Le service espaces verts de la ville de Courdimanche organise une démonstration d’outils de désherbage alternatif et de fenaison, le 19 Mars 2014. Le blog Nature en ville à Cergy-Pontoise se fait le relai de cette information auprès des services espaces verts et des collègues ou élus des villes qui seraient intéressés pour venir voir l’outillage et son fonctionnement.
Rendez-vous : à 14h au terrain de boules de Courdimanche, rue des Ecoles (à côté du foyer rural)
Liste des Matériels présentés :
Cellule RAPID 9cv + 13 cv + 21 cv
Désherbeur de chemin LIPCO 0,90 cm pour cellule hydrostatique
Désherbeur LIPCO 1,25 m pour attelage 3 points AR
Mono-brosse de désherbage
Matériel pour désherbage thermique Type Charoflam 38
Materiel de fauchage et de fenaison : barre de coupe, andaineuse, presse à balles
A quoi servent les ocelles, ces faux yeux colorés qui ornent les ailes de nombreuses espèces de papillons ? L’observation nous donne ici un indice : ce paon de jour a une aile abîmée, comme si elle avait subi l’attaque d’un oiseau, à l’endroit exact d’un ocelle. Selon cette hypothèse l’ocelle agirait comme un leurre, permettant la survie de l’insecte en cas de prédation.
Les paons de jour passent l’hiver à l’état adulte en hibernation dans des abris naturels, des granges, des greniers et se réveillent aux premiers beaux jours. On les voit voleter depuis un mois déjà .
Mais que fait-il là ce cranson ? C’est une plante rare, spécialiste des dunes et des falaises du littoral. Quel rapport avec le terre-plein central de la N184 ? La réponse est dans le sol : le sel ! Cette plante halophile tolère les fortes concentrations salines dues aux embruns ou aux opérations répétées de salage hivernal. Elle s’installe là où rien d’autre ne peut survivre : le bord du bitume sur les voies très salées.
Mais comment est-elle venue ? Des autoroutes côtières des pays du Nord, les graines ont été peu à peu portées par le souffle des camions (les savants ont inventé pour cela le super mot d’anémoagestochorie). Elle se déplacerait ainsi de 30 km par an. Le phénomène s’est manifesté dans les années 1970 sur des bords d’autoroutes aux Pays-Bas. Signalé dès 1986 en Allemagne, le cranson aurait entrepris l’invasion de la France routière vers 1990. Il a été repéré à Paris, dans le Val d’Oise, en Yvelines, en Normandie…
Une dernière question : pourquoi y a-t-il plus de cransons sur les terre-pleins que sur les bas-côtés des routes ? Quelques savants ont émis l’hypothèse que sur les bas-côtés les cransons sont contrôlés par les limaces. Pour aller manger du cranson sur le terre-plein central, il paraîtrait que celles qui ont essayé de traverser les voies auraient eu des problèmes…
Un campagnol imprudent s’est fait enlevé par un faucon crécerelle. Un panneau directionnel a fait l’affaire pour le dépeçage de la proie et sa consommation sur place.
Et en conclusion : si vous voyez des œufs semblables sur des branchettes de rosiers, plutôt que de sortir l’artillerie chimique, taillez-le, c’est le bon moment !
Le concours national « Mon paysage au quotidien » lancé par le Ministère de l’Ecologie a connu un énorme succès : 8400 photos ont été envoyées !
La campanule improbable. Des jardinières de la dalle de Cergy Grand centre, une graine de campanule est tombée et a germé dans une fissure de béton. Symbole de la nature en ville ?
Bonne affluence hier soir à l’hôtel d’agglomération de Cergy-Pontoise pour le rendez-vous du développement durable consacré aux sciences participatives et plus particulièrement à l’étude des oiseaux.
Devant le feu nourri des questions, il est apparu utile de faire connaitre par cet article un certain nombre d’outils utiles aux ornithologues grands débutants.
On ne dit pas « espèce de gros canard », on dit harle bièvre femelle, elle pourrait mal le prendre…
Temps idéal pour la sortie Oiseaux à la base de loisirs de Cergy-Pontoise : nous n’avons pas été dérangés par les promeneurs. Et vérification fut faite que la pluie du matin glisse sur l’aile des canards. Tout le groupe, dans la bonne humeur, a pu faire de belles observations, à l’œil nu (le vol d’oies sauvages, le pic vert, les fuligules morillons…), ou dans la lunette sur pied (le grand cormoran qui baille aux corneilles, l’accenteur mouchet qui chante dans l’érable, le grèbe huppé qui fait sa toilette…).
Manifestement la foulque plonge mieux et plus profondément que le canard chipeau. A chaque remontée d’herbes aquatiques arrachées du fond par la foulque, le canard chipeau se précipite et fait le pique-assiette. La foulque semble partageuse mais râle un peu quand le canard et sa femelle lui tirent les herbes du bec.
L’exposition « Juste sous nos yeux », réalisée en partenariat avec la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, est toujours visible à l’Office du Tourisme de Cergy-Pontoise Porte du Vexin jusqu’au 30 mars 2014. Elle s’adresse à un public familial, mais elle est également fréquentée par des groupes de patients d’un hôpital de jour, des classes avec leurs enseignants, des naturalistes amateurs. Cette exposition raconte les petits secrets de la faune et de la flore sauvage de notre territoire cergypontain.
42 panneaux pour s’émouvoir et pour s’instruire – photographies de Lionel Pages
Dans le cadre des rendez vous du développement durable, l’agglomération propose une rencontre spécifique sur la participation à l’étude de la nature, à travers l’observation des oiseaux.
Les sciences participatives sont une façon d’observer utilement la nature. Le but est de mieux connaître et donc, de mieux protéger la biodiversité. Les sciences participatives recoupent des programmes d’étude ou de recherche associant des scientifiques et dont la mise en œuvre sur le terrain repose sur la participation de citoyens bénévoles et amateurs. Il s’agit de recueillir des données d’observation sur une thématique précise et sur la base d’un protocole scientifiquement établi.
Un point sera notamment fait sur le programme Oiseaux des jardins et le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), qui sont des programmes nationaux pilotés par le MNHN et portés au niveau francilien par Natureparif et le CORIF.
Interventions :
– Laure TURCATI, Chargé de mission Flore et Vigie-Nature à‰cole NATUREPARIF, fera une présentation axée sur la biodiversité et les connaissances accumulées sur son érosion grâce aux sciences participatives, avec notamment un panaché de résultats sur différents groupes avec un zoom sur les oiseaux qui sont les mieux connus.
– Irène ANGLADE, chargée d’études au Centre ornithologique àŽle-de-France (CORIF), présentera le STOC-EPS et Faune àŽle-de-France,
– Gilles Carcassès, responsable de la cellule biodiversité de la CACP, présentera les actions de la CACP en matière de sensibilisation et animation pour le territoire.
– Nicolas COOK, directeur général de la Base de Loisirs de Cergy-Pontoise, présentera l’évolution de son offre d’animation vers la nature et notamment dans le domaine du handicap.