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Aux Rencontres naturalistes d’Ile-de-France

Tous les naturalistes franciliens convergent en ce 1er décembre 2018 à  la Halle Pajol, à  l’invitation de l’Agence régionale de la biodiversité d’Ile-de-France. C’est l’incontournable journée des Rencontres naturalistes !

J’ai l’honneur d’y être invité à  présenter quelques-unes de mes observations sur mes mouches préférées, les Tephritidae.

Urophora solsticialis femelle © CACP – Gilles Carcassès
La mouche de la bardane, Tephritis bardanae, sur sa plante hôte à  Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez dans cet article le résumé de mon intervention :

Passionnantes Tephritidae

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Des nouvelles de l’équipe

© CACP – Gilles Carcassès

Marion, dont vous avez apprécié les articles, a quitté Cergy-Pontoise cet été pour un très beau poste à  Poitiers. Bien sà»r, elle va être remplacée :

Annonce publiée le 06 11 2018 sur le site RDV emploi public

Avis aux candidats ! Vous pouvez nous aider à  faire connaître cette offre en la diffusant dans vos réseaux !

Retrouvez quelques articles de Marion :

Apprendre par l’échange et l’expérience : jardin école de Vauréal
L’Ariane et la Mégère
Ni bonnes, ni mauvaises

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Le Petit nacré

Issoria lathonia, le Petit nacré – 23 juillet 2018 à  La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

D’une exploration nature sur les crêtes de La Roche-Guyon le 23 juillet 2018, j’avais rapporté des images de deux beaux papillons que je vous ai présentés dans ces pages : le Flambé, et l’Argus bleu nacré. En triant mes photos, je constate que mon chemin a croisé aussi celui d’un Petit nacré. Il mérite aussi son article !

Le Petit nacré © CACP – Gilles Carcassès
Issoria lathonia aspire le nectar d’une fleur de scabieuse © CACP – Gilles Carcassès

Les grandes taches blanches, brillantes et bien contrastées au revers des ailes postérieures sont caractéristiques du Petit nacré.

Cette espèce dont les chenilles consomment des violettes n’est pas menacée mais elle est cependant peu commune en Ile-de-France. On peut observer ce papillon migrateur dans notre région jusqu’à  la fin octobre.

Sources :

Le Petit nacré, par l’Atlas des rhopalocères d’Ile-de-France (Cettia)

Comment identifier les nacrés, par FontainebleauBlog

Retrouvez notre article sur la liste rouge des rhopalocères et zygènes d’Ile-de-France :

Plus du tiers des papillons d’Ile-de-France menacé ou disparu !

et un autre papillon de la même sous-famille :

Le tabac d’Espagne

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Le jour du dépassement (le vrai)

Aujourd’hui, le nombre de visiteurs du blog depuis le début de l’année 2018 a dépassé le score de l’année 2017 toute entière. Et l’objectif des 100 000 visiteurs annuels devrait être facilement atteint avant la fin de l’année !

Merci à  nos fidèles abonnés, à  tous nos lecteurs de Cergy-Pontoise et d’ailleurs, à  nos contributeurs, aux partenaires qui relaient nos articles. Merci à  Marion ma collègue, présente à  mes côtés depuis la création de ce blog en 2013 et qui nous quitte ces jours-ci pour poursuivre sa carrière à  la Communauté urbaine du Grand Poitiers.

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Le Jardin d’Hélène

On connaissait le célèbre jardin potager pédagogique de l’école Du Breuil. Juste derrière, j’ai découvert son extension récente. Hervé, jardinier à  l’école Du Breuil, nous a très aimablement fait visiter. Il appelle cet endroit le « jardin d’Hélène », du nom de la stagiaire qui l’a conçu.

Hervé explique à  Mathilde, notre stagiaire – Ecole Du Breuil à  Paris © CACP – Gilles Carcassès
Le jardin d’Hélène © CACP – Gilles Carcassès

Ce potager fait la part belle aux plantes fleuries, pour favoriser les insectes auxiliaires et les pollinisateurs. Ici on reconnait parmi les blettes et les artichauts, des cosmos, des rudbeckias annuels, des zinnias et de la bourrache. Et les plantes potagères ont l’air de très bien s’accommoder de leurs exubérantes voisines.

L’entrée du jardin d’Hélène est agréablement fleurie © CACP – Gilles Carcassès
Haricot grimpant et maà¯s © CACP – Gilles Carcassès

Haricot grimpant, courge et maà¯s, l’association traditionnelle appelée Milpa est toujours pratiquée en Amérique centrale. C’est l’un des exemples les plus connus d’association avec des légumineuses. Celles-ci par leurs capacités symbiotiques à  fixer l’azote atmosphérique enrichissent le sol pour le plus grand bénéfice des cultures associées. Ici c’est un haricot grimpant mangetout violet qui s’enroule autour des tiges de maà¯s.

Courge – Ecole Du Breuil à  Paris © CACP – Gilles Carcassès

Milpa oblige, la courge est là  aussi, et le fruit protégé des rongeurs.

Tomate cerise au jardin d’Hélène – Ecole Du Breuil à  Paris © CACP – Gilles Carcassès

Ce petit jardin est un haut lieu de l’expérimentation potagère. Vous pourrez y voir des pommes de terre cultivées sans travail du sol, des cultures de légumes sur buttes de branchages et compost, des cultures sur bottes de paille… L’endroit vaut le détour et vous donne une raison de plus de venir le jeudi 30 aoà»t 2018 à  la matinée de présentation des massifs de floraison estivale de l’école.

Retrouvez nos articles :

Le potager de l’école Du Brueil primé au concours des jardins potages de la SNHF

Plantes compagnes

Le biocontrôle, la nouvelle approche du jardin

Source :

Les associations avec des légumineuses : quels bénéfices au potager – Jardiner Autrement

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Le parc du château de Grouchy

Parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès

Le parc du château de Grouchy est un espace public de 39 hectares, aménagé sur d’anciens marais dans la vallée de la Viosne. Le Conseil départemental du Val d’Oise, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la commune d’Osny se partagent sa gestion écologique. La château, autrefois propriété du marquis Jean-Félix de Grouchy (arrière-petit-fils du maréchal d’Empire Emmanuel de Grouchy), abrite la mairie d’Osny depuis 1989. Les corniches du château hébergent la plus belle colonie d’hirondelles de fenêtre de Cergy-Pontoise.

Orchis purpurea, l’Orchis pourpre, parc du château de Grouchy © CACP – Gilles Carcassès

Découvrez en images quelques aspects de la faune et de la flore du parc :

Les peupliers et les nombreux arbres morts accueillent une entomofaune particulière.

Saperda perforata, la saperde perforée. Cet longicorne est rare en Ile-de-France. Sa larve creuse les troncs des peupliers morts © CACP – Gilles Carcassès
Dorcus parallelipipedus, la Petite biche, est commune dans les souches pourries © CACP – Gilles Carcassès
Apatura ilia, le Petit mars changeant. Sa chenille consomme les feuilles des peupliers dans les boisements humides de bonne qualité écologique © CACP – Gilles Carcasses
Pyrochroa serraticornis, le Cardinal à  tête rouge. Sa larve aplatie chasse les insectes sous les écorces dans le bois mort © CACP – Gilles Carcassès

De nombreuses espèces introduites pour l’ornement se sont naturalisées dans le parc.

Potentilla indica, le faux-fraisier : une plante asiatique ornementale souvent naturalisée dans les parcs des châteaux © CACP – Gilles Carcassès
Bernache nonette, oie domestique et bernaches du Canada broutent tranquillement l’herbe devant le château © Gilles Carcassès

Les bords de l’étang et de la Viosne sont le paradis des oiseaux aquatiques, des odonates et des insectes qui apprécient la riche végétation des berges.

Calopteryx splendens, l’Agrion éclatant, près de la Viosne © Gilles Carcassès
Libellula fulva (mâle), la Libellule fauve, commune au bord de l’étang © CACP – Gilles Carcassès
Cane colvert et son caneton © CACP – Marion Poiret
Araschnia levana, la Carte géographique affectionne les massifs d’ortie des berges de la Viosne © Gilles Carcassès
Cassida rubiginosa, une chrysomèle carrossée comme une tortue, au bord de la Viosne © Gilles Carcassès

En limite ouest du parc, une prairie fleurie offre en hiver le couvert aux oiseaux granivores.

Deux chardonnerets, sur une chicorée et une cardère © Gilles Carcassès

La prairie humide du Verger permet de belles observations d’insectes. Nous y inventorions chaque année les papillons et les plantes de la prairie avec les protocoles Propage et Florilèges prairies urbaines.

Volucella pellucens, la volucelle transparente, sur un cirse maraîcher © CACP – Gilles Carcassès
Ectophasia crassipennis, la Phasie crassipenne. Cette mouche parasite les punaises © CACP – Gilles Carcassès
Timandra comae, la phalène anguleuse. Sa chenille consomme des rumex © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez quelques-uns de nos articles sur la biodiversité du parc du château de Grouchy :

Naissance d’une libellule au parc du château de Grouchy

Extra plats

Encore vivante !

Deux plumes d’Indien

Retour sur la fête de la nature 2018 à  Cergy-Pontoise

Une aeschne bleue au parc du château de Grouchy

Un papillon protégé observé au parc du château de Grouchy

La teigne de la scutellaire

Le pic mar