nature

Dans cette rubrique vous trouverez la liste des différentes expositions (au format physique et numérique) proposées par la Direction des Espaces Naturels et Milieux Aquatiques de la CACP et l’ensemble des visuels.

Vous trouverez ici la liste détaillée au format PDF et ci-dessous les versions numériques de toutes les expositions pour prévisualisation ou téléchargement.

Dans le cas où vous seriez intéressés par l’une de ces expositions, rien de plus simple que de nous envoyer le formulaire de réservation rempli et signé à l’adresse suivante : biodiversite@cergypontoise.fr. Les expositions au format physique sont à venir chercher dans les locaux de l’agglomération et sont réservées aux acteurs du territoire de la CACP.

Expositions (avec ou sans quizz) :

Quizz :

Fiches thématiques (format A5) :

Livrets, dépliants et flyers :

Autres types d’exposition ou activités :

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Dans les yeux des araignées

Tu as de beaux yeux tu sais ?

Ce n’est sans doute pas une phrase que vous envisagiez dire à la prochaine araignée que vous allez croiser. Et pourtant, les yeux des araignées sont fascinants quand on prend le temps de les regarder. Si la grande majorité des espèces ont 8 yeux (4 paires) certaines en ont 6, 4, 2 voire même aucun. En tout cas, toujours en nombre pair, sinon c’est qu’il y a eu un accident.

Outre leurs nombres ce sont leurs tailles et leurs emplacements sur la tête de la bête qui sont intéressants. En observant le positionnement des yeux d’une araignée on peut déterminer à quelle famille elle appartient. En version artistique (et pas à l’échelle!) voici ce qu’un guide non exhaustif peut donner :

Les yeux des araignées par famille © Thomas Shahan

Les motifs formés par les 8 yeux sont extrêmement variés. Et si vous avez peur d’oublier qui est qui, j’ai déjà vu des arachnologues porter ce guide en T-shirt !

Regarde moi dans les yeux, je saurais qui tu es

Dans la famille des Araneidae, un carré central et deux paires excentrées d’yeux très serrés :

Araniella cucurbita © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Lycosidae, une ligne de quatre petits yeux bien serrés surmontée de deux grands yeux centraux et encore deux yeux derrière la tête :

Pardosa sp. © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Pisauridae, une ligne de quatre petits yeux bien horizontaux surmontée d’une ligne courbe de quatre yeux plus grands et plus espacés :

Pisaura mirabilis © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Salticidae, deux grands yeux centraux accompagnés de deux moyens et quatre petits yeux derrière la tête (très subjectivement, le regard le plus mignon du monde des arachnides) :

Marpisa muscova © Gilles Carcassès

Dans la famille des Tetragnathidae, deux rangées de quatre bien alignés :

Tetragnatha extensa © CACP – Emilie Périé

Saurez-vous reconnaître la prochaine araignée que vous croiserez ?

A vos crayons !

En ce 31 octobre, c’est le dernier jour du défi Insektober lancé par l’OPIE (Office Pour les Insectes et leur Environnement). Aujourd’hui on vous propose de dessiner une araignée sauteuse. Voici un modèle de chez nous :

Heliophanus cupreus © CACP – Gilles Carcassès

Mais pour plus de couleurs dans vos dessins vous pouvez aller voir du côté des araignées du genre Maratus, ébahissement garanti !

Retrouvez dans cet article :

Les différentes toiles des araignées

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Galerie de luzernes

Répondant au nom de genre Medicago, les luzernes sont des plantes très semblables aux trèfles du genre Trifolium, que nous avons déjà présentés dans une galerie précédente. Les trèfles et les luzernes font d’ailleurs partie de la même famille, celle des FABACEAE. Dans cet article, nous allons présenter les 4 espèces les plus communes de la région.

Medicago lupulina – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne lupuline, Medicago lupulina, que l’on peut également appelée minette est de nos jours la plus répandue et la plus commune de tout le territoire où elle y est d’ailleurs indigène. Elle fleurit de mai à septembre en petites têtes compactes de nombreuses fleurs jaunes qui laissent par la suite apparaître des fruits rabougris plus ou moins courbés et réniformes.

Medicago arabica – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne tachetée, Medicago arabica, naturalisée par chez nous, est une des espèces les plus simples à reconnaitre du genre. En effet comme son nom l’indique ses feuilles possèdent des folioles munis d’une tache pourpre en leur centre. Comme il n’est pas impossible de trouver certains individus sans taches, on peut également noter que les inflorescences ne présentent que 1 à 6 fleurs en moyenne comparément à la luzerne lupuline qui peut en avoir jusqu’à 40 voire 50 dans certains cas.

Medicago sativa subsp. sativa – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne cultivée, Medicago sativa, totalement naturalisée en Ile-de-France, est remarquable autant par sa taille (jusqu’à 90 cm) que par sa floraison unique de couleur violette. Elle s’est largement répandue sur la région car elle est cultivée en tant que fourrage et engrais vert.

Medicago minima – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et enfin la luzerne naine ou petite luzerne, Medicago minima, est l’espèce la moins commune des quatre. Elle est assez semblable à Medicago lupulina mais en plus réduite et avec des fruits munis de d’épines fines et crochues.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Medicago lupulina, Medicago arabica, Medicago sativa subsp. sativa, Medicago minima.

Retrouvez ici d’autres galeries :

Galerie de trèfles

Galerie de véroniques

Galerie de fabacées

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Des chouettes et des noix

Et non pas des chouettes à la noix, attention ! C’est un très beau projet (et même un très chouette projet !) mené en partenariat avec la Ville de Maurecourt et la LPO : sur le plateau agricole ce sont trois nouveaux nichoirs à chouettes chevêches qui sont venus compléter l’offre en habitat pour cette espèce en déclin.

Quel rapport avec les noix ?

Noix de Juglans regia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

C’est très simple, les trois nichoirs ont été installés dans des noyers.

Les noyers de Maurecourt sont des arbres déjà grands et capables d’abriter diverses espèces. Mais à la différence d’autres essences, comme les poiriers ou les platanes, les noyers font peu de trous dans les troncs en vieillissant. Or ces cavités sont le refuge idéal de la petite chouette qu’est la chouette chevêche. Alors à défaut de vieux poiriers dans le secteur nous avons installés des cavités artificielles dans les noyers.

Nichoir à chevêche artificiel – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

On sait que 5 couples de chevêches nichent dans les environs, dont les plus proches sont au château du Fay, à la Ferme Bellefontaine et à la Ferme d’Ecancourt. On espère ainsi que des jeunes des années précédentes de ces couples pourront venir s’installer à Maurecourt et participer au développement de la population locale de la Chevêche d’Athéna.

Chouette chevêche d’Athéna à la ferme Bellefontaine – Maurecourt © Eric Grosso

L’endroit nous paraît idéal pour l’installation du petit rapace (espace ouvert pour la chasse, nichoir à la bonne taille et abrité des principales pluies), mais, nous ne sommes pas des chouettes… Peut-être qu’elles ne partageront pas notre avis. En tout cas nous reviendrons régulièrement vérifier si les nichoirs sont occupés.

Le plateau agricole et ses noyers – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans ces articles :

Des informations sur les chouettes du territoire

Une action de renaturation sur le territoire de Maurecourt

D’autres types de nichoirs sur l’agglomération