Mathilde, notre stagiaire, a vu quelque chose dans ce cerisier de Sainte-Lucie.
Qu’est-ce donc que cette petite boule ?
- Un œuf de papillon ?
- Une ponte d’araignée ?
- Autre chose ?
A lundi, pour le savoir !
Mathilde, notre stagiaire, a vu quelque chose dans ce cerisier de Sainte-Lucie.
Qu’est-ce donc que cette petite boule ?
A lundi, pour le savoir !
Aujourd’hui, le nombre de visiteurs du blog depuis le début de l’année 2018 a dépassé le score de l’année 2017 toute entière. Et l’objectif des 100 000 visiteurs annuels devrait être facilement atteint avant la fin de l’année !
Merci à nos fidèles abonnés, à tous nos lecteurs de Cergy-Pontoise et d’ailleurs, à nos contributeurs, aux partenaires qui relaient nos articles. Merci à Marion ma collègue, présente à mes côtés depuis la création de ce blog en 2013 et qui nous quitte ces jours-ci pour poursuivre sa carrière à la Communauté urbaine du Grand Poitiers.
On connaissait le célèbre jardin potager pédagogique de l’école Du Breuil. Juste derrière, j’ai découvert son extension récente. Hervé, jardinier à l’école Du Breuil, nous a très aimablement fait visiter. Il appelle cet endroit le « jardin d’Hélène », du nom de la stagiaire qui l’a conçu.
Ce potager fait la part belle aux plantes fleuries, pour favoriser les insectes auxiliaires et les pollinisateurs. Ici on reconnait parmi les blettes et les artichauts, des cosmos, des rudbeckias annuels, des zinnias et de la bourrache. Et les plantes potagères ont l’air de très bien s’accommoder de leurs exubérantes voisines.
Haricot grimpant, courge et maà¯s, l’association traditionnelle appelée Milpa est toujours pratiquée en Amérique centrale. C’est l’un des exemples les plus connus d’association avec des légumineuses. Celles-ci par leurs capacités symbiotiques à fixer l’azote atmosphérique enrichissent le sol pour le plus grand bénéfice des cultures associées. Ici c’est un haricot grimpant mangetout violet qui s’enroule autour des tiges de maà¯s.
Milpa oblige, la courge est là aussi, et le fruit protégé des rongeurs.
Ce petit jardin est un haut lieu de l’expérimentation potagère. Vous pourrez y voir des pommes de terre cultivées sans travail du sol, des cultures de légumes sur buttes de branchages et compost, des cultures sur bottes de paille… L’endroit vaut le détour et vous donne une raison de plus de venir le jeudi 30 aoà»t 2018 à la matinée de présentation des massifs de floraison estivale de l’école.
Le potager de l’école Du Brueil primé au concours des jardins potages de la SNHF
Le biocontrôle, la nouvelle approche du jardin
Les associations avec des légumineuses : quels bénéfices au potager – Jardiner Autrement
Le parc du château de Grouchy est un espace public de 39 hectares, aménagé sur d’anciens marais dans la vallée de la Viosne. Le Conseil départemental du Val d’Oise, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la commune d’Osny se partagent sa gestion écologique. La château, autrefois propriété du marquis Jean-Félix de Grouchy (arrière-petit-fils du maréchal d’Empire Emmanuel de Grouchy), abrite la mairie d’Osny depuis 1989. Les corniches du château hébergent la plus belle colonie d’hirondelles de fenêtre de Cergy-Pontoise.
Les peupliers et les nombreux arbres morts accueillent une entomofaune particulière.
De nombreuses espèces introduites pour l’ornement se sont naturalisées dans le parc.
Les bords de l’étang et de la Viosne sont le paradis des oiseaux aquatiques, des odonates et des insectes qui apprécient la riche végétation des berges.
En limite ouest du parc, une prairie fleurie offre en hiver le couvert aux oiseaux granivores.
La prairie humide du Verger permet de belles observations d’insectes. Nous y inventorions chaque année les papillons et les plantes de la prairie avec les protocoles Propage et Florilèges prairies urbaines.
Naissance d’une libellule au parc du château de Grouchy
Retour sur la fête de la nature 2018 à Cergy-Pontoise
Une aeschne bleue au parc du château de Grouchy
A lundi pour découvrir l’identité de cette chose étrange observée dans le parc du château de Menucourt !
Voici les trois reportages qui ont eu le plus de succès cette année :
Merci pour votre fidélité !
Nos buis à bordure sont bien menacés ! La pyrale du buis oblige à multiplier les traitements de biocontrôle et les maladies cryptogamiques dues à Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi n’ont pas de traitement biologique vraiment efficace. Quant aux trichogrammes parasitoà¯des censés pondre dans les œufs de la pyrale, les échos que j’en ai eu par les collègues qui les ont testés sont assez divergents. Alors je suis allé voir les maîtres jardiniers des jardins du Luxembourg à Paris pour savoir où ils en sont. A mon étonnement, ils m’ont indiqué que ce qui leur pose le plus de problèmes, ce sont les fortes infestations par la cochenille virgule, qui aggravent considérablement la situation.
Les bordures de buis doivent être impeccables pour mettre en valeur le dessin des broderies et des massifs, et cela devient de plus en plus difficile de les maintenir en bonne santé. Des zones dégarnies apparaissent, puis des trous… Alors que faire, tout remplacer ? Mais avec quel végétal ?
Ces jardiniers ont rapidement compris, en observant la chlorose des jeunes pousses, que nos sols calcaires ne conviennent pas du tout à Ilex crenata : aucun des cultivars testés n’a donné de bons résultats. Ils ont fait aussi un essai avec un cultivar d’un buis d’une autre espèce d’origine japonaise, réputé très résistant : Buxus microphylla ‘Faulkner’. Il est peut-être costaud, mais pas indemne de dégâts.
Et puis le feuillage est nettement moins fin, la pousse plus importante, alors l’aspect taillé n’est pas très concluant.
La solution viendra peut-être de ce fusain nain Euonymus japonicus ‘Microphyllus’ appelé aussi ‘Pulchellus’. La bordure de la photo ci-dessus a un an et a été taillée une fois. Il faudra cependant attendre quelques années pour vérifier le bon vieillissement de ces arbustes lorsqu’ils sont taillés en bordure très basse. En latin, pulchellus signifie mignon, je trouve que cela lui va plutôt bien.
Bravo à Patrick, Murielle et Eric qui, les premiers, ont résolu l’énigme. Et merci à Marie-Louise pour son expertise !
Cette poudre de chocolat est en fait un dépôt de spores d’un champignon de souche. L’exceptionnelle production de spores de Ganoderma applanatum s’accompagne semble-t-il d’une infime élévation de température suffisante pour créer un courant ascendant local entrainant les spores sur la végétation environnante.
L’encadrant du chantier d’insertion Espérer 95 qui travaille pour l’agglomération au parc de Grouchy m’a assuré avoir observé avec étonnement ces étranges volutes spontanées au-dessus d’une grosse souche colonisée par ce champignon.
Une petite mouche jaune, spécifique de ce champignon, crée des galles à sa face inférieure. Il s’agit d’Agathomyia wankoviczii, de la famille des Platypezidae. La présence de ces galles suffit pour confirmer la détermination du champignon. Ironie de la nature : un champignon parasite des arbres, lui-même parasité par une mouche !
Facile pour les mordus de la nature…
A lundi !
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